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 please, don't leave me ϟ ROSE&WILL

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MessageSujet: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptyDim 22 Juil - 15:00

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La sensation d’avoir tout perdu est horrible. Insoutenable. Bien plus que la souffrance en elle-même. L’idée même de se dire que l’on a tout perdu est tout bonnement atroce. Toute ta vie. Tout ce que tu as construit de tes propres mains. Tout ce qui compte le plus pour toi. Tout ce pour quoi tu aurais pu donner ta vie. Tout ce que tu as chéri. Tout. Tout est réduit à l’état de ruine. Tout s’effondre devant tes yeux. Et toi. Toi, tu restes là. A regarder ton monde s’écrouler sans avoir la force de faire un pas. Tu as peur. Peur de l’avenir. Qu’est-ce que cela va engendrer ? Qu’est-ce que tu vas devenir ? Mais le pire, c’est de se sentir coupable de ce chaos. Coupable d’avoir tout détruit. En un claquement de doigt. Et tout ça pourquoi ? Pour prouver que t’es encore un homme ? Pour montrer au monde entier que malgré tes quarante ans, tu sais encore attirer la gente féminine dans la chaleur de tes draps ? Pitoyable. Oui, tu te sens pitoyable. Tu t’en veux. Horriblement. Atrocement. Et c’est là que tu regrettes de ne pas pouvoir revenir en arrière. De ne pas pouvoir changer les conneries que tu as commises. De ne pas pouvoir dire plus souvent à ta femme que tu l’aimes. Qu’elle est la seule. La seule et l’unique. Et tu te demandes. Tu te demandes si tu sauras te faire pardonner. Tu sais pertinemment que tu as commis l’irréparable. Tromper sa femme. Quelle honte. Mais tu l’aimes. Et tu espères au plus profond de toi que ça suffira. Oui, tu espères.

William remonta l’allée de sa maison d’un pas lent. Enfin sa maison, pouvait-on encore qualifier celle-ci de sienne depuis qu’il avait été mis à la porte ? Il en possédait toujours les clés, certes. Son nom figurait toujours sur la boîte aux lettres, mais cela suffisait-il pour en faire un habitant ? Le cœur lourd, il déverrouilla la porte. Il avait pris soin de choisir un moment où Rose n’était pas censée être à la maison. Il avait beau avoir envie de lui dire tout ce qu’il avait sur le cœur, de s’expliquer et de chercher à se faire pardonner, l’idée de se retrouver face à elle l’angoissait. Le comble quand on sait qu’elle a été sa femme pendant plus de vingt ans. Qu’elle a partagé son lit, toutes les nuits. Qu’ils ont déjeunés chaque matin, l’un en face de l’autre. Mélancoliques souvenirs. Il poussa la porte et entra dans ce qui fut sa maison. L’odeur qui y régnait submergea ses narines. Une claque dans la gueule. Combien elle lui manquait, cette odeur. Poussant un soupir, il s’enfonça dans l’escalier donnant sur la cave. Son antre. Son échappatoire.

Will fut heureux de constater qu’elle n’avait pas touché à ses affaires. Pas encore du moins. Il s’approcha de la batterie, frôla du bout des doigts les cymbales. Sans plus attendre, il s’empara d’une basse et d’une caisse remplie à craquer de vinyles et autres albums en tout genre. Il remonta les escaliers, ployant sous le poids de la caisse. Il se dirigea vers alors vers la cuisine. Il savait qu’il devait pas s’attarder dans la maison. Rose ne tarderait pas à revenir. Et pourtant il resta. Comme pour tenter le Diable. Il alla se servir un verre d’eau et but lentement plusieurs gorgées. Et il attendit. Sombre fou.
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MessageSujet: Re: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptyDim 22 Juil - 22:24

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“please, don't leave me”
william durand & rose costello[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Un soupire s’échappa des lèvres de Rose alors qu’elle rejoignait sa voiture pour rentrer chez elle. Du moins dans ce qu’il restait de chez elle, une grande maison, souvent vide ces derniers temps et pour cause, elle avait mit son mari à la porte. Elle aurait préféré que les choses soient différentes, qu’elle ne se retrouve pas obligée de prendre une décision si radicale, surtout après vingt ans de mariage. Mais elle avait longtemps laissé coulé en se taisant, prenant sur elle jour après jour jusqu’à ce que ce ne soit plus possible. Une goutte avait très certainement fait déborder le vase. Elle avait été patiente, elle s’était dit que ce n’était qu’une mauvaise passe et qu’il finirait pas revenir vers elle plutôt que vers ses gamines qui auraient eu l’âge d’être ses filles, mais non. Il avait continué à la tromper et à revenir le soir à la maison comme si de rien n’était, jouant sur le côté naïf de sa femme, persuadé qu’elle ne savait rien alors qu’elle était spectatrice de cette autre vie qu’il dans laquelle il se plaisait tant. Comme s’il avait quelque chose à prouver dans les bras de ses filles. Un besoin de montrer au monde entier qu’il était encore un homme en forme, séduisant et endurant. À force de se taper n’importe qui il allait juste prouver au reste du monde qu’il était encore capable de procréer. Il aurait l’air malin à mettre une gamine de vingt ans enceinte tiens. Elle soupira, claquant fermement la porte de sa voiture, avant de respirer profondément, comme pour chercher le courage de ne pas ruminer cette histoire en son fort intérieure. Chose dans doute impossible, tout tournait en boucle dans sa tête, inlassablement, comme si elle remuait elle-même un couteau dans sa propre plaie. Cherchant une explication à ce qui n’en avait pas. Il l’avait trompée tellement de fois qu’elle passait son temps à se demander pourquoi. Est-ce qu’elle avait fait quelque chose de mal ? Est-ce qu’elle avait juste trop vieillit pour qu’il ne juge pas bon de s’intéresser à elle ? En même temps, il avait vieilli aussi et pas forcément mieux qu’elle. Pour son âge, elle avait l’impression de ne pas être encore trop repoussante. Elle ne savait définitivement pas quel était son problème et elle n’avait pas envie de le lui demander en face. Elle n’avait juste plus envie de le voir pour le moment. Il fallait que sa colère, celle qu’elle avait silencieusement accumulée pendant des années, soit évacuée de son fort intérieur avant qu’elle ne puisse s’adresser de nouveau à lui. Ça allait sans nul doute être très long, parce qu’elle était très en colère, raison pour laquelle elle l’avait fichue dehors avant de contacter un avocat pour obtenir le divorce. Elle se disait qu’elle y avait peut-être était un peu fort et inexorablement, quand elle se disait sa, sa fureur la ramenait à la raison. Non, elle avait bien fait. Qu’est-ce qu’elle aurait pu faire d’autre ? Continuer à se taire en le regardant jour après jour détruire les promesses qu’il lui avait faites, rompre les liens de leur mariages, cela même qu’elle avait longtemps pensés indestructibles ? Peut-être qu’elle aurait pu le tromper elle aussi, lui montrer ce que ça faisait de voir la personne avec qui on a passé vingt ans de son existence s’envoyer en l’air avec quelqu’un d’autre. De toute évidence, elle en était incapable, bien trop fidèle, bien trop droite pour souiller elle aussi ses promesses. Même maintenant qu’elle avait demandé le divorce, elle n’arrivait pas à aller voir ailleurs. Elle, elle était incapable d’effacer aussi simplement les vingt ans qu’elle avait passé à ses côtés. Peut-être que ça faisait d’elle une parfaite idiote, tant pis, elle avait des principes elle au moins. Au volant de sa voiture, elle soupira une nouvelle fois, posant ses yeux sur sa main gauche, cet annulaire qui portant bague de fiançailles et alliance depuis vingt longues années. Trop longtemps pour qu’elle puisse les enlever. Moralement, c’était compliqué parce que jamais elle ne les avait ôtés. C’était difficile aussi physiquement, avec le temps, c’était comme si elles étaient soudées à sa main et elle avait beau tirer dessus, elle avait juste l’impression de s’arracher le doigt. Alors tant pis, elle étaient restée là et elle resteraient là jusqu’à ce que le divorce soit prononcé. Dès lors, elle s’achèterait le meilleur des savon qui soit - si tant est qu’il existe un savon meilleur qu’un autre - et elle ferait enfin glisser ces satanées preuves de mariage.

Après quelques kilomètres, elle arriva enfin chez elle. Elle ouvrit le garage à l’aide d’une télécommande, vive la technologie pour aller garer sa voiture à l’intérieur. Ceci fait elle referma sa voiture ainsi que le garage avant d’entrer dans la maison. Tout était calme, bien trop calme comparé à ce qu’elle avait connu auparavant. Elle laissa échapper un nouveau soupire avant de s’avancer dans la demeure, brisant le lourd silence avec des claquement de talons secs, sur le carrelage de la maison. À peine eu-t-elle traversé un petit couloir qu’elle aperçu William dans la cuisine. Pas de chance pour lui, la cuisine n’était pas le lieux idéal pour se cacher. Elle soupira encore, l’ignorant le temps d’aller déposer ses affaires sur le canapé du salon. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine, toujours sans un mot, sans un regard. Elle se contenta d’ouvrir le réfrigérateur pour en sortir une bouteille de jus d’orange avant de claquer froidement la porte. Idem avec celle du placard duquel elle se sorti un verre. Elle essayait de l’ignorer du mieux qu’elle pouvait mais la colère remontant en elle la trahissait, saccadant des gestes qui auraient sans nulle doute du être bien plus naturels. Le simple fait de verser du jus d’orange dans son verre donnait l’impression qu’elle n’allait pas tarder à faire voler la bouteille à travers la pièce. Mauvaise idée, elle n’avait pas envie de passer la serpillère. Elle serait sans doute trop énervée pour le faire de toute façon. Elle avala une gorgée de sa boisson avant de poser brutalement son verre sur le bar et de daigner enfin adresser un regard à son époux. « Qu’est-ce que tu fais là ? » C’est un ton froid et sec qui s’extirpa enfin de sa gorge. Il devait s’y attendre, de toute évidence, elle n’allait pas l’accueillir avec un grand sourire, un baiser et une voix mielleuse. Elle n’avait pas envie de le voir, pas envie de le regarder et voir en lui l’échec de leur mariage, la lourde trahison dont elle était victime, la façon dont il avait bafoué son honneur sans penser à elle une seule seconde. Il n’était qu’un égoïste qui ne méritait même plus qu’elle lui adresse la parole ou qu’elle le regarde. Pourtant, elle continua de le fixer toujours aussi froidement, trop énerver pour ne serait-ce qu’envisager de se calmer un peu. Tant pis pour lui, après tout, c’était de sa faute.
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MessageSujet: Re: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptyLun 23 Juil - 11:36

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Il y a des moments où vous savez pertinemment que vous êtes entrain de faire une erreur. Que les choix que vous faites ne sont pas les plus judicieux et que tôt vous allez les regretter. Et pourtant vous continuer. Pour prouver que le danger ne te fait pas peur ? Pour montrer que t'assumes ? Pour te plonger dans l'inconnu ? Pour contrer les lois qui ont été mises en place ?Va savoir. Les raisons sont tellement nombreuses. Mais aucune vraiment ne pardonne les erreurs et devient tellement dérisoire quand on se rend compte de l'énormissime connerie que vous avez faite. William le savait. Il le savait qu'en allant voir ailleurs, ça allait causer leur perte. Et pourtant, il ne fit rien. Il continua à s'abandonner dans les bras de ses inconnues. Souvent, quand il état pris d'insomnie, il s'était demandé pourquoi ? Pourquoi aller voir ailleurs alors qu'il avait une femme exceptionnelle qui l'attendait chez lui ? Certains se plaisaient à dire que c'était la crise de la quarantaine. Mais Will balayait cette hypothèse. Ca datait depuis bien plus longtemps toutes ses infidélités. Est-ce qu'elle ne le satisfait plus ? Non, certainement pas. Rose était et resterait toujours la plus belle femme au monde aux yeux de William. Même le temps, ne semblait pas avoir d'emprise sur sa beauté. Il était chanceux et le savait. Et pourtant. Pourtant, il la trompait. Non la question du pourquoi était une véritable énigme. Même pour lui.

Il entendit ses talons claquer dans le hall d'entrée. De suite, son coeur se mit à battre plus vite. Beaucoup trop vite. Le sang battait à ses tempes. Pourquoi était-il resté ici ? Quel con. Il regrettait vraiment son geste. Décidément, il n'éprouvait plus que des regrets ces temps-ci... Enfin, il n'avait récolté que ce qu'il a semé me diriez-vous. Il reposa avec précaution le verre dans l'évier, comme si sa vie en dépendait. William entendit sa femme s'affairer derrière lui. Une tension perceptible à des kilomètres à la ronde régnait dans la pièce et mettait Will dans un tel état d'embarras. Il se retourna et s'appuya contre l'évier. « Qu’est-ce que tu fais là ?  » Et elle lui accorda un regard froid. Son époux ne soutint pas ce regard empli de toute la haine et la colère qu'elle éprouvait envers lui. Après tout, qu'attendait-il d'elle. Il s'était joué de son épouse, l'avait d'une certaine façon complètement humiliée, espérait-il sincèrement qu'elle allait se jeter dans ses bras et lui murmurer dans le creux de l'oreille qu'il lui manquait horriblement. A dire vrai, oui, il l'espérait. Du moins, il en avait rêvé. De réconciliation chaleureuse, de quelques larmes versées et d'excuses et promesses prononcées. Et tout serait rentré dans l'ordre. Mais ce scénario était digne d'une comédie de film américain. On était dans la vraie vie ici. « Je suis venu reprendre quelques affaires. » parvint-il à articuler tout en pointant du doigt sa basse et la caisse posées à ses côtés. Dans un silence olympien, il passa les lanières de la housse de la basse à ses épaules et reprit la caisse entre ses mains. « Je crois que je ferais mieux d'y aller. » Et il passa à ses côtés. Il tenta un bref coup d'oeil furtif vers Rose. Mais les traits durs de son visage le ravisèrent. Dans un soupir, il s'éloigna. Il fuyait. Encore. Toujours. La fuite, c'est pour les lâches. Ceux qui n'assument pas. Ceux qui ne savent pas se défendre. Ceux qui n'ont pas de raison de se battre. « Je sais que ça changera rien au fait. Je sais que j'ai réellement tout fait foiré, que le seul responsable de ce qui est entrain de nous arriver, c'est moi. Et je sais que tu me pardonneras certainement jamais pour ce que je t'ai fait. » Il se retourna, pour faire face à son épouse. « Mais je veux que tu saches que je suis sincèrement désolé pour ce que je t'ai fait. Je suis vraiment désolé. Si je le pouvais, je remontrais en arrière et je changerais tout. Toutes ces conneries que j'ai faites. » Il soupira. « Mais de toute façon quoique je dise, ça ne changera rien au fait. J'ai merdé et j'en suis conscient. Et je regrette.» Et il resta planté là, dans ce hall qu'il avait tant de fois traversé auparavant. Non, il ne pouvait pas la laisser. Non, il ne pouvait pas.
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MessageSujet: Re: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptyMer 25 Juil - 10:59

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La colère était en elle, tourbillonnant en son fort intérieur jour après jour, remuant sans arrêt le couteau dans sa plaie béante. Elle avait été impuissante, jour après jour face aux adultère à répétition de son mari, elle s’était simplement tu en espérant qu’un jour il finirait pas arrêter. Évidemment, il n’en avait rien fait, il avait la belle vie, des petites jeunettes à ses pieds pour assouvir chacun de ses besoins et une femme aimante et patiente dès qu’il revenait à la maison. La vie parfaite, c’était normal qu’il n’ait pas eu envie d’arrêter de se comporter comme le dernier des salauds. Peut-être qu’elle aurait du agir dès qu’elle avait su, lui dire de faire un choix entre toutes ces filles et elle-même, peut-être qu’il l’aurait choisie elle et que leur vie aurait pu reprendre plus ou moins normalement, peut-être qu’à force de temps cet histoire n’aurait appartenu qu’au passé. Au lieu de ça, elle avait mis sa propre patience à rude épreuve, poussée à l’extrême jusqu’à ce que ça en soit trop. À trop attendre, elle n’avait plus eu le courage de simplement lui balancer un ultimatum, elle lui avait simplement ordonné de débarrasser le plancher et elle avait demandé le divorce. Décision à laquelle on ne pouvait pas vraiment dire qu’elle avait mûrement réfléchie, mais bon, c’était sans doute la meilleure solution pour fuir se mariage raté, fuir cet frustration qu’elle ressentait au quotidien à ses côtés, essayer de se reconstruire alors qu’il l’avait complètement déshonorée. Elle avait souffert à cause des ses tromperies à répétition mais ça, il ne s’en était jamais soucié, il était trop égoïste sans doute. Il n’était plus vraiment l’homme qu’elle avait épousé. Les années l’avait changé et voilà où ils en étaient aujourd’hui; à deux doigts d’un divorce qu’il avait précipité. Elle aurait peut-être mieux fait d’écouter son père à l’époque, il lui avait dit qu’elle était trop jeune pour se marier. C’était bel et bien le cas, elle était trop jeune, elle avait peut-être fait une erreur de jugement en pensant qu’ils seraient ensemble jusqu’à la fin de leurs vies. Elle avait cru en lui et en son amour et après vingt-ans elle se rendait compte qu’elle avait eu tord. Si elle avait découvert ses infidélités quatre ans auparavant, elle ignorait depuis combien de temps elles duraient. Elle ignorait combien de temps, sur les vingt-longues années qu’ils avaient passées ensembles, il avait été réellement sincère. Finalement, rien ne lui garantissait qu’il l’avait été ne serait-ce qu’un jour dans sa vie. Il y avait des tonnes de questions dans sa têtes, des interrogations qui méritaient des réponses qu’elle n’était pas vraiment sûre de vouloir entendre. Il avait tout foutu en l’air c’était un fait qui était sûr, quelque chose qu’elle savait et c’était le plus important dans l’affaire. C’était ce qui faisait qu’aujourd’hui il ne vivaient plus sous le même toit, qu’elle ne voulait pas le voir, qu’elle voulait simplement qu’il signe les papiers du divorces et qu’ils n’en reparlent plus après. Il fallait qu’il assume les conséquences de ses actes. C’était trop simple d’être le coupable d’un échec, d’être responsable des maux d’une personne sans jamais en payer le prix. Elle n’avait pas envie de se venger, persuadée que de toute façon, ça ne servirait pas à grand-chose, elle avait juste envie que tout ça se termine sans qu’il ne puisse lutter pour arranger les choses. À quoi bon de toute façon ? Si elle lui pardonnait rien ne pourrait être comme avant. Il n’avait pas arrêté de la tromper pendant quatre ans alors pourquoi est-ce qu’il arrêterait simplement parce qu’elle lui offre une seconde chance ? Un risque qu’elle ne voulait pas prendre. Ce serait bien trop difficile à supporter pour elle qui était déjà on-ne-peut-plus brisées à cause de ses erreurs. Elle n’avait aucune raison de lui pardonner, si ce n’est cette petite flamme qui continuait de brûler en elle, la flamme de son amour pour lui qu’elle n’arrivait pas encore à faire taire.

Il était là sans sa cuisine, leur cuisine en vérité, bien qu’elle l’avait foutu dehors et d’une façon ou d’une autre elle avait bien l’intention de gagner la maison dans le divorce, c’était un faible prix de consolation pour ce qu’il lui avait fait, mais ce serait déjà ça de gagné. C’était donc dans sa cuisine qu’il avait décidé de faire irruption aujourd’hui. Elle l’accueillit aussi froidement qu’il le méritait. D’après ses dires il était venu chercher quelques affaires. Il désigna sa basse et un carton. Elle haussa les épaules. Il était temps qu’il vire tout son bazar du sous-sol, ça elle n’en voulait pas, elle ne saurait quoi en faire de toute façon. « Très bien. » Elle termina son verre qu’elle déposa dans le lavabo, froidement, manquant encore une fois de le briser. Elle lui attrapa l’éponge pour laver les verres, ne prenant pas la peine de lui adresser le moindre regard. « Ça me semble être une bonne idée, en effet. » Elle n’avait de toute évidence pas l’intention de le retenir, consacrant toute son attention au nettoyage des verres qu’elle frottait énergiquement, comme passant ses nerfs dessus alors que les pauvres, étaient complètement innocents, en même temps on voit difficilement ce qu’un verre pourrait faire de mal pour briser un couple. Elle soupira, lâchant sa vaisselle pour se retourné vers lui et écouter ses grandes révélations. Elle saisi un torchon pour s’essuyer les mains avant de se rapprocher de son époux d’un pas à peine. « On ne peut pas remonter le temps et même si on pouvait, tu serais toujours poussé par cette envie d’aller voir ailleurs, ça a du être vraiment incontrôlable pour que tu continues années après années dans mon dos en revenant ensuite vers moi sans la moindre gène ! » Elle ne savait même pas comment il avait pu continuer à la regarder dans les yeux après l’avoir ainsi trompée, c’était pousser l’hypocrisie à l’extrême de se comporter ainsi et il continuait avec toutes ses excuses stupides qu’il prononçait bien trop tard. « Ça ne sert plus à rien de t’excuser aujourd’hui, c’est trop tard. Quoi que tu dises ça n’effacera pas ce que je ressens à cause de toi et de toute façon tu ne t’es jamais soucié de ce que je pouvais ressentir alors ne te noie pas dans d’inutiles excuses … Je ne crois plus en ta pseudo sincérité. » Difficile de croire un homme qui avait passé pas mal de temps à mentir, à dénouer des promesses sans jamais penser aux conséquences de ses actes. Il pouvait bien jurer qu’il était sincère, ça n’avait plus d’importance, elle ne savait même plus quoi croire venant de lui.
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MessageSujet: Re: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptySam 28 Juil - 8:45

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Chasse ta vraie nature et elle revient au galop, tel était le dicton, non ? William l'avait découvert quelques années après qu'il se soit marié. Adolescent, bassiste dans un groupe qu'il avait fondé et qui, il fallait l'avouer, battait de l'aile, le jeune homme avait pu goûter à ce plaisir charnel dont on lui avait tellement parlé mais qu'il n'avait jamais réellement eu la chance de connaître. Les filles se pressaient dans leurs loges après leurs concerts. Le rock, c'était bien. C'était la classe incarnée. C'était décadent. La drogue circulait facilement, les filles ne demandaient qu'à enlever leurs petites culottes. Oui, William se plaisait dans cet univers. Il aurait pu se satisfaire de cela. Devenir un pseudo artiste de rock et aurait terminé comme un débauché dans un appartement insalubre et puant le vieux joint. Il aurait pu. C'est ainsi qu'il aurait certainement s'il ne l'avait pas rencontrée. Elle. Rose. Celle qui le changea du tout au tout. Celle qui lui fit retrouver la raison. Celle qu'il aima de tout son coeur. Les premières années de leur idylle, il était pleinement épanoui. A l'apogée du bonheur. Il ne demandait rien de plus. Il avait tout ce dont il avait toujours rêvé. Mais l'arrivée de ce nuage qui semblait être attiré par Will vint ternir ce bonheur.

« On ne peut pas remonter le temps et même si on pouvait, tu serais toujours poussé par cette envie d’aller voir ailleurs, ça a du être vraiment incontrôlable pour que tu continues années après années dans mon dos en revenant ensuite vers moi sans la moindre gène ! » Le pire dans ce qu'elle disait, c'est qu'elle avait entièrement raison. William savait pertinemment qu'il aurait beau trouvé des piètres excuses, cela ne l'excuserait pas. Il serait toujours en tort. Il pataugeait dans ses propres embrouilles et ne manquerait certainement pas de finir noyé. «Ça ne sert plus à rien de t’excuser aujourd’hui, c’est trop tard. Quoi que tu dises ça n’effacera pas ce que je ressens à cause de toi et de toute façon tu ne t’es jamais soucié de ce que je pouvais ressentir alors ne te noie pas dans d’inutiles excuses … Je ne crois plus en ta pseudo sincérité.  » Gifle en pleine face. Il voyait enfin la réalité en face. C'était fini. Bel et bien fini. Plus rien ne serait comme avant. Le temps où ils riaient ensemble devant une émission de télévision débile, le temps où ils pouvaient parler de tout et de rien sur l'oreiller. Ce temps était révolu. Tout ce qu'ils avaient vécu, les bons comme les mauvais moments, tous devront être relégués à l'état de souvenir. Comme toutes ces vieilles photos dans la caisse. Comment pourrait-il la voir comme un simple souvenir ? Comment pourrait-il parler de son amour pour elle au passé ? Comment pourrait-il passer à autre chose après toutes ces années partagées à ses côtés ? « C'est vrai, j'ai jamais vraiment songé au mal que tu pourrais ressentir si tu le découvrais. C'est vrai, je l'avoue. Je n'ai pensé qu'à moi dans cette histoire et pas à nous. » Il déposa la caisse à terre, ses bras commençant à souffrir de son poids. Ne sachant que faire de ses mains libres, il cacha dans la chaleur de ses poches. « Je savais que je faisais une erreur en allant voir ailleurs. Je savais qu'un jour j'allais en payer les pots cassés. Mais, je sais pas, j'ai continué. Je sais pas pourquoi j'avais besoin d'aller voir ailleurs. Je me pose souvent la question. Comment est-ce que je peux aller voir d'autres femmes alors que j'en ai une parfaite, à la maison que j'aime profondément ? Ca reste encore une énigme pour moi. » Il savait très bien que quoiqu'il dise, il s'enfonçait encore plus. Elle devait certainement encore plus le détester qu'avant. Mais tant pis. Il allait lui montrer sa pseudo sincérité... « Quand je rentrais à la maison et que je te voyais là couchée dans le lit, je m'en voulais terriblement. Tu étais si sereine dans ton sommeil que je remerciais le bon Dieu de t'épargner pareille souffrance si tu le savais. Oui, je l'avoue, je me rassurais moi-même en me disant qu'avec un peu de chance, tu ne le saurais jamais. Après, je me couchais après de toi, je venais nicher ma tête dans ton cou et je me maudissais intérieurement. Et je jurais, je jurais que je ne recommencerais plus. Mais... » Il laissa sa phrase en suspend. Pas besoin de continuer, elle savait que le scénario ne faisait que se répéter à nouveau. « C'est comme un alcoolique qui essaye d'arrêter de boire. Il promet que c'est le dernier verre et le lendemain, tu le retrouves complètement torché dans le coin d'un bar. » La comparaison n'était pas vraiment très reluisante. Se comparer à un alcoolique ? En voilà, un excellente idée M. Durand. N'empêche que parfois, il se voyait comme l'un d'entre eux. Il était attiré par les femmes, comme ils sont attirés par l'alcool. « Je devrais peut-être songé à aller me faire soigner. » lâcha-t-il dans un rire sans joie. Il posa à nouveau son regard sur Rose. Bon sang quel con. « Je m'excuse vraiment Rose. » Il poussa un soupir. A quoi bon continuer ? C'était perdu d'avance.
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MessageSujet: Re: please, don't leave me ϟ ROSE&WILL   please, don't leave me ϟ ROSE&WILL EmptyMar 31 Juil - 13:38

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“please, don't leave me”
william durand & rose costello[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]


Rose était quelque peu perdue dans la logique de son époux. Elle avait du mal à comprendre qu’on puisse trahir quelqu’un comme il l’avait fait avec elle pendant si longtemps puis avoir envie que tout redevienne comme avant. Elle se disait que s’il avait décidé de la tromper c’est qu’elle ne lui suffisait plus. S’il avait prit la décision de trainer son honneur dans la boue sans se soucier des conséquences c’était que quelque part, il s’en fichait de la perdre. Il avait besoin de mieux qu’elle, alors il l’avait trompée, elle se disait qu’on ne pouvait pas tromper sans scrupule quelqu’un dont on était encore éperdument amoureux, on ne pouvait pas juste croire que ça n’aurait pas d’incidence sur son couple. Ça semblait complètement illogique. Pourtant, pour une raison qu’elle n’arrivait définitivement pas à comprendre, il continuer de s’attacher à elle en lui présentant encore et toujours des excuses. Ça semblait insensé, d’autant plus que ses excuses aussi sincères qu’elles puissent être pour lui, sonnaient faux dans ses oreilles à elle. Il l’avait trompée, trahie, souillée, blessée et il le savait pertinemment. Elle lui avait offert toute sa confiance et il l’avait complètement bafouée alors forcément, aujourd’hui croire en ses paroles semblait difficile, impossible même. Il était là dans la cuisine de cette maison qu’ils avaient longtemps partagés, dans laquelle il y avait tant de fantômes de souvenirs d’une vie avec lui. Des années de vie avec lui pendant lesquelles elle avait eu l’impression d’être une femme heureuse, accrochée au bras d’un homme qui, elle le pensait, l’aimait vraiment. Maintenant qu’elle jetait un coup d’œil au tableau de leur vie commune, elle ne voyait plus que l’ombre de ses nombreuses maitresses qui venaient entacher le pseudo bonheur qu’elle avait connu à ses côtés alors qu’il allait voir ailleurs depuis bien des années. Mensonges à répétition qui s’étalaient sur toute sa vie sans qu’elle ne puisse à présent discerner le vrai du faux dans chacune des paroles de William depuis le premier jour de leur relation. Chacun de ses mots, chacun de ses gestes durant ses vingt dernières années, sonnaient faux à présent qu’elle connaissait toute la vérité. Elle lui avait silencieusement donné des millions de secondes chances à chaque fois qu’elle avait su qu’il allait voir ailleurs pendant ces quatre dernières années. Elle avait passé des heures et des heures à se demander si elle ne ferait pas mieux de le foutre à la porte et à chaque fois qu’il rentrait, elle se contentait de lui adresser un sourire et de venir se loger dans ses bras, comme la plus stupide des femmes. Silencieusement elle lui faisait savoir qu’elle était là, qu’elle l’aimait et qu’il n’avait aucune raison d’aller voir ailleurs. Message qu’il n’avait pas su saisir, peut-être qu’elle avait manqué de clarté dans chacun de ses gestes tendres à son égard alors qu’il ne méritait qu’une gifle dans la figure. Peut-être qu’il manquait tout simplement d’amour pour elle afin de pouvoir saisir ce qu’elle essayait de lui dire. Conclusion qu’elle avait fini par admettre quand elle avait décidé de finalement le mettre à la porte. S’en était trop pour elle. Il ne comprenait pas, il continuait de se payer sa tête jour après jour et elle en avait marre de n’être que la bonne poire dans cette affaire. La femme stupide qui se fait tromper sans rien dire. Il fallait qu’il en soit ainsi puisqu’il ne faisait pas d’effort de son côté. Dès la première fois qu’il avait posé ses mains sur une autre femme qu’elle, il aurait du se douter que dans un futur plus ou moins lointain, il se retrouverait là dans cette cuisine à affronter la réalité en face, affronter cette rupture entre eux d’eux qu’il avait provoqué comme s’il avait placé une bombe à retardement au sein de leur mariage. Aujourd’hui, elle ne pouvait plus faire comme si ça n’avait plus d’importance, elle n’arrivait plus à poser sur lui un autre regard que celui d’une femme déçue et blessée, pleine de rancœur et d’amertume.

Elle laissa échapper un rire ironique suite à sa réplique, levant les yeux au ciel l’air dépitée. Il admettait n’avoir pas pensé à elle, de s’être comporté comme un égoïste et elle était presque sidérée qu’il lui ait fallut autant de temps pour l’admettre. Elle avait cette sensation qu’il continuait de s’enfoncer à chacune de ses paroles, comme si c’était devenu un besoin chez lui de lui faire du mal ou simplement que la vérité ne cessait encore et encore de la blesser. Pourtant elle le laissa continuer. Déversé son laïus d’homme coupable qui se rendait compte de ses erreurs, l’homme amoureux qui avait agit sans comprendre ce qu’il faisait et ça lui semblait complètement absurde. Une vision des choses qu’elle n’arrivait pas à, partager, comme si dans son monde à elle adultère et amour étaient deux choses incompatibles. « On ne peut pas avoir le besoin d’aller voir ailleurs quand on a ce qu’il nous faut à la maison. Tu peux pas dire que tu m’aimes aujourd’hui comme tu m’aimais avant sinon tu ne m’aurais pas fait ça. J’ai pas l’impression que le William que j’ai épousé aurait eu cette volonté de me faire du mal. J’arrive pas à comprendre qu’on puisse tromper quelqu’un pendant des années et revenir lui dire qu’on l’aime. Quand on aime quelqu’un, je crois qu’on doit avoir envie de protéger cette personne et qu’on ose pas faire quelque chose qui pourrait lui faire du mal. » Peut-être qu’elle avait une vision de l’amour bien trop idéale, trop stupide et digne des contes de fées. Peut-être que passer son temps avec des enfants en bas âge ça avait fini par lui donner l’impression que le monde était aussi parfait que ce qu’elle essayait de leur faire croire au quotidien. Peut-être que William n’était pas le seul a avoir un problème dans cette histoire mais c’était le seul a avoir commit une erreur. « Je crois qu’il existe des associations pour les dépendances sexuelles, tu devrais peut-être te renseigner. Il existe peut-être aussi des traitements pour contrôler la libido. Oh, et méfie toi, le pénis c’est comme tout le reste du corps, avec l’âge, ça se fragilise. » Autant dire qu’elle n’avait jamais fait d’études approfondies sur les organes génitaux masculins, ni féminins soit dit en passant, alors elle n’était pas une grande spécialiste dans le domaine, mais bon, ce n’était pas non plus comme si elle avait avancé ses propos avec un sérieux scientifiques, c’était plutôt un avertissement blindé d’ironie. À l’heure actuelle, il pouvait bien se le fracturer qu’elle s’en fichait bien elle. Lui par contre, il fallait bien l’avouer, ça ne lui ferait pas de mal. Elle finit par hausser les épaules. « C’est bien William. Excuse toi autant que tu voudras ça n’effacera malheureusement pas le mal que tu as fait. » Les excuses ne réglaient malheureusement pas tout, même quand elles étaient sincères. « Je pourrais te pardonner, c’est un fait, parce que je suis naïve et que je n’ai pas passé vingt ans de ma vie à me foutre de ta gueule. Toutes les fois où j’ai pu te dire que je t’aimais, c’était sincère comme toutes les fois où j’ai pu dire que tu étais le seul homme que je voulais aussi bien dans ma vie que dans mon lit. Alors, je pourrais décider de faire table rase du passé et reprendre à zéro avec toi. Seulement il y aurait se doute constant à chaque fois que tu rentrerais tard. Je passerai mon temps à me demander ‘est-ce qu’il est vraiment au travail ?’ ou ‘est-ce qu’il a encore succombé à la tentation d’aller voir ailleurs ?’ et puis ça se terminerait en ‘qu’est-ce que j’ai fais pour lui donner l’envie d’aller voir ailleurs ? Est-ce que je suis devenue trop vieille, peut-être trop méfiante.’ Et j’ai pas envie de vivre comme ça. Dans un couple on doit se faire confiance et dit moi, comment je pourrais te faire confiance après ça ? » Question rhétorique puisqu’il n’y avait sans doute aucune réponse à ça. Rien n’effacerait la trahison et le doute continuerait à persister. Les pots cassés entre eux deux étaient peut-être trop difficiles à réparer aujourd’hui et s’il lui avait l’impression que les excuses étaient la solution miracle à leurs problèmes, ce n’était pas le cas de Rose.
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