✎ Il faut qu’on parle !

Voilà deux ans que je restais avec mon oncle et on s’était pratiquement ne jamais adresser la parole. Enfin, seulement pour savoir comment l’autre allais ou pour se dire ce qu’on allait faire et si on sortait. Salvador est un oncle assez protecteur, du coup, je l’averti lorsque je dois sortir. Au moins, je sais que s’il m’arrive quelques choses, il saura où commencer ses recherches. Il était aux alentours de midi et Sal’ devait surement être en train de s’entrainer. Je savais qu’après ça, il aurait une faim de loup, je décida donc de faire à cuisine. Depuis que j’étais arrivée, c’était moi qui faisais tous les repas. J’ignore encore aujourd’hui comment il mangeait quand il était seul, mais maintenant, je sais qu’il mange bien. Je descendis, puisque je me trouvais dans ma chambre, puis me dirigea vers la magnifique, mais petite cuisine. J’ouvris le réfrigérateur pour savoir ce que j’allais faire, mais je remarqua qu’il était pratiquement vide et je ne suis pas sûr que ce qui restait était encore bon. « Beurk !!! Il devrait apprendre à faire le ménage de temps en temps. Je soupira puis referma la porte. Il ne restait plus qu’à faire une liste pour l’épicerie. Je pris une feuille ainsi qu’un crayon puis commença à noter ; laitue, lait, jus d’orange, tomate, banane, porc, poison, etc. La liste continuait et elle était longue. Bien sûr, ce n’était que des notes. Je n’avais pas l’intention de tout acheter ça. Après avoir terminé, je regardai l’heure puis laissa une note disant que j’étais parti faire les courses. Une heure plus tard, j’étais de retour à la maison et Sal’ n’était plus dans sa salle de sport qu’il avait aménagé. Après une petite concentration, j’entendis l’eau de la douche couler. Ça me laissait justement le temps de faire le diner. Lorsque je restais chez mes parents, c’était ma mère qui faisait les repas, mais je l’observais à chaque fois et c’est comme ça que j’ai pris gout. Je serra rapidement les courses puis prépara du spaghetti. Ce n’était pas compliquer, mais rapide à faire. Une fois que le tout était prêt, je mis la table et servis les deux assiettes. C’est à ce moment-là que Salvador arriva. « Tu arrives juste à temps… » Je le regarda rapidement puis reporta mon attention sur mon assiette. Je ne savais pas trop quoi dire, mais il fallait qu’on parle. « Je crois qu’il est temps qu’on ait un discussion Sal’ » Même s’il était mon oncle, je ne l’avais jamais appeler comme tel. C’était toujours Sal’ et sa restera Sal’.