✎ Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Aujourd’hui, j’avais cours… Je vous arrête toute suite. Ce n’est pas des cours d’été. J’suis pas si stupide que ça ! Lorsque j’étais arrivée au lycée, je m’étais inscrite a des cours parascolaire et donc à la chorale et à la troupe de théâtre également. Et aujourd’hui, c’était notre dernière répétition avant le spectacle. Je n’avais pas un rôle très important parce que le thème de la pièce était nul. Toute la fille avait voté pour reprendre la comédie musicale, Legally Blonde. Comme j’avais les cheveux rouges, il était évidemment que le rôle principal n’était pas pour moi. Donc j’avais obtenu le rôle d’une assistante au salon de coiffure. Très court comme rôle, mais ça me laissait la chance de me promener dans le lycée. Pour certains, c’était l’enfer alors que pour moi c’était mon petit coin de paradis. Non, non je ne rigole pas. J’avais découvert un super coin derrière le lycée et je passais la plupart de mes pauses là. Mais aujourd’hui pour me détendre, j’avais opté pour la salle de musique. Le prof avait installé un piano il y a quelque semaine et quand j’avais le temps, je venais toujours jouer au moins un morceau. Ça passait le temps et je ne pouvais pas vivre sans ma musique. Une fois dans la salle, je déposa mon sac sur le sol et en sorti une partition. C’était une mélodie que j’étais en train de composer, mais je n’arrivais pas à la terminer. Je joua quelques notes puis entendis du bruit venant du fond de la classe. « Qui est là ? ! » N’entendant pas de réponse, j’haussa des épaules puis retourna à mon piano. Je rajouta quelques notes sur mes feuilles puis continua lorsque j’entendis encore un bruit. « Allez c’est pas drôle qui que tu sois, sors s’il te plait » Je me leva de mon banc puis avance tranquillement vers le fond de la salle. Quand je bougea un rideau, je vis Sam. Il était avec moi en théâtre, mais que faisait-il là ? « Qu’est-ce que tu fais la ? T’es pas censé être sur scène toi ? Je lui jeta un regard noir puis il se sauva vers la classe. Je souris, pis alla chercher mon sac. Moi aussi je devais bientôt y retourner. Je repris mon sac rès du piano et sorti de la classe d’un pas nonchalant. Je regarda le sol, perdu dans mes pensée lorsque je remarqua des chaussures juste devant moi. Je les observa et lorsque je releva la tête, je vis Mathéo… Je le regarda droit dans les yeux, mais je resta figer. La première fois que je l’avais rencontré, c’était il y a deux ans, soit à mon arrivé au lycée. On était dans la même classe, mais il agissait comme s’il ne pouvait pas me sentir. Avec le temps, j’ai appris ce qu’il avait vécu et comme je le comprenais j’essayais depuis ce temps-là de l’aider, de s’ouvrir un peu plus et par moment j’arrivais même à le faire sourire, malgré le fait qu’il ne l’avouait pas. Fallait dire que depuis un an et demi, je le suivait partout comme un petit chien. J’étais collante, mais ça valait la peine. « Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ? » Je le regarda puis baissa la tête vers le sol pour regarder mes pieds. Depuis la fin des cours, je ne l’avais pas revue et là je me voyait mal recommencer à jouer la colle de service.

Citation :

Désolé c'est vraiment pas terrible. Je vais me rattraper dans mes prochaines réponse

Mathéo devait encore aller chercher quelques affaires dans son casier au lycée. Les vacances étaient bien avancées mais il savait pertinemment que l'établissement était ouvert pour les activités d'été. Il n'y participait pas cette année non plus, il n'aimait pas cela. On ne pouvait pas dire qu'il soit le meilleur en sport ou même encore en musique. Ni même en quoi que ce soit. Il n'était pas fait pour les études, que voulez-vous lui dire ?
Il passa les portes imposantes de l'entrée avant de se diriger rapidement vers son casier après plusieurs couloirs. Il ne souhaitait pas vraiment croiser des connaissances et camarades de classe. Il n'avait pas envie de parler. Son meilleur ami connaissait un sort similaire, ayant quand même droit à quelques sms en plus de la part de Mathéo.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, il récupéra encore quelques feuilles volantes avant de refermer son casier pour de bon. Se retournant, il commença à revenir sur ses pas fait précédemment et c'est à ce moment-là qu'il aperçut la jeune Louna. Louna, Louna, Louna. On ne pouvait pas dire que Mathéo s'entendait vraiment bien avec elle. Enfin, il était comme effrayé par son côté enjôleur et joyeux. Il n'avait pas envie de se retrouver avec des personnes dans son style dans sa vie, surtout maintenant. Puis, ce comportement, il commençait peu à peu à le perdre. A quoi bon ? Elle ne lui voulait pas de mal, elle voulait juste l'aider elle aussi. Cela faisait deux ans qu'il l'avait rencontrée. Il avait voulu croire que l'expression "la première impression est toujours la bonne" était véridique mais il se rendait compte que ce n'était pas tout à fait le cas.
On pouvait aussi dire qu'il n'avait pas eu le choix. Cette jeune demoiselle pouvait rester collée à ses baskets un paquet de minutes sans en avoir marre. Mathéo se demandait par quel miracle elle y parvenait. « Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ? » Sa question le sortit un peu de sa torpeur. Lui qui n'avait envie de voir personne, ni de parler, c'était plus que raté. Il l'observa quelques instants et tenta un sourire, également fichu en l'air. Il fallait vraiment qu'il arrête pour de bon de vouloir sourire. « Louna. » Il lui adressa un petit signe de sa main libre avant de lui montrer son chargement. « Comme tu le vois, je viens me charger des nombreux documents que j'ai laissé ici. Ou plutôt oublié. » Pourquoi venait-il les chercher d'ailleurs ? C'était idiot et pas son genre. Il se moquait pas mal de savoir où ces malheureuses fiches seraient parties s'il n'était pas venu aujourd'hui. Il se gratta légèrement la gorge et rehaussa son sac-à-dos d'un coup d'épaule. « Et toi alors, qu'est-ce que tu fais ici ? » Il ne cherchait pas à ajouter une certaine nuance dans sa voix, il souhaitait juste lui donner un bon rythme pour faire comprendre qu'il préférait se retrouver seul.

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✎ Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Je me trouvais maintenant devant Mathéo et pourtant je sentais comme un malaise entre nous. J’ignore pourquoi, mais notre relation avait changé. Dans quel sens ? Je l’ignore, mais je n’ai plus l’impression d’être le pot de colle, mais plutôt une amie. Enfin bon, je me fais peut-être des idées, mais il ne me déteste plus comme avant et même qu’il me répondait. Bon d’accord, je vous avoue que ce n’était pas non plus les conversations du siècle, mais au moins on échangeait quelque paroles et c’était déjà un bon début. ‘Fin, disons ma rencontre avec lui à l’instant était un peu bizarre parce que je ne savais pas comment agir envers lui. Toujours être le pot de colle ultra énergique ou juste être moi-même. « Louna. » Le simple fait de l’entendre dire mon nom, me fit sourire. Après toute l’année, il m’arrivait parfois de me poser des questions. Comme par exemple, s’il connaissait mon nom puisque durant l’école, il ne l’utilisait pas vraiment, mais à l’instant, je me rendis compte qu’il le connaissait… Elle lui sourit puis regarda les documents qu’il avait dans les mains. « Comme tu le vois, je viens me charger des nombreux documents que j'ai laissé ici. Ou plutôt oublié. » Ah oui, c’est vrai que durant l’année qui venait de passer, il n’était pas trop à l’écoute des cours. Par moment, il m’.tait même arrivé de lui glisser des notes dans son casiers pour l’aider à rattraper son retard. Justement, en regardant bien, je vis quelques feuilles rose, bleu et vertes à travers ses documents. Je souris, mais ne releva pas de commentaire. Déjà qu’il n’appréciait pas le fait que je le rappel à l’ordre durant les cours. « Ah oui je vois ça. »Je lui souris puis pris une mèche de mes cheveux puis commença à jouer avec. Je sentais vraiment comme un gros malaise entre nous, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. « Et toi alors, qu'est-ce que tu fais ici ? » Je fus surprise lorsqu’il me demande ce que je faisais ici. En fait, ce n’était pas vraiment la question qui m’avait étonné, mais plutôt son ton de voix. C’était le même lorsqu’il voulait que je le laisse tranquille, donc la seule réaction que je pouvais faire c’était sourire malicieusement. Parce que j’avais une petite idée en tête. « Je suis avec la troupe de théâtre. Justement, on a besoin d’aide avec les décors, des bras de plus, ne nous ferais pas de tort. » Toujours le sourire au lèvre, je lui pris la mains et le tira jusqu’au local de théâtre. « Hey tout le monde ! J’ai trouvé des bras supplémentaire !!! » La troupe applaudis et je me retourna vers Mathéo. IL n’avait pas l’air content, mais je n’avais pas peur. « Je suis ton pot de colle tu le sais ! Et puis c’est toi qui ne me donne pas le choix. »

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Non, non c'est parfait. Désolé pour ma courte réponse, mais je me posais des questions sur l'évolution de la relation. Donc je me suis permise de rajouter des trucs. Si tu veux que je change également des choses, dit le moi J'espère que tu aimeras et pardonne moi de l'attente

« Je suis avec la troupe de théâtre. Justement, on a besoin d’aide avec les décors, des bras de plus, ne nous ferais pas de tort. » Mathéo ne savait même pas qu'elle faisait du théâtre. Ou peut-être qu'elle lui avait mentionné et qu'il ne s'en souvenait pas. Le jeune homme n'arrivait pas à se concentrer durant les cours, que ce soit face au professeur ou face à ses camarades. Il n'en avait pas envie. Et de plus, surtout pas avec Louna. On pouvait dire que la demoiselle savait s'accrocher. Car depuis le début de leur "amitié", s'il pouvait appeler cela ainsi, il n'avait pas cessé d'être désagréable. Ce comportement trouvait son origine dans le décès de ses géniteurs et elle devait sûrement le savoir. Mais, malgré le tempérament qu'il avait, elle n'avait pas lâché. Et pourtant, Mathéo la voyait plus comme un pot de colle qu'autre chose. Il avait essayé d'être blessant pour l'éloigner mais elle avait une capacité à surmonter cette attitude à couper le souffle. Car bien évidemment, Mathéo n'employait pas des mots blessants qu'avec elle et il savait que ses phrases pouvaient rendre fou le premier venu. Mais pas elle. Pas Louna. Il la remarqua sourire soudainement après sa remarque et il haussa un sourcil interrogateur ? Qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Mathéo n'eut pas le temps d'écarquiller les yeux qu'elle l'entraînait déjà par la main vers l’amphithéâtre. Il tenta de se dégager quelque peu mais elle devait mettre toute sa force possible dans cette seule partie de son corps car il en eut la circulation coupée. « Hey tout le monde ! J’ai trouvé des bras supplémentaire !!! » Il put enfin récupérer son bien et secoua légèrement le bras pour que tout redevienne correcte. Puis il lança un regard sombre à la demoiselle qui venait de se retourner avec un grand sourire. « Je suis ton pot de colle tu le sais ! Et puis c’est toi qui ne me donne pas le choix. » Mathéo crut devenir fou. Il observa les quelques personnes présentes dans la salle et les salua tout en rattrapant le poignée de Louna. « Oui bien sûr, j'ai que ça à foutre, salut ! » Il l'entraîna dans le couloir et la posta face à lui. Son regard n'avait pas changé et il commençait à être excédé. Ne pouvait-il pas être tranquille ne serait-ce qu'en vacances ?! « Mon pot de colle ? Mais t'en as pas marre de me répéter ça à la fin ? » Il ne savait pas comment lui faire comprendre son agacement face à la situation. Quoi que sa question devait bien résumer ses pensées. « Et puis c'est quoi cette histoire de ne pas te laisser le choix ? Tu peux faire ce que tu veux sans forcément m'entraîner avec toi ! » Rah mince à la fin, allait-il pouvoir avoir la paix un jour oui ou non ?

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✎ Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]J’étais toute contente d’avoir trouvé des bras supplémentaire, mais lorsque que j’entendis Mathéo dire : « Oui bien sûr, j'ai que ça à foutre, salut ! » Je fus suprise.. Bon d’accord pas temps que ça, mais bon, je pensais qu’il allait embarquer. Je pensais qu’il changerait, mais je me trompais. Puis je senti une main se refermée autour de mon poignet. En une seconde, je me retrouva dans le couloirs face à Mathéo. « Mon pot de colle ? Mais t'en as pas marre de me répéter ça à la fin ? » Je l’écouta sans bronché, mais mon sourire s’effaça tranquillement. « Et puis c'est quoi cette histoire de ne pas te laisser le choix ? Tu peux faire ce que tu veux sans forcément m'entraîner avec toi ! » Puis maintenant, je n’avais plus aucune expression. Math était vraiment en colère et moi je bouillonnais de l’intérieur, mais pas de rage. Non loin de là. C’était plutôt de l’incompréhension, de la souffrance, de la tristesse. Puis je baissa la tête et m’éloigna un peu. « Tu crois que je ne sais pas ce que tu vis ? Tu crois que je fais ça pour le plaisir ? Dans toute l’école, je suis surement celle qui te comprend le plus ! » Je me retourna pour lui faire face, sachant que j’avais les larmes aux yeux. Je voulais qu’il voit la souffrance qui m’habitait à ce moment-là. « Tu crois que t’es le seul a souffrir en se moment ? Bah je te signale que non. » Je n’aurais jamais cru que je lui balancerais ça. Math ma toujours connue comme la boule d’énergie et malgré tous les mots dur qu’il me disait j’étais souriante et montrait aucun signe de faiblesses. Je ne sais même pas ce qui me prenait. Pour je lui balançais ça. Il ne savait même pas ce que j’avais vécu, alors pourquoi j’étais comme ça ? Je secoua la tête, essuya les larmes qui me coulais sur les joue puis lui tourna le dos à nouveau. Pourquoi étais-je toujours là ? J’aurais pu partir, mais mes jambes ne m’écoutaient plus.

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Et voila, c'est partie dans le sentimental !

Son expression avait déchanté. Son sourire avait disparu et c'est tout ce que Mathéo cherchait. Il voulait à tout prix qu'elle prenne conscience qu'il en avait assez. Il n'avait plus envie d'essayer d'être un tant soit peu sympathique vu qu'il n'y arrivait point. Le truc, c'est qu'il n'avait pas prévu que cela la touche autant. Louna venait de lui tourner le dos et il put la voir secouer d'un léger sanglot. Et cela l'affecta plus que prévu. En envoyant des répliques cinglantes à la figure, il espérait bien évidemment obtenir ce genre de réaction. Mais il ressentait soudainement un sentiment étrange face au détournement de Louna. Il avala prestement sa salive quand elle se retourna. Elle avait les larmes aux yeux et une fine goutte commença à tracer un chemin peu sinueux le long de sa joue. « Tu crois que je ne sais pas ce que tu vis ? Tu crois que je fais ça pour le plaisir ? Dans toute l’école, je suis sûrement celle qui te comprend le plus ! » Mais qu'est-ce qu'elle voulait dire par là ? Mathéo ne saisissait plus rien. Comment est-ce qu'une fille comme elle pouvait le comprendre ? Personne ne pouvait réussir à capter ne serait-ce qu'une infime part de ce qu'il vivait. Et encore moins Louna.
Mathéo ne l'avait jamais vue ainsi. Et on peut dire qu'il n'y était effectivement pas habitué. Il fronça les sourcils. « Tu crois que t’es le seul a souffrir en ce moment ? Bah je te signale que non. » Le coeur de Mathéo eut un raté. Il n'était pas possible qu'elle ait vécu quelque chose de similaire. Pas elle. Sa joie de vivre informait tout le contraire. Son sourire assurait sa bonne humeur permanente. Mathéo ne l'avait jamais remarquée sans une mimique enjouée sur le visage. Ou alors elle cachait vraiment bien son jeu. Mathéo contracta ses mains et garda les sourcils serrés. Il n'arrivait pas à réfléchir correctement. Elle semblait sincère. Et bien plus encore.
Mais il ne parvenait pas à la croire. Pourtant, il ne décelait plus cette étincelle qu'elle avait dans le regard. Son visage semblait complètement changé. Il ne voyait plus la pétillante Louna. Mais bien une Louna affectée et triste. Toutefois, une voix au fond de lui intimait de ne pas la croire. Qu'il n'avait pas le droit de la croire. Car lui était véritablement dans le malheur. Pourquoi ne lui avait-elle pas révélé cela bien avant si c'était également le cas pour elle ? Bien sûr, lui-même n'allait pas le crier sur tous les toits.
Il releva un regard un peu plus énervé vers elle. Il était touché par ce qu'elle venait de lui révéler mais il ne préférait pas plus le montrer et être vraiment sûr de ce qu'elle lui racontait là. « Bon, c'est bien joli tout ça Louna mais j'ai du mal à te croire. » Il était vraiment cruel sur le coup mais il avait besoin de savoir. « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant si tu as vécu la même chose que moi ? Et puis d'abord, que crois-tu qu'il m'est arrivé, hein ? » Oui, parce qu'au final, il ne savait pas exactement ce qu'elle avait entendu ou non. Mathéo savait qu'il risquait gros en la questionnant ainsi d'une façon si détachée alors que les larmes roulaient encore sur sa peau. Il ne savait pas exactement quelle réaction elle pourrait réellement avoir. Il se préparait même à l'éventualité d'en recevoir une dans la figure. Mais si cela permettait à Mathéo de voir qu'elle ne disait que la vérité, ce serait mérité.

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✎ Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] J’étais toujours dos à Mathéo parce que j’attendais de voir ce qu’il allait faire. Bon d’accord, je n’attendais pas non plus qu’il me prenne dans ses bras, mais quand même, ça aurait pu être bien. Sauf qu’avec la façon dont je venais de lui parler, c’est clair que ce geste-là n’arrivera pas de sitôt. Enfin bref, j’essuya quelques larmes du revers de la mains puis pris une grande respiration. Comment avais-je pu perdre mon sang froid. Ca fait maintenant deux ans que mes parents sont morts et il m’arrive encore d’en faire des cauchemars. Pourtant, je continue de jouer la carte d la fille heureuse pour ne pas montrer ma souffrance. Puis je décida de lui faire face, mais c’est à ce moment-là qu’il me lança ; « Bon, c'est bien joli tout ça Louna mais j'ai du mal à te croire. » Non, mais il n’est pas bien dans sa tête ou quoi ! Je le regarda avec un air d’incompréhension. C’est quoi, il se croit seul au monde et personne ne peut vivre une souffrance comme lui ? « T’as du mal ou tu veux juste pas me croire ? Parce que tu crois que faire la super joyeuse tous les jours c’est normal ? Et tu ne connais pas le « Souffrir en silence » ? Je ne montre pas à tout le monde que je souffre justement parce que ça affecte les autres. » Encore là, j’étais très vague sur c que j’avais vécue, mais je n’étais pas encore prête et ce n’était pas encore le bon moment. « Pourquoi tu ne m'en as pas parlé avant si tu as vécu la même chose que moi ? Et puis d'abord, que crois-tu qu'il m'est arrivé, hein ? » Je le regarda droit dans les yeux et je secoua la tête.« NON MAIS TU CROIS QUE C’EST FACILE DE DIRE « Hey Salut, moi c’est Louna et j’ai perdu mes parents a quinze ans. Ils ont été assassinés et c’est moi qui a découvert les corps » Merde ! Et voilà, je venais de lui dire. J’aurais préféré que ce soit d’en autres circonstances. Et encore une fois, je me mis à pleurer, mais cette fois de rage. J’étais en colère contre moi et surtout contre la situation.

Citation :

Alors tu aimes ma petite Louna comme ça ?

Souffrir en silence. Voilà ce qu'elle sous-entendait. Qu'elle souffrait en silence. Et que c'était pour cette raison qu'elle n'en avait pas parlé. « NON MAIS TU CROIS QUE C’EST FACILE DE DIRE : « Hey Salut, moi c’est Louna et j’ai perdu mes parents a quinze ans. Ils ont été assassinés et c’est moi qui a découvert les corps » » Mathéo en resta sur place. Trop d'émotions le gagnaient d'un coup. Il n'aurait jamais pu deviner cela chez elle. Il avait du mal à croire qu'elle avait réellement vécu la même chose que lui. Mais les larmes qui vinrent de nouveau brouiller son visage ne lui laissèrent pas le choix. Elle avait vécu exactement la même chose il y a de cela plusieurs années. Mathéo avala sa salive. Il se sentait complètement idiot. Il l'avait blessée plus qu'il ne le fallait. Et vraiment.
Quand il balançait cela à des personnes autres, qui ne savait rien de sa situation, cela les affectait beaucoup moins. Cela n'avait pas du tout le même impact. Mais sur Louna, tout prenait une autre dimension. Il n'était vraiment qu'un pauvre crétin mal terminé. Il pouvait voir chaque parcelle de son corps trembler de plus en plus et rougir. Elle était en colère. Sûrement contre lui. Et il ressentit soudain comme un vide. Un énorme vide même. Il n'était pas vraiment ami avec Louna, leur relation n'était pas vraiment définie. Et pourtant, elle venait de lui lâcher ce qu'elle avait sur le coeur et cela changeait la donne. Et son sourire lui manquait cruellement sur le moment. Il ne devait pas se laisser gagner par l'émotion lui aussi. Il n'y parvenait pas depuis des mois car il ne le voulait pas. Il ne... Ne...
Mais il avait beau se dire tout ça, les larmes vinrent obstruer sa vue. Il sentit sa vue devenir floue et se respiration devenir irrégulière. Il ne devait pas se laisser submerger par l'émotion mais plutôt s'excuser. Il se passa une mains sur les yeux et les larmes restèrent ainsi au creux de ses paupières. Elle s'était de nouveau retournée après l'avoir regardé dans les yeux. C'est aussi comme cela qu'il avait compris qu'elle était plus que sincère. Et qu'il n'était aussi qu'un monstre. Comment rattraper le coup maintenant ? Il fallait s'excuser. Trouver les mots juste pour qu'elle revienne vers lui et qu'elle lui pardonne cet affront. « Louna, je... » Sa voix était tremblotante et presque telle un murmure. Il se racla la gorge prestement et sentit que ses mains étaient moites. Il desserra ses doigts douloureusement et releva le regard dans le dos de la demoiselle avant de se perdre dans sa chevelure flamboyante. « Je suis désolé, je ne savais pas. » T'avais pas mieux sérieusement Mathéo ? Bien sûr qu'il n'en savait rien mais tout de même, cette phrase était digne des pires excuses que l'on pouvait faire et c'était malheureusement la seule chose qu'il avait à dire. Il se rapprocha d'elle mais se stoppa après quelques pas maladroits. Il se revoyait il y a un an, aux côtés de sa mère et de son père. Souriant. Heureux. Et il réalisait à présent le mur qu'il était entrain de mettre entre lui et ses proches. Une protection qu'il ne pouvait contrôler et qui le poussait à être plus que méchant. Il avait envie de s'enfuir, sur-le-champ. Et presque inconsciemment, ses pieds firent demi-tour, il attrapa son sac au sol, ses papiers mélangés et commença à partir dans le prochain couloir. Il n'avait pas envie de s'entendre dire de la part de Louna qu'il n'était qu'une personne détestable, il commençait à le saisir. Il ne savait pas si elle allait le rattraper pour lui dire ses quatre vérités mais, pour le moment, elle n'avait pas bougé.

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✎ Oh salut Mat… Tu fais quoi ici ?

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] J’étais toujours dos a Math, pas parce que j’avais honte. Ce n’est pas une honte de problème, mais je ne savais pas quoi lui dire. Surtout après ce que je venais de lui balancer. Et puis espérez qu’ils me prennent dans ses bras c’était trop demander surtout avec le genre de relations qu’on a. Je ne sais même pas si c’est amis ou alors autres chose. C’est compliqué. Tout est compliqué. Que sera la vie si tout était simple, non ? Je secoua légèrement la tête et étouffa un sanglot. Je n’osais pas me retourner, mais je sentais que l’atmosphère avait changé. Je sentais du mouvement, mais impossible de dire ce qu’il faisait. Puis il brisa enfin le silence ; « Louna, je... » Un bref instant, je crus qu’il allait me prendre dans ses bras. Bon d’accord j’y pensais trop. Je suis peut-être folle ? Accro ? Dépendante? Peut-être, mais de un il est du sexe opposé, mais c’est surtout dû au fait qu’il vivait la même chose que moi. Donc entre orphelin on pouvait se comprendre, non ? Et surtout se soutenir. J’allais me retourner, mais il ajouta ; « Je suis désolé, je ne savais pas. » C’est sûr qu’il ne le savait pas. J’ai tellement bien caché mon jeu. Je jouais la fille toujours joyeuse parce que je me voilais la face. Je pensais qu’agir comme ça me ferait oublier, mais j’avais tort. C’était tout le contraire. Je gardais tout pour moi et j’en souffrais les soirs. Je ne dormais presque plus et mes notes n’étaient pas terrible, mais je m’en sortais. Je le senti enfin approcher, mais je ne senti aucun contact. Je devais me retourner et lui faire face. Lui dire que ce n’était pas de sa faute, qu’il n’y était pour rien. Je pris une grande respiration puis je dis tranquillement en me tournant vers lui ; « Ce n’est pas de…. » Et Pouf ! Il n’était plus là. Je regarda autour de moi, mais rien. Il était partie ou ? « Math ?..... MATH ? » Il fallait qu’on en discute. On ne pouvait pas en rester là. Je m’avance dans les couloirs d’un pas rapide, mais je ne le vis pas. « MATH !?! » Je m’arrêta en pleins milieu du couloir central. Je regarda autour de moi, mais aucune trace de lui. « math, où es-tu ? » Je laissa sortir un long soupire puis me laissa tomber à genou. « pourquoi est-ce que tout le monde m’abandonne… »

Citation :

T'inquiète pas, elle va revenir la petite boule d'énergie