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 l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL

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MessageSujet: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 14:47

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William était sacrément dans la merde. Sur le plan émotionnel, il avait suffit de quelques secondes pour que son mariage avec la femme de sa vie vire au cauchemar. Et se solde par un divorce. Il ne pouvait pas vraiment se plaindre. Après tout, s’ils sont arrivés à cette solution pour le moins radicale, c’est uniquement à cause de lui. Lui et ses infidélités. Lui et son besoin irrépressible de séduire la gente féminine. Il aurait fallu qu’il se contienne. Il aurait fallu qu’il se contente de Rose. Il aurait fallu qu'il soit ce mari irréprochable dont toutes les femmes rêvent. Il aurait fallu qu’il ne fasse pas tout foirer. C’était pourtant pas la mer à boire. Et pourtant, il a échoué. Il s’est complètement rétamé la face. Et pour couronner le tout, le sort semblait également s’acharner sur sa pauvre personne et son label de musique. Ils n’ont jamais été autant surmenés. Les groupes semblent s’être donné le mot pour se presser, tous en même temps, au « The Wall », label de William. Entre, écouter chacun des groupes, ne garder que les plus prometteurs et pour terminer, enregistrer leur album. Will ne s’est plus où se donner de la tête. Son mot d’ordre a toujours été le contact. Il ne veut pas passer pour un homme froid et inaccessible. Il se montre présent et à l’écoute des groupes. Un peu comme un mentor. C’est certainement l’aspect qu’il préfère le plus dans son métier, mis à part la musique, bien évidemment.

La sonnerie de son portable le sortit de ses pensées. Tout en marchant à vive à l’allure dans les rues de Biarritz, il décrocha. « Oui ? »« Non écoute, j’ai pas le temps de passer. »« Je sais pas moi, dis-leur de revenir un autre jour. »« Ok, c’est bon j’ai compris. Je passerai dans une heure. Pas avant. » D’un geste brusque, il raccrocha. Quand est-ce qu’il aura enfin le temps de se poser et de ne penser à rien. Depuis quand n’avait-il pas pris du temps pour lui ? De belles lurettes certainement. Et pourtant, c’était certainement la chose dont il avait le plus besoin en ce moment. Tentant désespérément de remettre son portable dans la poche intérieur de son veston, il ne vit pas la personne qui se trouvait droit devant lui. Et inévitablement, il lui rentra dedans. Levant des yeux écarquillé, il eut un choc. Ce visage lui disait quelque chose. « Excusez-moi » parvint-il à articuler. Et puis ça lui revint. Des bribes de leurs nuits vinrent troubler son esprit. La seule personne qu’il ne désirait plus croiser était face à lui. Oui, William était sacrément dans la merde.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 15:11

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l'erreur est humaine, enfin je crois. ◘ ft. william
Aujourd’hui, je n’avais pas cours. Même si mes études de psychologie prenaient pas mal de mon temps, j’essayai toujours de m’accorder un temps de repos. Sinon, j’étais certaine que je n’allais pas tenir le coup longtemps. Surtout que je n’étais qu’en première année. Depuis que je vivais avec Johan, ma vie était quelque peu bouleversée. En effet, je n’avais d’yeux que pour lui-même si je prétendais le contraire pour tenir bon et ne pas risquer d’être blessée. C’est toujours plus simple une relation sans engagement ! A présent, quand je couchis avec quelqu’un pour une nuit, c’était plus pour prendre la tête de Jojo, en lui donnant tous les détails. Je cherchai à le rendre dingue pour qu’il cesse de me résister. Ce n’était pas si mal que cela. J’étais majeure maintenant et il n’a que vingt-cinq ans après tout. Ruminant dans tous les recoins de l’appartement, je me décidai finalement à aller faire un peu de shopping. Cela ne pourrait me faire que du bien.

Après avoir pris un bus en bas de notre immeuble, je me retrouvai maintenant dans la rue principale de Biarritz, ville où je vivais depuis mes seize ans. J’avais appris à me faire au lieu. La plage et le soleil y étaient pour beaucoup… Arpentant les rues pavées de la ville, je rencontrai quelques difficultés du haut de mes escarpins. Bah oui, les pavés, ça fait chier pour marcher. Alors que je ne compris rien, je fus percutée par un homme. Je me rattrapai comme je pus à son bras. Une fois stable, je le lâchai pour identifier la personne. « Excusez-moi » Alors que j’étais prête à rouspéter, je reconnus William. Homme bien plus âgé que moi que j’étais pourtant parvenue à me taper une ou deux fois. Quand je vous dis que je ne fais pas mon âge, hmm. Je toussotai légèrement. « On m’avait prévenue que les mecs plus âgés étaient des mufles et ne cherchaient que de la chair fraiche. Pourtant, j’ai voulu te donner une chance, croyant qu’on resterait en contact à défaut de se donner des rendez-vous réguliers. Mais non, même pas. La grande classe, Monsieur Durand ! » J’insistai sur cette dernière formule pour lui faire ressentir qu’il n’était pas si jeune que cela même s’il était parvenu à se faire une minette comme moi.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 15:49

William. Ou le Don Juan du XXIème siècle. Dès l’adolescence, il s’est avéré que le jeune avait une véritable addiction pour les femmes. Douces et tentatrices, elles l’envoûtaient de leurs charmes infinis. Il ne pouvait s’empêcher de leur faire la cour, de jouer de ses charmes pour faire craquer ces dames. C’était un besoin constant, permanent qui semblait s’être immiscé dans sa façon d’agir pour ne plus jamais s’en déloger. Avec le temps, il devint un dragueur expérimenté qui semblait connaître la gente féminine mieux que n’importe quel autre homme. Les premières années de son mariage, l’idée de tromper sa femme avec une brune sulfureuse l’effrayait. S’imaginer entrain de s’adonner aux plaisirs charnels avec une parfaite inconnue lui faisait avoir des sueurs froides. Certes, il ne se privait pas de flirter avec quelques-uns. Après tout, quel homme marié n’a jamais fait ça ? Mais jamais, il n’aurait été plus loin. Et puis un jour, la nature a repris ses droits. Le prédateur était à nouveau en chasse.

« On m’avait prévenue que les mecs plus âgés étaient des mufles et ne cherchaient que de la chair fraiche. Pourtant, j’ai voulu te donner une chance, croyant qu’on resterait en contact à défaut de se donner des rendez-vous réguliers. Mais non, même pas. La grande classe, Monsieur Durand ! » A ces mots, William sortit de sa stupeur. Il afficha un de ces sourires narquois qui en exaspérait plus d’un. Garder contact ? Cette fille avait dix-huit ans. La question ne se posait même pas : ils ne pouvaient pas continuer à se voir. C’était bien trop immoral. Quoique, William n’avait jamais vraiment agi avec beaucoup de bon sens. Surtout avec Abby. « Alors comment ça je suis un mufle pour toi ? Désolé de t’avoir frustrée ma petite. » lâcha-t-il froidement. Qu’elle le voit comme le dernier des connards. Qu’elle le haïsse jusqu’à la fin de ses jours. Qu’elle lui balance tout son venin à la figure. Mais il ne pouvait pas. « Figure-toi que les vieux mufles, ils ont également des sentiments et une raison. Alors même si j’ai passé d’excellents moments avec toi, l’idée que t’as dix-huit ans ne m’enchante guère. » Il s’arrêta dans son discours, reluquant Abby. Dix-huit ans. Il s’était facilement laissé berner le premier soir où ils se sont rencontrés. Il faut dire qu’elle paraissait tellement plus. Dans sa façon de se tenir, de parler, elle était loin de faire ses dix-huit ans. Est-ce qu’on pouvait vraiment dire qu’il regrettait son acte. Il poussa un soupir. Non, pas vraiment. En plus de faire plus de dix-huit ans, elle était on ne peut plus expérimentée qu’une fille de dix-huit ans. Entre ses bras, William avait certainement passé l’une de ses meilleures soirées. Mais elle a dix-huit ans. Ca s’arrête là. « Tu sais que tu pourrais être ma fille ? Ca te dérange pas toi de coucher avec un homme qu’à l’âge de ton père ? » Il croisa les bras sur sa poitrine, haussant un sourcil tout en attendant la réponse de la jeune fille.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 16:17

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l'erreur est humaine, enfin je crois. ◘ ft. william
J’y étais allée un peu fort et je lui avais manqué de respect. Cependant, je n’avais pas l’habitude qu’on ne me rappelle pas. Habituellement, c’était à moi que revenait cette place. Normalement, c’était moi qui décidai si je souhaitais de revoir la personne ou non ! J’avais donc perdu le contrôle de la situation pour une fois. Il fit un sourire narquois et ça m’énerva plus qu’autre chose. « Alors comment ça je suis un mufle pour toi ? Désolé de t’avoir frustrée ma petite. » Je fulminai, me contrôlant pour ne pas éclater. Je n’avais pas envie que des passants viennent se mêler de notre discussion non plus. J’pouvais être cruelle mais n’abusons pas. Je savais que William était marié et pas envie de m’immiscer dans un bordel pareil ! « Figure-toi que les vieux mufles, ils ont également des sentiments et une raison. Alors même si j’ai passé d’excellents moments avec toi, l’idée que t’as dix-huit ans ne m’enchante guère. » Il avait plutôt raison sur ce point. Je croisais mes bras. Je l’écoutai, je levai les yeux au ciel. Dieu que ça me gonflait qu’il ait raison ! Je ne manquai pas de remarquer qu’il me reluquait malgré tout et ça me fit sourire. « Arrête de reluquer la gamine de dix-huit ans que je suis alors ! » Je me remémorai ce qu’il venait de dire et je me mis à sourire d eplus belle. Amusée, je m’osais à lui répondre. « Ah, tu me rassures. Un instant, j’ai cru que j’avais perdu tout mon savoir-faire. » J’eus un rire sarcastique qui ne sembla pas vraiment lui plaire ! J’en avais strictement rien à faire que ça lui plaise ou non. Il cherchait à me blesser, il ne m’aurait pas. J’avais passé une bonne nuit dans ses bras mais je devais avouer qu’avec Johan, ça avait été mieux. Pourquoi ? Peut-être parce que je l’idéalisai maintenant que j’étais tombée amoureuse du jeune homme. Je me souvenais encore de chaque détail de ma nuit avec Jojo mais pas tellement de celle passée avec William… « Tu sais que tu pourrais être ma fille ? Ca te dérange pas toi de coucher avec un homme qu’à l’âge de ton père ? » Les bras croisés, à me regarder ainsi, il me rappelait mon père et c’était un sacré mauvais souvenir ! « Pfff ! J’en ai strictement rien à battre. Mon père m’a foutue dehors de chez moi le jour de mon anniversaire alors, le moins qu’on puisse dire, c’est que j’en ai rien à carrer de me faire un mec de son âge. Puis, c’est pas d’ma faute si tu n’es pas moche POUR TON ÂGE ! » Je toussotai légèrement puis regardai l’heure à ma montre. Je reportai mon attention sur lui. « Tu ne devrais pas bosser à cette heure-ci ? Ou peut-être que tu dois retrouver ta femme ou plutôt une de tes conquêtes ! »
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 18:33

Ce n’est seulement qu’au petit matin qu’il se rendit compte de l’énormissime erreur qu’il venait de commettre. Abigael se démenait avec son pantalon. Encore l’esprit légèrement endormi, il lui demanda où elle comptait se rendre d’une voix pâteuse. Elle avait semblée surprise qu’il se réveille. Elle rétorqua qu’elle avait cours. Et William retomba mollement parmi la montagne d’oreillers. Cours ? Et puis ça le frappa. D’un coup. Son cœur se mit à battre plus vite alors qu’il prenait conscience de la gravité de la situation. Il avait toujours décréter que jamais il fricoterait avec des femmes en-dessous de vingt-cinq ans. Et pourtant il venait de céder à la tentation. Avec une femme de dix-huit ans. C’était limite encore une enfant. Bon sang, si les gens savaient. « Arrête de reluquer la gamine de dix-huit ans que je suis alors ! » Il détacha de suite son regard de la silhouette fine de la jeune fille. Mal à l’aise. William était complètement mal à l’aise. « Ah, tu me rassures. Un instant, j’ai cru que j’avais perdu tout mon savoir-faire. » Will secoua la tête, amusé par les dires de la jeune fille. Il prit un air faussement peiné. « Quel drame si en fait, tu n’étais pas une experte en la matière. » Combien de temps allaient-ils encore se chercher ainsi ?

« Tu sais que tu pourrais être ma fille ? Ca te dérange pas toi de coucher avec un homme qu’à l’âge de ton père ? » Il le vit. Il le vit dans ses yeux que ses paroles touchèrent bien plus qu’il ne l’aurait imaginé. Il venait de mettre le doigt sur un point visiblement sensible. « Pfff ! J’en ai strictement rien à battre. Mon père m’a foutue dehors de chez moi le jour de mon anniversaire alors, le moins qu’on puisse dire, c’est que j’en ai rien à carrer de me faire un mec de son âge. Puis, c’est pas d’ma faute si tu n’es pas moche POUR TON ÂGE ! » Cette révélation déstabilisa William. Il s’attendait plutôt à ce qu’elle se range de son côté, à ce qu’elle reconnaisse qu’en fait, il était plus raisonnable de tout arrêter quand il en était encore temps. Il ne put s’empêcher de penser à ce père. Peut-on encore appeler ça un père quelqu’un qui jette son propre enfant dehors, devant apprendre à vivre seul ? Certainement pas. William avait beau être le pire des connards avec les femmes et surtout, sa femme, mais il était un père remarquable. C’était indéniable. Jamais, ô grand jamais, il n’aurait abandonné Théo. Il pourrait faire la pire qu’il puisse exister, il serait toujours là. A ses côtés. Parce que c’est ça, être un père. « Je suis désolé. Pour ton père. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je sais pas quelles sont les raisons pour lesquelles il t’a jeté à la porte. Enfin, non, il devrait même pas y avoir de raison. Un père, ça jette pas ses enfants à la porte. » termina-t-il d’un ton désolé. Il plongea son regard dans celui de la jeune fille. Enfin, elle devait s’en foutre de son air désolé et de ses paroles de compassion. Il repensa aux dernières paroles d’Abby. Pas moche pour son âge. Un once de fierté vint le parcourir. Venant d’une jeune, c’était certainement le meilleur compliment qu’on puisse lui faire. « Pas moche pour mon âge ? Serait-ce là un compliment mademoiselle St-Laurent ? » Et un sourire en coin vint illuminer son visage.

« Tu ne devrais pas bosser à cette heure-ci ? Ou peut-être que tu dois retrouver ta femme ou plutôt une de tes conquêtes ! » William serra les dents. Rester impassible. Ne pas montrer qu’elle commence à l’énerver avec ses remarques. « Je crois pas que ma vie t’intéresse. » répondit-il froidement. « N’empêche, tu me fais rire. Un coup t’es frustrée parce que je t’ai pas rappelé. Et puis, tu me remballes carrément. Faudrait savoir ce que tu veux ma petite. » Sourire satisfait. Elle avait décidé de le faire chier ? Il allait s’en donner à cœur joie.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyMer 18 Juil - 19:35

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l'erreur est humaine, enfin je crois. ◘ ft. william
J’avais de l’orgueil et de la fierté à revendre. On m’avait toujours dit que je savais ce que je faisais au lit. Je crois que si quelqu’un m’avait fait des reproches à ce sujet, ça m’aurait pas mal perturbée. En effet, je ne pense pas être douée pour grand-chose en dehors de cela. Vous parlez d’un talent ! La bonne blague ! En abordant mon savoir-faire, il ne manqua pas de sembler amusé. « Quel drame si en fait, tu n’étais pas une experte en la matière. » Je fis mine d’être dubitative puis lui souris « Vu ta réaction après l’acte ce soir-là, je ne pense pas avoir été nulle, William ! » Je me mis à rire légèrement, plongeant mon regard dans le sien avec toute l’intensité que je pouvais utiliser. Je me rappelais lui avoir demandé de recommencer et qu’il m’avait dit qu’il avait besoin d’un peu de temps pour se reprendre tout de même. Evidemment ! Tous les hommes ne peuvent pas enchaîner en trente secondes, faut arrêter de vouloir nous faire croire ça. J’aimais le chercher même si c’était par amusement avant tout.

Le sujet de mon père était un sujet tabou. De plus, ma mère, je ne lui apportai pas plus de confiance. Elle, qui avait toujours été de mon côté, m’avait abandonnée lorsqu’elle avait le plus besoin de se battre pour moi. C’était probablement une épreuve de ma vie que je n’oublierai probablement jamais. Une chose était sûre : si, un jour, j’avais des enfants, il était clair que je ne réagirai pas ainsi malgré toutes les conneries qu’ils pourraient faire. On doit être là pour ses enfants tant qu’ils ne sont pas capables de s’assumer par eux-mêmes, c’était ce que je pensais. Mais bon, ça ne savait à rien d’épiloguer. Johan s’était avéré être mon sauveur pour le coup. Pourquoi avais-je apporter ce chapitre de ma vie devant lui ? Je n’en avais absolument aucune idée. Peut-être que je lui faisais confiance après tout. Ca changerait, dis donc. Surtout après aussi peu de temps où on se « fréquente ». « Je suis désolé. Pour ton père. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, je sais pas quelles sont les raisons pour lesquelles il t’a jeté à la porte. Enfin, non, il devrait même pas y avoir de raison. Un père, ça jette pas ses enfants à la porte. » Mine de rien, ça me toucha un peu qu’il se sente concerné par ma situation. J’esquissai un légère moue. Il aurait fallu que mon père pense de la même manière que lui. Eurk, je le comparai à mon père ! Nous nous toisâmes et j’esquissai un léger sourire. Malgré tout, j’avais de l’affection pour lui. Pas des sentiments, faut pas abuser quand même ! Seul Jojo possédait mon cœur même s’il ne semblait pas en vouloir… « Pas moche pour mon âge ? Serait-ce là un compliment mademoiselle St-Laurent ? » Sa remarque me fit rire. Ah, les mecs, tous les mêmes. Dès qu’on les flatte, ils ne se sentent plus. C’était limite impressionnant vu le point auquel c’était répandu. Il m’offrit un sourire éclatant, sourire que je n’avais pas revu sur son visage depuis notre nuit ensemble. « Oui, oui, c’est un compliment. J’te conseille de faire une croix sur le calendrier pour te souvenir de ce jour. Les compliments et moi, on n’est pas tellement ais, tu sais. » Effectivement, j’avais la critique et les reproches faciles mais il en était tout autrement pour que je dise que j’aimais bien quelqu’un ou quelque chose chez cette personne. Au fond, on est un peu tous comme cela, on a beau dire.

Lorsque j’abordai le boulot et ses nombreuses conquêtes, ça sembla l’exaspérer et ça me fit sourire intérieurement. « Je crois pas que ma vie t’intéresse. » Je fus surprise de sa réaction. Je ne pensais pas que ça l’atteindrait. Puis, il reprit cet air taquin que je lui connaissais. « N’empêche, tu me fais rire. Un coup t’es frustrée parce que je t’ai pas rappelé. Et puis, tu me remballes carrément. Faudrait savoir ce que tu veux ma petite. » J’esquissai un large sourire sur mon visage. « Hmmm, je ne suis pas du genre à savoir ce que je veux. » Je le regardai intensément. Non, il était vraiment pas laid pour quarante balais. « Tu viens, j’te paie un café ? » Je passai à côté de lui et lui claquai légèrement la fesse droite, lâchant un léger rire.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyDim 22 Juil - 14:08

« Vu ta réaction après l’acte ce soir-là, je ne pense pas avoir été nulle, William ! » Pour toute réponse, il lâcha un rire tonitruant. Il ne jouait pas la comédie. La remarque de la jeune fille le faisait vraiment rire. En fait, ce n’était peut-être pas la remarque en elle-même mais plutôt le culot dont était dotée Abby. C’était un personnage débordant de vie et de franchise. Oui, elle avait tout pour plaire à Monsieur Durand. « Au risque que ton égo et ta fierté s’amplifient, je vais pas te nier cette fois-ci. » laissa-t-il échapper dans un soupir. Il ne s’avouait pas vaincu à leur petit jeu. Oh non, ce n’était pas encore fini.

« Pas moche pour mon âge ? Serait-ce là un compliment mademoiselle St-Laurent ? » Ses yeux se plissèrent alors qu’elle riait. William sourit, face à cette image. Il avait toujours divisé les femmes en deux catégories : celles qui sont belles, le savent et en jouent. Et celles qui sont dotées d’un charme dont elles sous-estiment le pouvoir de séduction. Le quadragénaire a toujours considéré les femmes de la deuxième catégorie comme étant les belles. C’était ce naturel imparable qui le désarmait le plus souvent. Et face à cette Abigael, riant aux éclats, il avait à faire à l’une des plus belles images de la simplicité. « Oui, oui, c’est un compliment. J’te conseille de faire une croix sur le calendrier pour te souvenir de ce jour. Les compliments et moi, on n’est pas tellement ais, tu sais. » Il sourit. « Je vois que je suis un privilégié. J’ai eu droit à un compliment d’Abigeal, ça y est, j’ai réussi ma vie. » Il leva les paumes de ses mains vers le ciel, comme en signe de victoire. Un sourire satisfait aux lèvres, il se sentait bien. Et bon sang, ce que ça lui faisait du bien. De rire un peu, de ne penser ni au travail et encore moins à Rose et le divorce. Qu’est-ce que ça lui faisait de bien de juste vivre. Normalement. Sans se soucier des problèmes du quotidien.

« N’empêche, tu me fais rire. Un coup t’es frustrée parce que je t’ai pas rappelé. Et puis, tu me remballes carrément. Faudrait savoir ce que tu veux ma petite. » Et elle le regarda avec intensité. William soutint son regard avec cette même force, cette même attraction envoûtante. « Hmmm, je ne suis pas du genre à savoir ce que je veux. » William la ressentit. Comme une tension. Cette même tension qu’il le submergeait quand une fille l’attirait. Dangereusement. « Tu viens, j’te paie un café ? » Elle passa à ses côtés, soulevant au passage une odeur chatoyante. Et sans qu’il s’y attende, elle lui donna une petite claque sur les fesses. Il secoua la tête. Cette fille l’étonnera toujours. Pendant un instant, il étudia la situation. Il était en pleine instance de divorce, se battait tant bien que mal pour récupérer sa femme et lui avait même promis de mettre fin à toutes ses infidélités qui avaient causé leur perte. Était-il vraiment judicieux de suivre Abigael ? Il se retourna et la vit, foulant le trottoir d’un pas assuré. Roh et puis tant pis. Il ne faisait rien de mal. Juste aller boire un verre. Avec une de ses conquêtes. C’est pas grave, hein ? En quelques enjambées, il la rattrapa. Affichant une mine perturbée, il espérait attirer l’attention de la jeune fille. « En fait, ça m’ennuie un peu d’aller boire un café avec toi. » Il s’attendait déjà à se faire insulter de tous les noms. A devoir encore une fois supporter sa mauvaise humeur. Il reprit donc avant qu’elle puisse dire quoique ce soit. « Surtout si c’est toi qui offre. C’est gentil de vouloir faire la galante mais, c’est pas aux hommes de faire ça ? » Il arqua un sourcil. Au premier café en vue, ils y entrèrent et s’installèrent. William enleva sa veston de costume et retroussa les manches de sa chemise. « Ca t’arrive souvent d’inviter des vieux dans mon genre à boire un café ? » Une lueur joueuse scintillait dans les yeux de Monsieur Durand.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyVen 27 Juil - 15:43

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l'erreur est humaine, enfin je crois. ◘ ft. william
En abordant sa réaction après que nous ayons couché ensemble, il ne se retint pas de rire à gorge déployée. Je devais donc avoir raison et ça me fit sourire. Il est vrai que j’étais devenue une personne culottée, bien loin de la gamine réservée, timide et limite coincée que j’étais enfant. Nous avions beau avoir goûté au plaisir charnel ensemble, nous ne nous connaissions pas si bien que cela. Contre toute attente, surtout venant de moi, je ressentais un certain intérêt pour lui. J’avais envie d’en savoir plus sans pour autant envisager de repartager son lit. Je ne pense pas le vouloir vraiment d’ailleurs. « Au risque que ton égo et ta fierté s’amplifient, je vais pas te nier cette fois-ci. » Il était vrai que ça flattait mon égo mais ce n’était pas le premier à me le dire. Du coup, ce n’était pas aussi appréciable que la première fois que je l’avais entendue. « Bon tout va bien. Tu n’étais pas nul non plus. Ce doit être les années d’expérience. » Je me mis à rire légèrement. Je le taquinais, rien de plus, rien de moins.

Les compliments étaient rares venant de moi ou alors, je m‘arrangeais pour les tourner à la rigolade pour que la personne ne sache pas trop que c’était un compliment. Avec William, je ne me cachais pas. J’en venais à m’étonner moi-même. Le fait était qu’il parvenait à me mettre à l’aise sans que je sache vraiment comment. Sa réponse ne tarda pas lorsque je lui dis qu’il devait en profiter. « Je vois que je suis un privilégié. J’ai eu droit à un compliment d’Abigael, ça y est, j’ai réussi ma vie. » Face à son indiscrétion, je me sentais limite gênée. Il gesticulait, comme s’il louait le Seigneur. Puis, presque nerveusement, je me mis à éclater de rire. Ce mec était complètement déluré pour un homme ayant l’âge de mon père comme il ne cessait de me le rappeler. Il avait l’air de se sentir léger, relaxé. Malgré tout, j’étais contente de le faire se sentir bien sans pour autant avoir à coucher avec lui une nouvelle fois. « Bah dis donc ! Le Papy se lâche aujourd’hui. » Je me mis à rire de nouveau. Je l’aimais bien. J’avais envie de devenir ami avec un homme ayant l’âge de mon père, rangé, marié et avec un gosse de mon âge. Yerk, c’était étrange et tellement pas moi ! Après tout, nous avions déjà couché ensemble et je n’pouvais pas vraiment faire « pire ». Ah si, coucher avec son fils… Mais non, j’ai des scrupules quand même et, comme j’ai dit, je l’aime bien et j’ai pas envie de faire encore la conne. Pour ma part, ça me faisait du bien de sortir de l’appartement et de ne pas avoir à rendre des comptes à Johan. Ah, Johan !.. Non, il ne fallait pas que je laisse mes pensées voguer vers lui sinon j’étais foutue.

Il était vrai que j’avais été frustrée qu’il m’envoie sur les roses. Et oui, je n’avais pas l’habitude. C’était moi le maître de la situation habituellement. Nous nous sommes toisés, un léger sourire au bord des lèvres. Ca me faisait rire car je le voyais comme inaccessible maintenant. Je ne sais pas si c’était parce que je l’avais déjà eu mais je me rendis compte que je n’en voulais plus. Vous savez, comme un gamin quand il fait un caprice : dès qu’il a ce qu’il voulait, il joue avec cinq minutes et il le laisse tomber. C’était presque ça et j’avais presque des remords pour la première fois. Je lui avais proposé de boire un café en toute amitié même si je m’étais permise de lui donner une légère claque aux fesses. Confiante, j’étais partie en avance, quasi-certaine qu’il allait me suivre. Au pire, je l’aurais bu toute seule ce café. Il m’en fallait un, avec ou sans lui de toute manière. Alors que je le devançais, je l’entendis arriver. Ca me fit sourire, mine de rien. Il faut dire qu’avec les pompes que je portais, je ne pouvais pas aller bien vite. Sinon, je me serais mise à courir pour dire de le faire galérer un peu. Il sembla dépité en une fraction de seconde. Je l’avais laissé tout sourire et il rejoignait avec une tête de trois mètres de long. Quoi encore ! « En fait, ça m’ennuie un peu d’aller boire un café avec toi. » Je fronçai les sourcils. Qu’est-ce qui avait bien pu lui traverser l’esprit ? Il changeait d’avis. Bah il n’avait qu’à faire comme il le voulait si ça le dérangeait tant que cela. « Surtout si c’est toi qui offre. C’est gentil de vouloir faire la galante mais, c’est pas aux hommes de faire ça ? » Je lui souris, croisant les bras sur mon buste. « Allo ?! Ca a évolué, on n’est plus dans les années 80. Les filles invitent les garçons à sortir, elles leur payent un pot parfois, elles les conduisent. Tout comme certains mecs font le ménage, à manger et plein d’autre chose. ‘Fin si ça te dérange tant que ça, on paye chacun notre consommation. Ca m’est plutôt égal, je dois dire. » Je lui offris un sourire sincère et repris la marche. Finalement, je le suivis quand il tourna vers le café le plus proche. « Ca t’arrive souvent d’inviter des vieux dans mon genre à boire un café ? » Je fis mine de réfléchir. « A vrai dire, non… J’invite juste mon grand-père à boire un café et nous discutons du dernier livre qu’il a lu. Oui, il fait partie d’un club de lecture. C’est bon pour sa mémoire mais j’me doute que tu t’en tapes. » Je me saisis de la carte afin de choisir ce que je vais boire. J’ai envie d’innover aujourd’hui. « Alors Papy, t’as lu quoi cette semaine ? » Je lui offre mon sourire ravageur avant de rire un instant.
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MessageSujet: Re: l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL   l'erreur est humaine, enfin je crois. ϟ ABBY&WILL EmptyDim 29 Juil - 12:22

Ce qui surprenait le plus William dans cette histoire, c'était cette facilité à pouvoir parler avec elle. William pouvait lâcher n'importe quelle connerie, il s'en foutait carrément car il savait qu'au fond, elle ne le jugerait. Du moins c'est ce qu'il espérait. Mais elle était trop franche que pour être une hypocrite envers lui. C'est cette simplicité, ce naturel qui semblait les unir et qu'il commençait tout juste à découvrir, qu'il appréciait dans cette relation naissante. Mais le plus étonnant c'est que cette complicité, il la partageait avec une jeune femme de vingt-quatre ans sa cadette. Non pas que ça le déplaise. Au contraire. Passer ces quelques instants aux côtés d'une jeune fille débordante de vie lui permettait de goûter à ce qu'il a dû laisser derrière lui et ce, depuis plusieurs années déjà : sa jeunesse. Cela peut paraître cliché. Mais c'était réellement ce qu'il ressentait en ce moment même. Il connaissait très peu de jeunes de l'âge d'Abby, si ce n'est peut-être son fils, mais cela n'est pas pareil et bon sang, ce que ça faisait du bien de passer du temps avec des gens qui ont d'autres préoccupations que leurs jardins, leurs gosses ou encore comment boucler leurs fins de mois. Oui, ça faisait du bien d'échapper un peu de ce quotidien.

Elle ne tarda pas à répliquer très vite au sujet de la galanterie. « Allo ?! Ca a évolué, on n’est plus dans les années 80. Les filles invitent les garçons à sortir, elles leur payent un pot parfois, elles les conduisent. Tout comme certains mecs font le ménage, à manger et plein d’autre chose. ‘Fin si ça te dérange tant que ça, on paye chacun notre consommation. Ca m’est plutôt égal, je dois dire. » William fit mine de réfléchir. Il savait que les temps avaient changé. Il le voyait tous les jours. Dans la façon dont agissait son fils, dans les relations parents-enfants et par-dessus tout les relations entre les deux sexes. Quand Will regardait la jeunesse d'aujourd'hui et la façon dont certains garçons traitaient le sexe opposé, il en était indigné. Certes, il ne pouvait pas dire que son époque était tout aussi reluisante que celle de nos jours, mais il lui semblait qu'à ce niveau, ils savaient mieux se tenir. Ils respectaient les filles. Pas comme de nos jours. Il releva les mains, comme pour plaider son innocence. « Excuse-moi d'avoir voulu me montrer galant. C'est vrai que j'ai pas encore l'habitude avec vos trucs de jeunes. Non c'est bon, paye si ça peut te faire plaisir. Mais alors, c'est moi qui paye le prochain. » Il avait sorti la phrase sans réellement songer au fait que maintenant, il y aurait une seconde fois. Peut-être. Si elle le souhaitait. En y réfléchissant bien, cela ne dérangerait pas le moins du monde de pouvoir passer à nouveau du temps avec Abby. « Ca t’arrive souvent d’inviter des vieux dans mon genre à boire un café ? » Elle sembla réfléchir quelques instants, William attendant sa réponse, un sourire amusé fendant son visage. « A vrai dire, non… J’invite juste mon grand-père à boire un café et nous discutons du dernier livre qu’il a lu. Oui, il fait partie d’un club de lecture. C’est bon pour sa mémoire mais j’me doute que tu t’en tapes. » Will arqua un sourcil, ne sachant comment interpréter la réponse. D'un côté, il se doutait qu'elle devait se payer sa tête. Une phrase lâchée sur le ton de l'ironie comme elle avait le don de faire. Mais d'un autre côté, il sentait que devait se cacher là une part de vérité. Décidément, il ne saurait jamais sur quel pied danser avec elle. « Pouquoi je m'en taperais dis-moi ? Tu crois vraiment que je suis le genre de personne à ne pas s'intéresser aux autres ? Tu fais fausse route ma petite. » Haussement d'épaules. « Et puis au moins comme ça, je suis sûr que dans quelques années, quand je devrai faire partie d'un club de lecture, j'aurai quelqu'un avec qui parler des derniers livres que j'ai lu. » ajouta-t-il, une lueur moqueuse brillant dans les yeux. « Alors Papy, t’as lu quoi cette semaine ? » Pour couronner sa phrase, elle arbora un de ces sourires éblouissants. Oui, cette fille savait pertinemment comment user de ses charmes. « Oh non, pas Papy, s'il te plaît. Ca me rappelle tellement que je suis plus tout jeune. » poussa-t-il en un soupir las, tout en se calant contre le dos de sa chaise. Il se gratta le menton, plongé dans ses réflexions. « La vie sexuelle à Rome. » finit-il par lâcher sur un ton indifférent. « Très intéressant comme livre. » Sourire en coin. Il regarda autour de lui et finit par prendre une deuxième carte posée sur la table voisine. Il parcouru cette dernière sans grande conviction. « Et toi dis-moi, ça avance ta lecture des aventures des Bisounours ? » Il l'observa par-dessus la carte et lui offrit un clin d'oeil, complice.
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