AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyJeu 19 Juil - 10:47

Mon problème, c'est que tu es la solution.


« Bon Johan, tu peux rentrer, je vais fermer. » Faut pas me le dire deux fois, j'suis lessivé ! La soirée a été longue et je n'ai qu'une envie rentrer chez moi et boire un bon verre de vodka en fumant une cigarette pour ensuite filer au lit. Je choppe une veste au cas où il ferait frais, il est tard et on ne sait jamais. Je pense à Abby, dort-elle déjà ? Et même si la réponse est sans doute négative, j'espère la voir. Faut dire que j'me suis attaché à ce microbe qui a débarqué un beau jour au pied de ma porte avec ses cheveux blonds et son sourire angélique. Comment j'pouvais lui dire non moi ? D'un autre côté, elle se fond tellement bien dans mon environnement et il est toujours plaisant d'avoir quelqu'un à qui parler ou à prendre dans ses bras quand on rentre. Bref, je sors du red light, j'enfonce une main dans la poche de ma veste pour en sortir un paquet de clopes. J'aurais pu faire le chemin en voiture ou en transport, mais à cette heure ci, j'aime marcher. J'aime sentir les choses autour de moi et trop peu de monde. Je me dépêche néanmoins, ne voulant pas rater Abby.

Il devait être six heures trente du matin quand j'ai franchis la porte de notre appartement, il n'y avait pas un bruit, pas une odeur de cigarette tout juste éteinte, rien. Peut être qu'elle n'était pas là ? Je vais dans la cuisine me sortir un verre, trouve un fond de vodka et me le sert. Ça peut paraître bizarre de boire un tel verra à 6h30, mais c'était un rituel, un peu mon apéro à moi. Vous savez, le même que celui que vous prenez en rentrant chez vous après le travail. Exactement le même, sauf que moi, il est déjà presque 7h. Je rallume une cigarette et me dirige vers le salon où je trouve Abby sur le canapé, à moitié endormie. Je ne pense pas qu'elle soit sortie, depuis que je la connais, elle ne sort qu'avec moi. J'ai parfois l'impression, enfin j'aime à penser, que je la rassure, que je lui donne l'impression d'être en sécurité et qu'avec moi, elle ne craint rien. Il est vrai que j'aime me battre et qu'il est déjà arrivé qu'elle me pousse à me battre avec d'autres garçon pour son jolie minois. Dans le fond, ça m'a toujours amusé. J'ai toujours été étonné de voir l'état de colère dans lequel elle pouvait me pousser, pas seulement avec les garçons mais dans la vie de tous les jours également. Elle avait cette facheuse manie de mettre sa petite touche personnelle partout et ce qui était mon appartement était devenu le notre petit à petit. Je me fachais parfois, jamais méchament, mais dans le fond, ça me faisait du bien. J'avais une petite sœur à la maison, quelqu'un à protéger et à chérir, au final, quelqu'un dont tout le monde à besoin pour donner un certain sens à sa vie.

« Hey microbe, t'as nourri Eros? » Eros, mon chat. Quand j'étais seul, c'est la seule chose qui m'attendait quand je rentrais, parce qu'il avait faim. Maintenant, il m'arrive de rentrer et de retrouver abby aussi affamée que le chat. Ce sont des petits moment que j'apprécie particulièrement mais je ne saurais dire pourquoi. « T'as cours aujourd'hui? » Je lui demande alors, comme une envie d'être avec elle, de ne pas dormir tout de suite mais de profiter de cette discussion plus que matinale. Je prends place sur le canapé en la poussant un peu, vidant d'une traite mon verre. C'est bon d'être chez soi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 20 Juil - 7:56

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
Depuis quelques temps déjà, je dirais même depuis que je vis avec Johan, je ne comptais plus le nombre de soirs où je tentais tant bien que mal de rester éveillée pour l’accueillir dès qu’il rentrait. Ce soir-là, je n’avais rien trouvé de mieux que de me faire un plateau télévisé devant un des films que j’avais vu un milliard de fois : N’oublie jamais. Moi, qui savais me montrer parfois comme une personne cruelle, je fondais toujours en larmes devant ce film. Ça me donnait l’espoir d’un jour trouver un amour aussi fort. J’aurais tellement voulu qu’il s’agisse de Johan… Je ne lâcherais pas la faire. Vu mes sentiments, je ne le pouvais pas. A la suite, je me fis les deux Men In Black. Cela faisait longtemps que je ne les avais pas vus. Je fus étonnée de ne plus les apprécier autant. Je posai la barquette de plat préparé sur la table basse et m’allongeai alors sur le canapé. Le lecteur DVD affichait trois heures du matin. « Rooooh ! » Je m’ennuyai à mourir mais je voulais quand même l’attendre. Alors que je zappai, tentant bien que mal de trouver un programme potable, ce foutu Eros vint se taper l’incruste sur le canapé. J’adore les chiens mais les chats, pas tellement. Il vint se poster juste à côté de mon buste, en se blottissant contre moi. « Je ne t’aime pas trop, boule de poil, mais, au moins, tu es là pour me tenir compagnie, toi. » Je poussai un long soupir et me mis à le caresser. J’eus alors une « illumination ». « Merde, je ne t’ai pas donnée à bouffer. Allez, suis-moi. » Alors que je me hâtai pour rejoindre la cuisine, le chat prenait tout son temps. Le voyant se dandiner légèrement, ça me fit rire. Je pris une conserve de pâté pour chats, l’ouvrit avec le peu de force qu’il me restait à cette heure-ci et la mit dans la gamelle d’Eros. « Allez, déguste ça. J’compte sur toi pour ne rien rapporter à Jojo. » En effet, l’heure du repas d’Eros était plus que passé mais qu’importe. Pour une fois, j’y avais pensé ! Je retournai prendre ma place au salon. Puis, inconsciemment, je m’endormis au bout d’une heure.

Il était presque sept heures. Je dormais encore et je n’avais pas distingué que Johan était rentré. Puis, j’entendis ces paroles qui lui étaient propres. « Hey microbe, t'as nourri Eros ? » Je râlai légèrement, faisant entendre mon « Roooh » habituel. Il ne me réveillait que pour son putain de chat ! Il se foutait de moi ! « Oui, je lui ai donné à manger à ton chat ! Bonjour sinon. » Je me relevai légèrement, peinant pour ouvrir les yeux. Lorsque je le vis, un large sourire borda alors mon visage. J’étais heureuse de le voir, il m’avait manquée… Alors qu’on s’était vus il y a quelques heures… « T'as cours aujourd'hui ? » « Tu as le chic pour parler des supers sujets au réveil des gens, Jojo. » Alors qu’il s’installa à côté de moi, je me relevai et me laissai tomber de l’autre côté, c’est-à-dire sur lui. « Hmmm, t’es presque confortable. J’ai envie de… Pancakes. » J’avais voulu laisser planer le doute après cette formule. En effet, d’une certaine façon, j’avais voulu qu’il pense que j’allais lui dire que j’avais envie de lui. C’était également le cas, même dans l’état de demi-sommeil dans lequel j’étais.

Ps : C'est pourri, j'suis désolée. Ça ira mieux ensuite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 20 Juil - 13:01

« Oui, je lui ai donné à manger à ton chat ! Bonjour sinon. » Dieu merci, pour une fois qu'elle y pense ! Mon chat c'est toute ma vie, nan mais oh, c'est quand même la seule chose que je lui demande à ma petite peste, de s'en occuper un peu ! Et puis au moins, il ne passe plus ses journées tout seul le pauvre chat. La prochaine fois, faudrait que je lui demande de changer la litière, je suis sûr qu'elle va adorer ! Non, c'est pas gentil ! Mais bon, faut bien que je l'embête un peu par moment. Cela dit, il est vrai que j'aurais dû lui dire bonjour, mais le matin, après une longue nuit de travail, j'oublie souvent les bonnes manières. Comme si sourire à tous ces pourris et ces petites poufs écervelées m'avait ôté toute envie d'être agréable avec le reste du monde par la suite. Néanmoins, son sourire me redonna tout de suite goût à tout ce que j'avais pu détester jusqu'alors. « Tu as le chic pour parler des supers sujets au réveil des gens, Jojo. »  Je ne retiens pas mon sourire, l'écoutant se plaindre comme à son habitude. De part nos trains de vie totalement différent, elle se levait quand j'allais me coucher, mais dans un sens, je pense que ça nous aidait beaucoup à réussir à vivre tous les deux. Je vivais seul depuis bien trop longtemps pour ne pas percevoir les chamboulements qu'une vie à deux entraîne. Elle s'installe sur moi et ma main cherche automatiquement sa peau, un autre truc qu'elle éveille chez moi, un côté tactile. Comme si l'interdiction de coucher avec elle que je me suis imposé s'exprime par le simple fait de la toucher. Ma main rencontre alors ses cheveux blonds pour jouer avec. « Hmmm, t’es presque confortable. J’ai envie de… Pancakes. »  J'ai presque cru qu'elle me dirait qu'elle a envie de moi, quand j'vous dis que c'est une peste par moment ! Je me permets de rire et rallume une cigarette. « tu crois quand même pas que je vais t'en faire alors que je rentre du taff? » la connaissant, elle en est bien capable, peut être même d'agir comme une enfant capricieuse jusqu'à ce que je daigne lui en faire ! Mais c'est aussi ça que j'aime chez elle.

« Par contre, moi, j'ai soif » dis-je en secouant le verre vide que j'avais posé près de moi. Je savais bien que ça l'embêtait quand je faisais le macho et j'en jouais souvent. Ainsi, je repose le verre à mes côtés et reprends « Il doit y avoir de la vodka sur la table de la cuisine, tu n'as qu'à faire ton travail de femme et m'en servir un ! Je t'en aurais bien proposé un mais tu es bien trop jeune pour boire, ça serait irresponsable de ma part! » Je ris. J'attends qu'elle se fache ou quelque chose du genre. L'embêter était tout ce que je pouvais faire. Je ne savais jamais vraiment comment me comporter avec elle. Comment faire quand vous vivez sous le même toit que la personne que vous désirez le plus et que vous ne pouvez la toucher ? Le problème ne vient même pas d'elle mais de moi, je crois que je m'en veux trop d'avoir couché avec elle alors qu'elle n'était même pas majeure et depuis, je me refuse à elle. Comme une vierge qui se préserve. C'est assez paradoxale parce qu'elle doit en voir passer des nanas chez nous. Regardez comment je me mets à parler « chez nous ». C'est même plus chez moi, mais chez « nous ». Je crois bien que c'est le début de la fin et ça me donne presque le vertige. Finalement je finis par me lever, sans vraiment savoir pour quoi. « tu sais quoi ? Je vais te faire des pancakes pour me faire pardonner de t'embêter comme ça, ça te va ? »

Sans vraiment attendre sa réponse je me dirige vers la cuisine, l'abandonnant ainsi. C'était parfois une libération pour moi de ne pas la sentir contre mon corps. De cette façon, la tentation était moins grande. Eros est dans la cuisine, il se frotte à moi, je le caresse distraitement et il s'en va en miaulant comme s’il n'était pas content.


Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyMer 25 Juil - 18:51

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
Avant Johan, je n’avais pas pour habitude de coucher avec un mec différent toute la nuit. A l’époque, j’étais encore une fille rangée, intelligente même si j’aimais particulièrement faire la fête. Il fut le premier avec qui j’ai couché au bout de la première nuit. Le moins que l’on puisse dire, c’était que je n’avais pas regretté mon choix. Parfois, j’avais douté de moi en me rappelant qu’il avait couché avec moi en ne connaissant pas mon âge réel. Puis, j’avais commencé à coucher avec beaucoup d’hommes par la suite car je n’arrivais pas à me l’enlever de la tête et il refusait de m’adresser la parole car il avait découvert mon âge. Aujourd’hui, alors que je vivais avec lui, je continuais mes coucheries répétées mais mes tentatives pour l’oublier n’étaient jamais fructueuses. Je l’avais toujours dans la tête, je ne me reconnaissais plus. Il parvenait à me contrôler sans même s’en rendre compte… Il m’avait réveillée d’une façon peu commode et je n’aimais pas trop cela. Lorsque je lui avais demandé de me faire des pancakes, je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à une réponse positive. On aimait se renvoyer chier, peut-être qu’on finirait un jour par se sauter dessus après une énième embrouille de cinq minutes. Il rallume une cigarette et me crache sa fumée en pleine figure. De quoi me faire bougonner parce qu’il ne m’en a pas proposé une. Alors que je suis contre lui, il ne semble pas particulièrement à l’aise le Jojo bien qu’il se plaise à tripoter mes cheveux. « Tu crois quand même pas que je vais t'en faire alors que je rentre du taff ? » J’éclate aussitôt de rire alors que cette proximité que j’ai avec lui me ravit énormément. « Bah si ! Tu peux bien me récompenser d’avoir nourri Eros. Ou alors, j’ai une autre idée en tête pour être récompensée. » Oui, je venais d’utiliser mon ton d’allumeuse. L’autre moyen était bien évidemment de coucher avec lui mais je préférais laisser le suspens pour voir s’il avait l’esprit aussi mal placé que moi pour comprendre ce que j’attendais.

« Par contre, moi, j'ai soif. » « Oh, tu as la bouche sèche, mon chou. Attends, viens par là. » Je me relève légèrement et dépose un baiser à moitié sur sa joue et sur ses lèvres. Je le regarde droit dans les yeux, un large sourire fier sur mon visage. Je veux qu’il cède. Je n’en peux plus d’espérer tous les jours qu’il me propose de le rejoindre sous les draps. Il me rend dingue, limite malade. Je n’en peux plus de simuler des orgasmes au cours de mes parties de jambes en l’air juste parce que je sais qu’il est dans la chambre d’à côté et qu’il m’entendra. C’est malsain. Suis-je donc si repoussante à ses yeux ? C’est franchement ce que je commence à me dire. Ou alors, contrairement à mon ressenti, il ne m’a trouvée si douée que cela au cours de notre nuit endiablée. Il s’écarte pour poser son verre et ne tarde pas à parler à nouveau. « Il doit y avoir de la vodka sur la table de la cuisine, tu n'as qu'à faire ton travail de femme et m'en servir un ! Je t'en aurais bien proposé un mais tu es bien trop jeune pour boire, ça serait irresponsable de ma part ! » Aussitôt, je lui tape le torse. Oui, j’en profite un peu, c’est une excuse pour explorer très légèrement son corps sculpté qui m’attire tellement. « Je ne suis pas si jeune que cela ! Allons, remets-toi. Ce n’est pas si grave si tu n’as pas su te rendre compte que j’étais mineure la dernière fois que nous avons couché ensemble. Ca fait une éternité maintenant ! Tellement qu’aujourd’hui, je suis majeure au cas où tu l’aurais oubliée. » C’était une nouvelle occasion pour moi de lui proposer de faire de moi ce qu’il voulait. Enfin, je me gardais tout de même un droit de véto. Je ne suis pas une femme-objet et puis, les désirs sado-maso, non merci ! Mais bon franchement, je ne voyais pas Johan comme cela, fort heureusement ! Délicatement, je fais aller ma main le long de son torse. Il ne semble pas trouver cela désagréable même s’il a l’air de se crisper. Serait-il réceptif à cette très douce caresse ? Peut-être. Intérieurement, je l’espère plus que tout. Passer une nuit avec lui, ça assouvirait ENFIN mes envies. Oui, Johan est talentueux autant dans la vie que dans un lit. Je crois qu’il m’a eu dès qu’il a commencé à jongler pour me préparer un cocktail. Puis, vous savez, après une nuit dans ses bras, difficile de l’oublier. Dans l’appartement, j’avais ajouté mon grain de sel ce qui ne plaisait pas toujours à Jojo mais, après tout, j’avais également besoin de me sentir chez moi. « Tu sais quoi ? Je vais te faire des pancakes pour me faire pardonner de t'embêter comme ça, ça te va ? » Inconsciemment, je me mis à faire les gros yeux. Johan qui abdiquait, c’était extrêmement rare, surtout que cette fois-ci, je n’avais pas tellement insisté. En moins de temps qu’il ne me fallut pour réfléchir à ma réponse, il m’avait lâchement abandonnée sur le canapé. Je me laissai tomber, poussant un long soupir. Je n’en pouvais plus de cette situation, il me chauffait ou quoi ? J’avais envie de mettre toutes les chances de mon côté et de lui prendre la tête. Alors qu’il s’activait à la tâche, je partis prendre une bonne douche. Je passai par ma chambre, enfilai un soutien-gorge et une culotte propre en dentelle noire. Je me chaussai des nouvelles Louboutin que j’avais achetées, coup de folie qui m’avait coûté quasiment tout l’argent que j’avais gagné l’été dernier. Mais ça m’était quelque peu égal, j’avais ressenti le besoin de me faire plaisir. Je ne mis rien d’autre et me rendis dans la cuisine. « Alors tu en penses quoi ? » Je ne manquai pas de remarquer qu’il fut davantage attiré par mon corps et mes sous-vêtements plutôt que par mes chaussures. « Hmm hmm, je parlais de mes chaussures. Tu vois que je te fais encore de l’effet ! » J’esquissai un large sourire sur mon visage alors que je m’appuyai sur l’encadrement de la porte de la cuisine. Si là, il résistait encore, je ne voyais vraiment plus quoi faire…


PS : Je me suis peut-être un peu trop lâchée...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 27 Juil - 12:30

Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : c'est toi dont j'ai besoin, vraiment.


Alors que je fais mes pancakes je la vois se diriger vers la salle de bain, je me doute bien qu'elle va prendre une douche. Rien qu'à l'imaginer nue sous l'eau me rend limite nerveux. Putain, des nanas c'est pas ce qui manque sur terre et faut que je tombe sur elle. Ce que j'aime le plus chez elle ? Ses cheveux. Ses longs cheveux blonds que j'aime toucher, effleurer, sentir. Ses lèvres aussi, elle a les lèvres les plus douces qu'on m'ait donné de goûter. Chaque baiser est un appel au vice, un appel au laisser aller et à l'amour. L'amour ? Oui, je suis persuadé que je suis de plus en plus attaché à elle. Et ce qui me désole le plus dans un sens, c'est de voir que ce n'est pas réciproque. Je sais qu'elle me cherche, me provoque. Mais je suis certain que c'est purement sexuel. Je n'ai jamais été amoureux, jamais. Je n'ai jamais ressenti ce que je ressens maintenant. Le cœur qui s’accélère quand elle me touche, ne penser qu'à elle... alors c'est pas des conneries ce qu'on raconte ? L'amour c'est vraiment ça ? C'est un putain de mal de bide qui passe que quand l'autre est à tes côtés, uniquement lorsqu'elle te regarde et te donne cette putain impression de pas être une merde. C'est ça ? Parce que moi, j'en sais rien. C'est vrai, je pourrais coucher avec elle, profiter du fait qu'elle vive chez moi et lui faire l'amour tous les jours. Mais je peux pas. Je suis dans le flou, partagé entre le désir fou que j'éprouve pour elle et ces sentiments tout bizarres qui m'envahissent. Je pourrais peut être être fixé si je recouchais avec elle. Mais j'ai peur, qu'est-ce que je ferais quand je me rendrais compte que je suis amoureux d'elle ? Ou tout le contraire ? Ca serait encore plus destabilisant. Je suis pas habitué à ça moi. Je couche avec la nana et puis hop, adieu, à jamais, rentre chez toi pleurer dans les bras de ta meilleure amie parce que je suis un connard qui a abusé de ta confiance. Mais non, j'ai l'impression qu'avec Abby, c'est l'inverse. J'ai l'impression que c'est elle qui mène la danse, que c'est elle qui décide quand elle sera douce et tendre et quand elle décidera de m'exciter jusqu'à me pousser à bout. J'aimerais pourtant tellement ne pas vivre ça. Alva me dit souvent que je devrais me fixer en passant plus de temps avec elle, c'est peut être pour ça que j'ai accepté de faire ses foutus pancakes au lieu d'aller directement dormir.

Je finis mes pancakes et sort de mes pensées quand je vois Abby arrivée. Très légèrement vêtue. Mon cœur s'emballe, mon sang afflue de tous les côtés et mon corps se contracte. Putain, mais c'est quoi cette nana, quelle emprise elle a sur moi! J'ai l'impression d'être une bombe à retardement en permanence et qu'elle a le bouton pour me faire sauter à n'importe quel moment. « Alors tu en penses quoi ? » me demande-t-elle. Mon regard glisse sur son corps comme il aime tant le faire. Bon dieu, c'est vrai qu'elle est aussi bien foutu que ça. Me revient alors des images de notre nuit. Il a pu y avoir d'autres filles entre temps, je n'ai jamais cessé d'y penser. D'imaginer ses yeux plongeant dans les miens au lieu de ceux d'une fille dont j'ignorais le prénom. « Hmm hmm, je parlais de mes chaussures. Tu vois que je te fais encore de l’effet ! » je secoue légèrement la tête, comme pour me rappeler à l'ordre. Je regarde ses chaussures, je ne les avais jamais vu auparavant, j'en déduis qu'elles sont nouvelles. Je n'y connais rien en mode alors j'ignore de quelle marque de chaussure il s'agit, mais je ne reste pas moins insensible à leur beauté. « elles sont très jolies. » dis-je en détournant les yeux. Je pose les pancakes dans une assiette et les poses sur le plan de travail. Je suis perturbé et je suis sûr qu'elle se régale du spectacle, quelle peste elle pouvait être parfois ! Je lui souris, mais reprends la parole d'une voix peu assuré, à ma grande surprise. « tu pourrais peut être t'habiller un peu plus... ça me gêne de te voir ainsi. » je ne passe pas par quatre chemins, au moins, si elle avait pas compris qu'elle me fait de l'effet, là, c'est sur que le message est passé. J'ai d'un coup très envie de l'embrasser. En fait, j'en ai toujours envie, tout le temps, dés qu'elle rentre dans mon chant de vision, je veux regouter à ses lèvres. Le pire reste sans doute quand je rentre du travail et que je la vois endormie, elle est tellement belle et semble tellement inoffensive, comme quoi, il faut se méfier de l'eau qui dort ! Je décide de tenter, je m'avance vers elle, l'enlace et nos lèvres sont sur le point de se toucher. La tension monte. Mais si baiser il doit y avoir, les cartes sont entre ses mains. « Abby, j'ai envie de t'embrasser. Depuis des mois déjà. » je ne sais pas ce qui me pousse à lui dire ça, la fatigue, l'alcool, ou juste l'état dans lequel je suis.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 27 Juil - 13:07

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
Les pancakes, j’adorais cela mais j’avais plus l’habitude de les faire moi-même plutôt que de voir Johan les préparer. Il était vrai que j’avais choisi de me vêtir très peu après ma douche avec une petite idée dans la tête. Cela faisait des mois que nous partagions le même appartement, que je le voyais déambuler aux bras de sa pouffiasse du jour ou bien, vêtu d’un simple caleçon. Il me rendait dingue et je m’accordai toujours à faire de même. Maintes et maintes fois, je lui ai fait comprendre que je remettrai volontiers le couvert comme on dit. Cependant, il semblait focaliser sur le fait que nous avions plusieurs années d’écart. Ce n’était pas si terrible que cela. De plus, Johan me faisait devenir gaga. J’étais amoureuse de lui. J’en étais certaine car j’avais l’impression d’être malade. Puis, j’avais beau être jalouse, ça ne m’avait jamais rendu aussi dingue que quand lui se pointait avec une autre. J’en avais marre de coucher avec des hommes dont je n’avais pas vraiment envie. J’en étais arrivée au point où je me servais d’eux pour assouvir mon désir mais, après l’acte, je n’en avais jamais assez. Bah oui, ils n’étaient pas Jojo, mon Jojo, celui qui me hantait à chaque partie de jambes en l’air. Bon nombre de fois, j’avais du m’imaginer que je couchais avec lui pour parvenir à y mettre du mien pour que ça se passe bien. Oui mais j’en avais plus que marre d’imaginer et de ne jamais plus coucher avec lui au final. La tentation était là tous les jours. Moi, la fille qui se tape des mecs à la pelle, j’étais prête à me ranger pour Johan. Je dois dire que c’est inquiétant, je n’ai jamais pensé cela avant lui. J’avais peur, peur de le perdre, peur qu’on se pourrisse la vie mais j’avais surtout peur de l’aimer tellement fort que je finisse par en crever. On n’était déjà pas très loin de ce stade…

Vêtue de mon ensemble en dentelle, je paradais dans l’appartement et je semblais avoir atteint mon but en voyant le regard que me lançait Johan. A cet instant, je ne jouais plus vraiment. J’avais juste essayé de jouer cartes sur table pour qu’il se laisse aller et que je sache enfin s’il ressentait quelque chose pour moi ou si c’était à sens unique. Quitte à me prendre un râteau, j’avais tout bonnement besoin d’être fixée. Je prétextai que c’était mes chaussures qu’il fallait regarder mais il semblait si « fasciné » par le reste. « Elles sont très jolies. » J’esquissai un léger sourire et pinçai mes lèvres. Il avait paru si décontenancé quelques secondes plutôt. Comme s’il avait eu envie de me dire qu’il n’en avait rien à cirer de mes pompes. « Vu le prix, il vaut mieux qu’elles soient jolies. » Alors que je lui répondais, il tourna sur lui-même. Il devenait alors plus facile pour lui d’éviter mon regard ou peut-être cherchait-il à ne pas être attiré par mon corps ?! Je me sentais quelque peu victorieuse mais j’en avais marre de jouer avec lui. J’aurais voulu arriver dans son dos et l’enlaçai de mes bras. Cependant, je fus moi-même choquée par le manque de courage dont je pouvais faire preuve quand il s’agissait de lui. Il sembla hésitant, limite tremblotant. Je ne le reconnaissais plus, il paraissait si gêné. « Tu pourrais peut être t'habiller un peu plus... Ca me gêne de te voir ainsi. » Gêné car j’étais sa cadette et qu’il ne voulait pas se permettre de me regarder si peu vêtue. Ou gêné car il sentait qu’il allait craquer. Au fond de moi, j’avais envie de croire en la seconde version. J’aimais être à l’aise mais si ça lui était aussi inconfortable, j’étais prête à faire un effort. Je me saisis de la chemise qui traînait sur une chaise non loin de là et l’enfilais aussitôt. Il ne s’agissait pas de la mienne mais de la sienne. Il ne m’en voudrait pas. Après tout, je faisais cela pour lui. Je boutonnai consciencieusement la chemise afin de cacher un peu plus mon corps. J’aurais presque pu sortir comme cela. Je dis bien presque car la chemise a beau arrivé à la limite de mes fesses, je ne me vois pas sortir ainsi. Ayant fini ma tâche, je croise son regard et il entreprend de se rapprocher de moi. Intérieurement, je ne sais pas quoi faire, je suis limite affolée. Et si j’ai été trop loin et qu’il décide de me foutre dehors lui aussi ? Il m’enlace et je comprends que ce n’est pas du tout ce qu’il a en tête. Quand il pose ses mains sur moi, je sens un léger frisson parcourir mon échine. Ainsi, c’est cela que ça fait quand celui qu’on aime se décide enfin à nous toucher. J’enroule mes bras autour de son cou, je me sens minuscule tout à coup. J’ai peut-être de l’emprise sur lui mais il en a également sur moi. Bien plus qu’il ne le croit et bien plus que je ne serais prête à l’avouer. « Abby, j'ai envie de t'embrasser. Depuis des mois déjà. » Je pousse un soupir de soulagement. J’ai l’impression de revivre à ses simples mots. Comme ça fait du bien de se sentir désirée autant que l’on peut désirer la personne. « Il était temps. » Je lui souris légèrement et pose mes lèvres contre les siennes. Le baiser se veut violent, fougueux, passionnel. Les esprits s’échauffent ici. Après plusieurs secondes d’échange, je me décide à interrompre le baiser, totalement à bout de souffle. Je l’embrasse de nouveau de façon plus posée, plus tendre. La rage des retrouvailles a laissé place à de la tendresse et à une certaine envie d’en profiter. « J’ai cru que tu ne te déciderais jamais… Ou alors, que tu ne voulais vraiment plus de moi, Johan ! » Je délie mes mains derrière son cou et lui caresse délicatement la joue. Un sourire aux lèvres, je pose mon front contre le sien, fermant les yeux comme pour profiter de l’instant et en mémoriser le moindre détail.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 27 Juil - 14:46

Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : c'est toi dont j'ai besoin, vraiment.


Son souffle caresse mes lèvres et je sens que mon cœur veut se faire la belle. Il n'a qu'une envie c'est de quitter mon corps pour avoir plus de place pour battre. « Il était temps. » me dit-elle. Je souris et déjà, ses lèvres se posent contre les miennes. Notre baiser est intense, un des plus intenses de ma vie, sans aucun doute. Alors c'est ça, un baiser d'amour ? C'est ça un véritable baiser ? J'aimerais que cela ne cesse jamais ou alors qu'elle me laisse l'embrasser ainsi chaque fois que je le désire. Notre échange prend finalement fin, comme un poids qu'on vient de m'ôter des épaules, enfin, oui ENFIN, je sais qu'elle ne me repoussera pas. Ses lèvres viennent chercher les miennes de façon plus tendre, plus douce. Si elle savait depuis combien de temps j'attends ça, depuis combien de temps je rêve de sentir à nouveau ses douces lèvres contre les miennes, de sentir cette chaleur monter et me faire tourner la tête. Abby est mieux que toute les drogues. Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... comme dirait un certain film dont je ne citerais pas le nom. Et pourtant, je m'y connais en drogues, en ivresse et en plaisir en tout genre, et cette nana, elle est mieux que tout. Elle peut me faire vivre juste en un regard. « J’ai cru que tu ne te déciderais jamais… Ou alors, que tu ne voulais vraiment plus de moi, Johan ! » Que je ne voulais plus d'elle ? Je ne peux cacher ma surprise. Je me retiens chaque fois qu'elle est près de moi, mais ce qu'elle a pris pour un manque de désir, n'était rien d'autre qu'une perte de contrôle caché. Je souris un peu bêtement, c'est ce que j'aime aussi chez elle, le Johan qu'elle fait ressortir. Loin du connard qui drague n'importe quelle fille, loin du serveur un peu trop dragueur, loin du looser qui a raté sa vie. Elle me fait me sentir important, dans ses yeux, j'ai vraiment l'impression qu'elle me regarde, pas avec fierté mais avec cette étincelle qui me fait me sentir différent. Je l'ai étudié souvent auprès des autres hommes, jamais, jamais, elle ne les regarde comme moi, jamais elle ne les embrasse comme elle vient de m'embrasser, jamais devant moi en tout cas. J'entendais souvent des bruits de sa chambre mais je me demandais toujours si elle ne simulait pas. C'était peut être un peu trop. Trop surjoué par rapport aux doux soupirs qu'elle avait lâché au creux de mon oreille des mois plus tôt.

« je veux de toi depuis le premier jour. » son front contre le mien, comme ça, coupés du monde. Juste elle et moi, ce dont j'ai toujours secrètement rêvé. Alors, plus rien ne compte, plus aucune des filles que j'ai pu baisé jusqu'alors n'a d'importance, il n'y a qu'elle. Comme si elle venait de rentrer dans ma bulle et qu'on y était seulement tous les deux. Même Eros n'aurait pu briser cette osmose parfaite. Avec pour fond, la mélodie de nos cœurs. « et encore plus depuis qu'on a couché ensemble. Mais tu sais... » je m'arrête. Retour à la réalité. On s'est juste embrassés, on s'est pas promis fidélité ou même d'être ensemble. Juste un baiser, qu'est-ce que ça peut signifier pour elle ? Si ce baiser a éclairé ma situation, qu'en est-il pour elle ? Souhaite-t-elle seulement continuer à coucher avec moi ? Et n'est-il pas prématuré de parler de sentiments maintenant. Je ferme doucement les yeux, inspire profondément pour ressentir son odeur encore plus intensément. Je l'embrasse à nouveau, presque maladroitement. « Mais tu sais, tes pancakes vont refroidir. » oui, j'ai le don pour casser l'ambiance, mais mon courage m'abandonne et je ne peux rien lui avouer maintenant il est trop tôt. Un nouveau baiser et je me détache d'elle pour qu'elle puisse déjeuner convenablement. Je me sers un autre verre de vodka, ça fera peut être venir le courage.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyVen 27 Juil - 16:59

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
D’une certaine manière, j’avais l’impression de revivre maintenant que nous nous étions embrassés. Je n’avais cessé d’imaginer ce moment-là mais je ne l’avais pas vu comme ça. Ca me convenait tout à fait. Ainsi, c’était peut-être pour cela que Johan était aux petits soins en ce moment. Enfin bref, je ne voulais pas me monter le bourrichon pour rien non plus. J’avais fait ça trop souvent auparavant. J’avais bien trop peur de réitérer mes erreurs du passé, de redevenir naïve parce que je m’imaginais qu’il m’aimait. Non, je n’étais plus prête à supporter les infidélités. Pour moi, si on se disait « on est ensemble », plus personne d’autre ne comptait. C’était quelque chose de primordial pour moi. J’avais peur qu’on se détruise en sortant ensemble… Ouh la, mais je pars loin. Ni moi ni lui n’avons parlé d’une quelconque relation sur le long terme. Dommage. Alors que j’étais partie dans mes pensées, Johan m’en sortit en répondant à mes précédentes questions. « Je veux de toi depuis le premier jour. » Cela me soutira un sourire, plus heureuse que jamais. Je réalisai enfin à quel point ça faisait du bien d’entendre ces choses-là. Je devenais limite gâteau mais c’était tout lui cela. Il faisait ressortir le meilleur de moi. Il n’y avait qu’avec lui et Julie que j’étais vraiment moi. Que je n’étais plus cette catin superficielle, qui poussait des gueulantes incessantes même si je restais jalouse et possessive. A ses côtés, je me sentais toujours apaisée, en sécurité. Ce n’était pas parce qu’il était plus âgé mais parce que je l’aimais. Cela ne faisait aucun doute pour moi mais aurais-je seulement la force d’aborder le sujet ?! Je craignais qu’on s’embrouille. Nous étions quasi-novices dans ce genre de situation. Je ne voulais pas risquer de tout gâcher non plus. J’avais envie de profiter de l’instant présent. « Ça me rassure car moi aussi. Pourtant, j’ai bien essayé de te le faire comprendre à maintes reprises. Je ne sais pas trop ce qui te retenait et je crois que je préfère ne pas savoir. » Je pinçai légèrement les lèvres. Tout ce que j’avais voulu, c’était l’avoir lu. Il était le seul qui me hantait. Le seul qui avait une emprise sur moi alors qu’il ne le cherchait pas. Le seul à faire naître ce genre de sentiments en moi. Le seul à me faire oublier tous les autres que j’ai pu me taper. Les autres n’avaient eu aucune importance. Oui, je n’étais pas d’un naturel démonstratif quand je couchais avec un homme mais il fallait bien que je rende dingue Johan d’une façon ou d’une autre. Lui, il savait que j’étais discrète quand j’appréciais cela. Les autres n’en avaient aucune idée, ce qui signifiait qu’ils ne me connaissaient pas du tout. « Et encore plus depuis qu'on a couché ensemble. Mais tu sais... » « Je ne devais pas être nulle. Ou alors, t’étais tellement bon que t’as pas pu oublier. » J’eus un léger rire. « Je dis ça en plaisantant mais tu crois vraiment que j’ai pu oublier cette soirée-là ?! » Je plongeais alors mon regard dans le sien. Il n’avait pas fini sa phrase et j’attendais la suite avec impatience. Il ferme alors les yeux. Cherche-t-il ses mots ou veut-il s’imprégner de chaque détail comme je l’ai fait ? Je n’en sais rien et je ne le saurais probablement jamais. Il m’embrasse et j’ai l’impression que je n’ai même pas le temps d’en profiter tellement c’est furtif. Non ! Pourquoi redevient-il distant ?! « Mais tu sais, tes pancakes vont refroidir. » Je ne tarde pas à lâcher un soupir, blasée. Il doit plaisanter là. Pourquoi il fait ça ! Je toussote légèrement et il s’éloigne de moi. « T’es d’un chic, c’est fou ! » Oui, j’étais dégoutée mais je m’assois sur le tabouret et j’me retiens de dire ce que j’ai envie de dire. J’ai envie d’lui balancer que je l’aime, que je mérite qu’il se comporte un peu mieux mais je n’en ai pas la force. Je refuse de m’engueuler avec lui. On s’engueulera bien assez tôt, j’nous connais. J’approche l’assiette de pancakes de moi puis remarque que j’ai oublié de quoi les garnir. Je me lève, ouvre le frigidaire, en sort le sirop d’érable et me rassoit. Je garnis généreusement mes pancakes et commence à les dévorer. Telle une gamine que je suis peut-être encore parfois. Lui, il boit son verre de vodka et je peste intérieurement. Finissant ma bouchée, je lâche : « On va la jouer comme ça encore longtemps, Johan ?! J’en ai un peu marre, j’dois te dire. » Je le regarde, ma fourchette à la main. Il a d’la chance que je l’aime parce que j’crois que j’aurais pu lui jeter à la figure. Je prends sa bouteille de vodka, bois au goulot et la repose sur le comptoir. Il n’aime pas quand j’fais ça et moi, j’aime pas quand il change de sujet quand on a une discussion sérieuse. « J’en ai marre. Marre de faire la bourrique. Marre de draguer n’importe qui pour n’pas penser à toi mais ça, t’en sais rien. Ou plutôt, tu ne veux pas savoir. » Et voilà, j'me suis encore ratée ! J'suis irritée alors que je pourrais parler de ça posément. Oui sauf que posément, c’est encore plus difficile à dire. Parce que je n'ai pas l’habitude. Et oui, c’est jamais MOI qui tombe amoureuse d’habitude ! Je claque ma fourchette sur mon assiette, pousse cette dernière et me lève parce que là, j'ai plus trop faim. Bordel ! Ça fait un mal de chien ! Je fais les cent pas dans la cuisine pendant que lui, il savoure sa vodka. Parfait !
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptySam 28 Juil - 15:52

Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : c'est toi dont j'ai besoin, vraiment.


« T’es d’un chic, c’est fou ! » je souris discrètement, j'étais sûr qu'elle réagirait de la sorte. Elle s'installe pour manger ses pancakes, puis se relève, va chercher le sirop d'érable et enfin les savoure. Je bois mon verre sans rien dire et le silence devient vite pesant, je vais alors chercher rapidement mes cigarettes, comme pour me sentir plus à l'aise. Je les pose sur le plan de travail, sentant le manque de nicotine se faire plus présent. Je soupire discrètement et je la regarde manger. J'arrive même à la trouver belle quand elle mange des pancakes. « On va la jouer comme ça encore longtemps, Johan ?! J’en ai un peu marre, j’dois te dire.  » elle me regarde et je ne sais pas quoi dire. Je ne sais pas quoi faire. Que faut-il dire dans ce genre de situation ? Quels sont les mots qu'elle attends ? J'aimerais tellement être télépathe par moment, pour l'entendre pester contre moi et pouvoir la comprendre enfin. Elle attrape ma bouteille de vodka et bois au goulot, je déteste quand elle fait ceci. En fait, je déteste quand tout le monde fait ça, mais encore plus quand c'est elle. Je trouve cela bien trop vulgaire pour une demoiselle de boire ainsi. Prendre un verre c'est pas la mer à boire, si ? En soirée, ça passe, quand tout le monde est déchiré on en arrive vite à cet extrême, mais là, il n'y a qu'elle et moi. Aucune autre personne pour nous sauver de cette situation embarrassante, personne pour interrompre notre conversation. Rien. Le vide et nous. Et d'un coup je comprends que c'est comme ça que ça doit être. Nous. Ce putain de nous qu'on ne forme pas. C'est vrai ça, les gens parlent souvent d'elle ou de moi, mais jamais comme d'un ensemble. Jamais comme une évidence. Je ne sais pas quoi dire et j'ai l'impression que ça fait une heure que je n'ai pas décroché un mot alors qu'il s'est écoulé seulement une minute ou deux tout au plus. Abby reprends la parole, je la regarde, l'écoute, l'entends. « J’en ai marre. Marre de faire la bourrique. Marre de draguer n’importe qui pour n’pas penser à toi mais ça, t’en sais rien. Ou plutôt, tu ne veux pas savoir.  » non ! J'en sais rien, c'est tout ! J'ai envie de lui crier dessus tout d'un coup, de l'attraper, de la secouer et de lui dire qu'elle me fait mal chaque fois qu'elle rentre dans MON appartement au bras d'un p'tit con ou d'un connard trop vieux ! Qu'elle me tue chaque fois que je la vois collée à un autre quand je rêve qu'elle ne veuille que mes bras. Mes bras qui seraient parfait pour l’accueillir chaque jours qu'il nous serait donné. Mes bras qui ne réclament que son corps, que sa putain de présence. Cette rage intérieur me surprends. M'ouvre sans doute les yeux. « et j'en ai marre de te voir faire défiler des mecs ici, marre d'avoir l'impression d'être celui vers qui tu viens quand tu as besoin d'affection que tu ne trouves pas ailleurs. Je ne joue pas moi, Abby. Je n'ai jamais joué avec toi, je n'essaye jamais de te faire craquer parce que ce que je veux moi... » je me coupe, comme sans voix. Et la suite alors ? Pourquoi ça sort pas ? Pourquoi je peux pas lui dire ce que je veux moi, c'est elle, tout entière. Pas juste son corps quelques nuits, nan, c'est elle que je veux. Je veux supporter son sale caractère, l'entendre me crier dessus encore et encore, qu'on se chamaille et qu'on s'aime. Je la sens suspendu à mes lèvres, comme attendant la suite. Je prends une grande respiration. « ce que je veux moi Abby, c'est toi. » je me resserre un verre de vodka que je bois d'une traite, ma meilleure amie dans les moments de stress. Je crois qu'elle sait que je la désire, que je la veux. Mais c'est pas ça que j'essaye de lui dire, pas ça que je veux qu'elle comprenne. « mais le truc que tu comprends pas, c'est que j'veux pas coucher avec toi. Enfin si, mais pas seulement. Bien sur que tu me rend fou, que je repense sans cesse à notre nuit. Mais ce que je veux moi, c'est être celui qui te tiens la main dehors. Celui avec qui sortira et dont tu seras fière parce qu'on pourrait être heureux putain ! » et voilà, c'était dit. Maladroitement sûrement mais j'ai tout lâché. Je sens mon ventre se nouer, comme terrorisé par la réponse qui pourrait me tomber dessus. Voilà ce dont j'ai peur depuis si longtemps : qu'elle ne veuille que coucher avec moi. Même si ça n'aurait pas de sens à la vue de ses paroles précédente.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptySam 28 Juil - 16:57

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
J’avais perdu mon sang froid, encore et toujours mais ne comprenait-il donc pas que si je pétais aussi facilement un câble quand il était là, c’était parce que je tenais tellement à lui que ça me faisait peur ?! Putain, les mecs et les femmes ! Une vraie énigme pour l’autre sexe ! Alors que je ruminai, que je gueulai, que je marchai telle une furie dans la cuisine - tellement petite que je manquais presque de lui marcher dessus à chaque aller et retour – lui, il restait silencieux. J’en avais ras-le-bol de ces silences incessants. On arrivait tant à se parler avant. Avant que ces sentiments que je connaissais si mal naissent en moi. Moi aussi, je ne me voyais pas sans lui mais ce genre de choses est tellement difficile à dire. J’ai l’impression que je vais crever à chaque fois que j’pense à lui faire part de ce que je ressens. Lui comme moi ne sommes pas doués pour ce genre de discussion et c’est bien ce qui complique encore davantage la situation. Puis, d’un coup, au moment où je m’y attends le moins, il éclate. « Et j'en ai marre de te voir faire défiler des mecs ici, marre d'avoir l'impression d'être celui vers qui tu viens quand tu as besoin d'affection que tu ne trouves pas ailleurs. Je ne joue pas moi, Abby. Je n'ai jamais joué avec toi, je n'essaye jamais de te faire craquer parce que ce que je veux moi... » Bordel ! Va-t-il un jour être capable de finir ses phrases ? Je le toise. Suspendue à ses lèvres. Attendant la suite de sa phrase. Il n’imagine pas à quel point ses mots me paraissent importants en cet instant. En effet, cette discussion pourrait tout changer entre nous. En fait, j’avais secrètement envie qu’elle change tout ! Oui, je faisais tout ce qui l’énervait mais c’était pour qu’il réagisse, qu’il sorte de la torpeur dans laquelle il se terre. Alors que je le regarde toujours, je le vois prendre une grande inspiration. Comme si ce qu’il s’apprêtait à me dire était tellement gros qu’il n’était pas certain de parvenir à le sortir. « Ce que je veux moi Abby, c'est toi. » Mon Dieu ! Je n’avais jamais imaginé à quel point ces mots pourraient me faire du bien. Inconsciemment, j’esquissai un léger sourire. Puis, je tentai de me raviser. Je ne voulais pas qu’il s’imagine que je jouais encore, que je ne le croyais pas ou que ça m’amusait simplement qu’il soit attaché à moi. Je me mords la lèvre inférieure. Les émotions se bouleversent en moi. J’ai envie de pousser un cri de victoire, de lui sauter dans les bras mais je reste stoïque. C’était comme si je n’étais plus maîtresse de mon corps. Ce devait être le choc qui me mettait dans cet état-là. « Mais le truc que tu comprends pas, c'est que j'veux pas coucher avec toi. Enfin si, mais pas seulement. Bien sur que tu me rend fou, que je repense sans cesse à notre nuit. Mais ce que je veux moi, c'est être celui qui te tiens la main dehors. Celui avec qui sortira et dont tu seras fière parce qu'on pourrait être heureux putain ! » Il s’embrouille et je le trouve terriblement adorable à ce moment-ci. Je m’approche de lui, j’essaye de paraître douce et compréhensive. Je le regarde tout au long de mon chemin vers lui. On dirait presque qu’il cherche un endroit pour se cacher. La vodka. La vodka. La vodka ! J’crois bien que c’est sa drogue, ce truc. Alors qu’il détourne le regard, je me colle à lui, le bloquant entre le mur et mon corps. « Là, j’suis certaine que tu ne partiras pas. » Je lui offre un sourire rassurant alors que je pose une main sur son torse et une autre sur sa joue. Il semble soudainement apaisé. Je dois dire que j’ai réussi à me relaxer un peu plus moi aussi. Il reste silencieux alors que nos yeux se scrutent. « Ecoute, moi aussi c’est ce que je veux. Moi aussi, je veux qu’un jour, tu sois fier d’être avec moi. J’ai simplement peur de ce qu’il pourrait arriver. Tu as su prendre une place tellement importante que je ne sais pas trop comment gérer ça. Tu as fait naître des sentiments nouveaux en moi, des sentiments que je pensais ne jamais éprouver. Je… » Et voilà que je devenais celle qui était incapable de parler. « Je crois que… Que j’suis amoureuse de toi et ça, c’est pas une plaisanterie. Sois-en sûr ! Je serais incapable de te mentir sur un truc pareil. J’en peux plus de te voir avec une autre alors que la seule chose que j’voudrais, c’est être avec toi. » J’ai envie de pleurer. Non, non, non, Abby ! Ne te montres pas dans un moment de faiblesse. Ne lui fais pas ça. Tu as réussi à dire ce que tu avais sur le cœur mais ne lui montres pas trop à quel point ça t’affecte et c’est important pour toi. Je pince mes lèvres, ferme les yeux pour retenir mes larmes et inspire profondément. Je rouvre les yeux, comme si l’émotion qui planait dans l’air ne m’affectait plus autant. « Je ne veux pas me contenter de coucher avec toi… J’préfère encore déménager et ne plus te parler plutôt que d’avoir à me contenter d’une relation uniquement basée sur le sexe avec toi. » Je plongeai à nouveau mon regard dans le sien pour appuyer mes paroles et tenter de le convaincre. Je n’avais plus rien à perdre. Sauf lui…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyDim 29 Juil - 15:21

Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : c'est toi dont j'ai besoin, vraiment.


Elle s'approche de moi, d'un pas qui se veut des moins agressif possible. Je ne bronche pas, ignorant ce qu'elle s'apprête à faire. Notre petit jeu aurait pu durer longtemps, c'est vrai. On aurait pu continuer à vivre ensemble comme deux idiots qui se refusent d'admettre qu'ils peuvent avoir ce qu'il désire le plus. J'aurais pu continuer à amener des filles discrètement à la maison et elle, elle aurait pu continuer à me montrer combien j'étais hors de contrôle quand elle ramène des mecs. Il y a ce genre de situation où tu cherches à garder par tous les moyens ton sang froid et au final, tu n'y arrives pas. Je ne pouvais pas, chaque fois qu'elle ramenait un nouveau mec, je ne pouvais m'empêcher de me montrer désagréable. Je pense que ça aurait été différent si elle avait eu un petit ami, un seul garçon dans sa vie que je verrais peut être souvent, mais je crois que j'aurais accepté, ça m'aurait prouvé qu'elle était heureuse et je n'aurais pas insisté mais je ne suis pas dupe, si on changeait autant de partenaires, c'est parce qu'on arrivait pas à en trouvait un qui conviennent. Je me retrouve bloqué contre le mur. La différence est flagrante, le mur semble si froid par rapport à sa peau, ses bras semblent brûlant contre ma peau et je comprends que c'est sans doute dans ma tête tout ça. « Là, j'suis certaine que tu ne partiras pas. » me dit-elle alors. Je souris, si elle savait comme ce contact me rassure, si elle savait comme je n'ai pas envie de bouger, mais juste de profiter de son corps contre le mien. L'inconvénient quand on tombe amoureux, c'est sans doute qu'on se contente de peu, sa main qui effleure la mienne, une caresse dans le cou, son souffle tout près de moi. C'est ça aussi aimer, savoir apprécier tout ce que donne l'autre et s'en contenter. Sa main sur mon torse me rend presque fébrile et la seconde sur ma joue me rassure. Voilà ce qu'elle est, l'objet de désir mais aussi le réconfort, l'anti-douleur, mon aspirine personnelle. L'ambiance semble moins tendu qu'auparavant et je dois dire que ça me fait du bien, les mots sont sortis et je me sens drôlement apaisé par ses simples mains sur moi. Je la regarde, elle me regarde. Et je ne dis rien, attendrait-elle un mot de ma part ? Je l'ignore. « Ecoute, moi aussi c’est ce que je veux. Moi aussi, je veux qu’un jour, tu sois fier d’être avec moi. J’ai simplement peur de ce qu’il pourrait arriver. Tu as su prendre une place tellement importante que je ne sais pas trop comment gérer ça. Tu as fait naître des sentiments nouveaux en moi, des sentiments que je pensais ne jamais éprouver. Je…  » Tout pareil. Voilà ce que j'ai envie de lui dire. Saurions-nous vraiment être heureux ensemble ? N'arriverions-nous pas à nous détruire ? Chacun connaissant le passé fulgureux de l'autre, la jalousie ne serait elle pas destructrice ? Comment deux personnes qui on sali, hait, méprisé, maltraité et j'en passe, d'autres cœurs pourraient-ils s'aimer d'un amour des plus purs ? Je reste à mon tour suspendu à ses lèvres, attendant la suite comme un enfant qui attends le père Noël. Je comprends alors ce qu'elle a pu ressentir quelques minutes auparavant, peu avant ma confidence. « Je crois que… Que j’suis amoureuse de toi et ça, c’est pas une plaisanterie. Sois-en sûr ! Je serais incapable de te mentir sur un truc pareil. J’en peux plus de te voir avec une autre alors que la seule chose que j’voudrais, c’est être avec toi.  » mon cœur loupe un battement et je me crois soudainement dans un film. Elle semble perdre pied elle aussi, comme sous le choc de sa propre révélation. Quand on enfouit trop longtemps des sentiments, est-il normal qu'ils fassent si mal en sortant ? Mal, c'est pas le mot juste, mais ils font des ravages émotionnels. Je suis muet, comme si tout ce qu'elle disait ne m'atteins pas mais au contraire. Je garde tout, tout pour moi. Je mets tout ça dans un coin de ma tête pour ne jamais oublier un seul des mots qu'elle vient de prononcer. « je crois que je suis amoureuse de toi. » je l'ai rêvé bien souvent, me réveillant toujours seul. Mais là, je ne dors pas, je suis bien là et elle se trouve belle et bien devant mes yeux. Elle pince ses lèvres, une habitude qu'elle a et qui la rend deux fois plus mignonne. Ses yeux se ferment lentement et je profite du spectacle qu'elle m'offre. Elle semble tellement fragile et douce, comme si on venait de lui ôter son armure. Mon silence m'apaise, je n'aime pas vraiment parler même si des fois, je devrais le faire plus souvent. Je suis juste perdu. Il y a une heure, nous étions des colocataires, et maintenant, on se déclare notre amour. « Je ne veux pas me contenter de coucher avec toi… J’préfère encore déménager et ne plus te parler plutôt que d’avoir à me contenter d’une relation uniquement basée sur le sexe avec toi.  » ses yeux se plongent dans les miens et j'y vois toute la sincérité du monde. Je suis sans voix, incapable d'articuler quoi que ce soit. J'entrouvre les lèvres mais rien ne sort. Bon dieu, quelle situation embarrassante. Mais je suis content, vraiment heureux de ce qu'elle vient de me dire. Mon cerveau a juste reçu trop d'informations à la seconde.

« Amoureuse tu dis? » c'est une réflexion que je voulais me faire à moi même mais c'est sorti. Je suis comme un enfant à qui on essaye d'expliquer le décès de ses parents sans lui faire de peine. Je ne sais pas, que dire ? Que faire ? Je la serre dans mes bras, si fort que je crois que j'aurais pu la briser en deux. Je respire calmement et je me sens apaisé immédiatement. Je me dégage néanmoins, nerveux de cette proximité qui m'empêche de réfléchir. «  je ne sais pas ce que je ressens, Abby. En fait, j'ai jamais ressenti ça pour personne avant toi. Je me disais que l'amour et tout ces trucs à la con, c'était juste pour donner de l'espoir aux gens. Et j'avais pas tord. Avant toi, y avait rien. Aujourd'hui, j'ai de l'espoir. » lui dire que je suis amoureux ? Comment pourrais-je si moi même je ne sais pas ce que ça fait ? Bien sur, j'imagine que c'est ça. Ce besoin permanent de contact, trouvé toutes les autres filles tellement fades par rapport à elle. Je crois bien que c'est ça aimer. « Mais je crois bien que je suis totalement fou de toi. » ça oui, j'en étais sûr. Tout me ramène à elle. Parfois, je vois des pubs à la télé et telles ou telles choses me rappellent quelque chose d'Abby. J'allume une cigarette, continue de la regarder et décide de prendre la parole à nouveau. « tu sais, si on m'avait dit en te présentant à moi : regarde Johan, c'est la fille qui va te rendre complètement dingue d'ici quelques mois. Je crois que je me serais sauvé en courant. Mais je veux plus fuir, je veux plus courir pour pas qu'on s'attache à moi. J'ai juste besoin de toi. Tu te rends pas compte. J'ai besoin de toi, tout le temps, c'est constant. Et je crois que si tu ne vivais pas ici, je serais tout le temps en bas de chez toi à espérer t’apercevoir. » je m'emmêle, raconte n'importe quoi, mais voilà ce qu'elle est capable de déclencher chez moi. J'écrase ma cigarette consumée à la moitié à peine. M'avance vers elle et l'embrasse avec tout l'amour que j'emmagasine depuis des mois. Le baiser n'est pas long et quelque peu maladroit. Je suis pourtant si à l'aise en tant normal avec les filles, mais avec Abby je ne suis jamais sur de rien, c'est mon combat. Je dois me battre constamment pour savoir ce qu'elle ressent, pour essayer de percevoir quelque chose ou juste pour attirer son attention avec des poufs à mon bras. « Je t'aime. » comme un souffle, mon front contre le sien, ces mots sortent naturellement. Comme une promesse, une putain de promesse que je me fous pas d'elle. À mon tour j'essaye de lui montrer ma sincérité en la regardant droit dans les yeux.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyLun 30 Juil - 11:48

est-ce que tu entends ? le bruit de nos cœurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. ◘ ft. johan
J’avais enfin lâché la bombe mais j’avais aussitôt un terrible mal de ventre. Il me voulait pour lui mais rien ne prouvait que lui aussi était amoureux. En effet, il s’gait là d’un bien grand mot, surtout pour nous deux qui ne sommes pas du tout qualifié en la matière. « Amoureuse tu dis ? » Alors que j’étais sûre de moi il y a tout juste de deux minutes, quand il me demanda cela, je me remis à réfléchir. Etais-je donc vraiment amoureuse de lui ou je tenais juste énormément à sa compagnie ? Non, pour moi, il n’y avait aucun doute. Je l’aimais même si ça me faisait flipper. C’est soulant quand on ne sait plus mettre des mots sur ses sentiments. « Oui, je crois que oui… » Je le regarde, en attente tout comme inquiète. Il se dégage de mes bras aussitôt et je ne peux m’empêcher de penser au pire. Avais-je tout mis en péril en lui exprimant mes sentiments ? « Je ne sais pas ce que je ressens, Abby. En fait, j'ai jamais ressenti ça pour personne avant toi. Je me disais que l'amour et tous ces trucs à la con, c'était juste pour donner de l'espoir aux gens. Et j'avais pas tort. Avant toi, y avait rien. Aujourd'hui, j'ai de l'espoir. » Ses paroles me firent sourire. D’un hochement, j’acquiesçai presque inconsciemment. Oui, je pensais exactement comme lui. Avant lui, c’était le néant. Je cherchais juste à prendre du plaisir sans jamais tomber amoureuse ou même vouloir rester amis avec mes conquêtes. Les seuls avec qui je gardais le contact, c’était surtout parce qu’on avait été amis avant de partager un lit. Johan avait été l’exception parmi tant d’autres. Une nuit ensemble alors qu’on se connaissait et ma vie fut aussitôt bouleversée. Je ne suis pas tombée amoureuse illico mais c’est quand il m’a dit qu’il ne voulait plus me revoir car j’avais menti sur mon âge que j’ai réalisé que je tenais à lui bien plus que de raisons. Il n’était pas le premier à qui j’avais menti sur mon âge mais il était le premier que je me refusais de perdre à cause de mes conneries. Ce qui faisait toute la différence ! Alors que je repensais à tout cela et que lui réfléchissait, il finit par reprendre la parole. « Mais je crois bien que je suis totalement fou de toi. » Si je m’étais écoutée, je crois bien que j’aurais pu lui sauter dans les bras mais je refusais qu’il me voit comme une gamine. J’avais dix-huit ans, il en avait vingt-quatre. Cette situation avait posé parfois quelques problèmes d’incompréhension mais je m’efforçais d’être plus mature et plus réfléchie dans mes actes à présent. Avait-il fait toute la différence ? Je crois bien que oui. Il allume sa cigarette et je ne peux m’empêcher de penser qu’il se bousille la santé. Oui, je fume mais uniquement en soirée, uniquement avec lui en somme. Il les enchaîne à tire larigot et je suis toujours en train de me retenir de lui arracher du bec. Après tout, c’est sa vie. Il n’a pas besoin de moi pour le guider. C’est plutôt moi qui ai besoin de lui. « Tu sais, si on m'avait dit en te présentant à moi : regarde Johan, c'est la fille qui va te rendre complètement dingue d'ici quelques mois. Je crois que je me serais sauvé en courant. Mais je veux plus fuir, je veux plus courir pour pas qu'on s'attache à moi. J'ai juste besoin de toi. Tu te rends pas compte. J'ai besoin de toi, tout le temps, c'est constant. Et je crois que si tu ne vivais pas ici, je serais tout le temps en bas de chez toi à espérer t’apercevoir. » La première partie de sa prise de parole me fit rire. Il était clair que moi aussi, j’aurais foutu le camp si j’avais su. Pourtant, ça faisait tellement de bien d’aimer. La suite me toucha plus que je ne l’aurais cru. C’était un tel soulagement de savoir qu’il tenait presque autant à moi que je tenais à lui. « Tu sais bien que moi aussi, je serais partie. Moi aussi, j’ai besoin de toi et sûrement bien plus que de raisons. Et non, je vis là et heureusement que tu as été là pour moi sinon, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Tu es devenu mon point d’ancrage, celui à qui je me raccroche quand ça ne va pas et celui à qui je pense pour me remonter le moral. » Nous faisions des exploits fulgurants. Moi qui avait cru que nous ne serions jamais capables d’avoir une discussion pareille, je me sentais soulagée. Après ses mots, il m’embrasse avec une tendresse que je ne lui connaissais pas. Il n’est pas sûr de lui en ma présence ? Il en est de même pour moi mais c’est simplement à cause de nos sentiments nouveaux et embrouillés, de la découverte de l’inconnu. Je ne doute pas que les choses s’amélioreront petit à petit. Après le baiser, il est resté proche de moi et j’ai gardé une main sur son bras. « Je t'aime. » Souffle coupé, cœur désorienté. J’ai l’impression d’étouffer à ces mots. C’est la première fois qu’un garçon me dit cela et c’est dingue ce que ça fait du bien. Moi aussi, je l’aime mais je ne me sens pas encore capable de prononcer les trois mots fatidiques. Je lui ai dit que j’étais amoureuse, ce qui signifie la même chose pour moi. Nos fronts joints, il plonge son regard dans le mien et je comprends sans nul doute qu’il ne plaisante pas, qu’il est sincère malgré tout ce que ça lui coûte de me dire cela. J’esquisse un sourire, lâche un « Moi aussi » et l’embrasse à nouveau. J’ai l’impression que je serais capable de faire ça tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes si cela était possible. Nos langues se frôlent presque timidement et le baiser s’arrête finalement. Inquiète de nos capacités à rester fidèles car ça ne nous connaît pas tellement, j’ose lui poser la question ce qu’il doit se poser aussi. « Que va-t-on faire ? Qu’en est-il de « nous » maintenant ? » Puis, j’ai à nouveau peur de ce qu’il va dire. Oui, il veut se promener main dans la main dans la rue avec moi pour montrer à tout le monde que nous sommes ensemble mais cela signifie-t-il pour autant qu’il est capable de se limiter à moi, pour seule conquête ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. EmptyDim 5 Aoû - 15:28

Fuir, toujours, et courir sans relâche. Et puis, un jour, s'arrêter pour dire à quelqu'un, en le regardant droit dans les yeux : c'est toi dont j'ai besoin, vraiment.


« Tu sais bien que moi aussi, je serais partie. Moi aussi, j’ai besoin de toi et sûrement bien plus que de raisons. Et non, je vis là et heureusement que tu as été là pour moi sinon, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Tu es devenu mon point d’ancrage, celui à qui je me raccroche quand ça ne va pas et celui à qui je pense pour me remonter le moral. » Il y a de ces phrases qui font du bien. Qui te prouve que ta vie n'est pas autant de la merde que ce que tu pensais, que tu peux être important pour quelqu'un et que cette personne a autant besoin de toi, que toi d'elle. Comme la moitié d'un tout. Jamais auparavant je n'ai connu tout cela, les douces déclarations, les élans d'affection et cette nécessité de prendre la main de l'autre. Et alors que j'ai prononcé les trois mots qui risquent de changer toute ma vie, ces trois mots que je n'avais jamais prononcé qu'à ma mère le plus sincèrement du monde. J'ignore ce qu'il va advenir, et je ferais n'importe quoi pour être médium mais je ne le suis point. Pas de super pouvoir, pas de don divin, juste un homme qui est perdu. Mais alors que mon esprit s’affole, son sa main sur mon bras me réconforte à moitié. « Moi aussi » finit-elle pas me dire. Je souris, elle m'embrasse à nouveau. Comment est-il possible d'autant apprécier les baisers de quelqu'un d'autre ? Moi qui n'ai toujours cherché que de nouvelles lèvres à découvrir, pourrais-je me contenter à jamais que d'elle ? Que de ses mains sur ma peau, que de son parfum, de ses manies, de ses lèvres ? Alors que mille et une questions se bousculent dans ma tête, elle me sort de mes pensées par cette fameuse question, celle que j'aurais aimé éviter à jamais. « Que va-t-on faire ? Qu’en est-il de « nous » maintenant ? » Que va-t-on faire ? S'aimer, s'aimer comme des dingues, vouloir mourir plutôt qu'être séparé ? Être heureux, vivre ensemble, vider des bouteilles, manger en tête à tête dans tous les restaurants de Biarritz ? Exposer notre amour aux yeux de tous et leur montrer qu'on a réussi ? Qu'en est-il de « nous » ? Oui c'est vrai. Qu'en est-il ? Est-ce qu'on doit être rangé dans une case maintenant ? Est-ce que notre vie ne sera jamais plus la même ? Est-ce qu'on continuera à sortir autant ? Est-ce que je fréquenterais toujours les mêmes personnes, les mêmes filles, les mêmes tentation ? Je soupire sans même m'en rendre compte. Pourquoi a-t-elle posé cette question ? Pourquoi tout compliqué sans cesse ? J'aimerais tellement lui dire que je veux continuer à vivre comme avant mais avec elle en plus. Mais cela n'inclue-t-il pas les autres filles et les autres garçons ? Non bien sûr que non, je ne veux pas qu'elle touche un autre homme, mais comment interdire quelque chose que je ne suis pas sûr de réussir à faire ? Je suis un homme à femmes depuis toujours. J'ai besoin de nouveau, de séduction, de conquête. Qu'y a-t-il de meilleur que la satisfaction de séduire quelqu'un qui semblait inaccessible ? « Je ne sais pas. » la phrase sort toute seule. Comme une claque durant un long silence. Je me retire doucement, de façon à briser inconsciemment cette proximité et cette bulle dans laquelle nous étions. C'est le retour à la réalité, comme une putain de claque dans la gueule. « j'ai jamais fais ça tu sais. J'ai jamais été à quelqu'un, j'ai jamais réussi à m'y faire. Mais pourquoi tout compliquer ? Si on attendait seulement ? Histoire de voir comment ça se passe... » très peu de chance que ça lui plaise et je le sais, je m'attends déjà à des insultes, des cris. Ou peut être qu'elle sera d'accord avec moi. Je m'assois finalement sur une chaise et rallume une cigarette. C'est vrai que j'fume trop.


(désolé c'est pas super et en plus je t'ai fais attendre >_<)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty
MessageSujet: Re: ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.   ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

ABBY&JOJO ♣ Est-ce que tu entends ? Le bruit de nos coeurs, ils s'hurlent qu'ils s'aiment.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
laughing out loud :: Floodland :: Adieux les topics :: Version 1-