La plage. Un endroit des plus agréables n'est-ce pas ? Encore fallait-il trouver la bonne place, avec le moins de touristes possible en ces temps de vacances. Car oui, qui dit touristes, dit famille, dit enfants, et tu n'étais vraiment pas en état de supporter leurs cris. Certainement pas. Tu n'étais pas des plus joviales en ce moment. Pour la simple et bonne raison que tu avais pris une grosse claque. Une énorme claque. Monumentale. Tu l'avais vu. Avec cette brune. En couple. Et ça avait été un électrochoc. Toi qui pensais ... Tu pensais à quoi d'ailleurs ? Tu étais tellement ridicule, tellement naïve, ce n'était pas la première fois que tu te faisais berner, mais là, tu avais vraiment cru que ... Vraiment pensé, vraiment ressenti ... Tu sers les dents, tu continues de marcher dans le sable, trainant légèrement des pieds, avant de t'installer dans un coin au calme. Entre des rochers, te permettant d'observer la sublime vue des vagues. Des vagues gigantesques pour toi d'ailleurs, qui ne savais pas surfer. Ton joint en main, tu avais réussi à t'en procurer en début d'après-midi. Tu en avais longuement cherché, avant de finalement, retrouver les bons contacts. Et paf, tu te défonçais comme tu savais si bien le faire non ? Meilleur moyen pour chasser toutes pensées. Ton regard se posa sur les surfeurs. Mordus des sensations fortes. Tu étais quelque peu fascinée. Tu n'oserais pas faire ce qu'ils font. Tu les admirais. Peu discrètement. Mais tu t'en fichais éperdument. En ce moment, tu te fichais d'énormément de choses. Peut-être l'effet de la substance. Ou peut-être pas. Quelle importance. Quelques uns sortirent de l'eau, tu ne pouvais pas faire autrement que les dévorer du regard alors qu'une légère brise de vent venait se loger entre tes cheveux. Tu en connaissais un. Gabriel. Oui, ce Gabriel avec un regard ravageur. Tu ne le quittais pas des yeux alors qu'il revenait sur la plage, planche en main. Tu le dévorais légèrement du regard, avant de le voir venir vers toi. Enfin. Tu crois ? Tu lui lance un léger signe de main, avant de te rendre compte de ton état. Tu n'étais pas en état pour lui parler. Pour parler à personne d'ailleurs. Entre ton chagrin qui te transperce et les substances illicites qui parcourent ton corps. Bien. Bravo Lou. Mais c'est trop tard maintenant. Vite, ton joint, cache-le ... Et où ? Franchement ? Tu es stupide.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]J'étais entrain de sortir de l'eau lorsque j'apperçus Lou au milieu des rochers, elle avait l'air complètement paumée la pauvre. Elle m'adressa un signe de la main et je me dirigeai alors vers elle pour aller la saluer comme il se devait, ma planche de surf sous le bras. Voila plus de deux heures que j'étais là à surfer entre les vagues, seul. J'avais bien discuté avec quelques autres surfeurs, certains étaient plutôt sympas, des touristes certes, mais ils savaient de quoi ils parlaient et il n'y avait rien de pire qu'un type qui parlait de surf (ou de n'importe quel autre sport) sans savoir de quoi il parlait. Ça avait tendance à m’exaspérer, mais par chance, j'étais tombé sur des types cools. Lou-Mila était une fille sympa elle aussi, j'étais avec elle en cours et on discutait pas mal; je la croisais souvent sur la plage et j'ignorais s'il s'agissait d'une pure coïncidence ou si elle était le genre de filles à se poser sur le sable pour mater les gars s'éclater dans l'eau. Lorsque je surfais, je ne faisais absolument pas attention à ce qu'il se passait autour de moi; la plus belle nana de la Terre pouvait être entrain de faire un strip tease sur la plage, ça n'attirerait même pas mon regard, et pourtant, Dieu sait que j'aimais les nanas, mais les vagues, ça t’emmenait tellement autre part qu'à côté une fille faisait difficilement le poids. J'avais commencé à surfer relativement jeune, parce que j'avais toujours vécut sur la côte Atlantique et c'est là qu'il y avait les meilleures vagues en France. Bref, j'avais décidé de faire une pause lorsque j'avais vu Lou. J'arrivais vers elle, posais le temps d'une seconde les yeux sur le joint qu'elle fumait avant de les relever sur son visage. C'était une jolie fille mais elle avait l'air un peu ailleurs aujourd'hui. Je m'installais à côté d'elle et lui prenait le joint qu'elle tentait tant bien que mal de cacher de ma vue pour tirer dessus une latte. Si elle croyait que j'étais celui qui allait la juger car elle fumait des pètes... « Tout va comme tu veux mon loup ? » lui demandais-je l'air intéressé et presque inquiet. « Qu'est-ce que tu fais là toute seule ? » je lui rendis le pète et passai une main dans mes cheveux pour les recoiffer. Je n'étais pas du genre très à l'écoute, si jamais elle commençait à me déballer ses problèmes il y avait des possibilités pour que je n'ai aucune idée de quoi lui dire, mais il y avait aussi des chances pour que tout aille bien. Cela dit si elle décidait de se confier alors je l'écouterais, elle était une amie après tout, elle méritait bien ça.

Il continue d'avancer. Tu continues de cacher tant bien que mal ton pète. Gabriel était un ami, un bon ami même, tu l'aimais bien faut avouer, mais tu n'avais pas ce genre de relation avec lui où tu lui montrais ton côté totalement dépravée, défoncée. Ce côté, il était seulement pour les soirées, tu faisais passer ça sur une envie de t'amuser. Mais là, en pleine journée, tu voulais juste oublier, et en effet, tu avais oublié. Totalement oublié de le cacher. Sans que tu aies le temps de réagir, il s'empare de ton joint en s'asseyant à tes côtés. Vraiment ? D'un coup, t'es soulagée. Il n'allait pas le cracher sur tous les toits. Heureusement, parce que tu avais assez de problème comme ça non ? « Tout va comme tu veux mon loup ? » Tu le regardes. Tentes un sourire. Minable. Tu lèves légèrement les yeux au ciel, et hausses les épaules, ne sachant pas quoi lui dire. « Qu'est-ce que tu fais là toute seule ? » Il te rend le joint, l'air de rien après avoir tiré dessus, et tu le reprends. L'observant. Avant de porter ton regard sur les vagues qui s'agitaient au loin. « Je ... C'est une bonne question. On va dire que j'étais subjuguée par les beaux surfeurs. » Tu tournes le regard vers lui, tentes de voir l'effet que ça lui fait, pour voir s'il sourit face à ton humour, qui n'en est pas tellement au fond ? Peut-être pas. Tu reposes ton regard sur l'horizon. Lui dire ? Ne pas lui dire ? Peut-être que parler pourrait faire du bien. Mais il n'avait rien demandé, il avait ses problèmes non ? Ton esprit est légèrement embrumé, et tu te lances. « Je crois que j'me suis fait une nouvelle fois avoir. » Tu marques une pause. Le mot était faible mais c'était ça. « Enfin, pas comme quand tu me racontes tes conneries tu vois. Genre ... Vraiment. » Tellement naïve. Tellement fragile, tellement vulnérable. Et pourtant, c'était, tu ne pouvais pas changer. Tu portes le joint à tes lèvres et laisses la substances s'emparer de ton corps. Oublier. Oui oublier l'image incessante de leurs mains jointes. Tu esquisses un sourire en tournant la tête vers lui.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Elle ne répondit pas à ma question. Je la sentais tendue, ailleurs, blessée même.. Je ne l'avais jamais vu comme ça auparavant, certes, elle s'était déjà fâchée, je l'avais déjà souvent mise en colère puisque j'adore me payer sa tête et lui faire croire n'importe quoi, mais là, ça n'avait rien à voir, elle semblait vraiment atteinte par quelque chose, quelqu'un lui avait fait du mal. Elle m'avoua être là pour observer les beaux surfeurs, je tournais alors les yeux vers les vagues pour voir les mecs dans l'eau, sur leur planche... Je pinçais les lèvres à sa tentative d'humour et lui envoyait finalement un sourire compatissant. « Tous des clampins.. » dis-je de façon complètement détachée comme si je n'en faisais pas partie. Je tournais les yeux vers elle pour l'observer un moment, silencieux. Elle décida de prendre la parole et de se confier. Elle m'avoua qu'elle s'était faite avoir. Elle insista sur le fait qu'il ne s'agissait pas d'une stupide blague comme celle dont j'avais le don, et elle me confirmait ce que j'avais cru comprendre en la regardant. On lui avait fait du mal. Un mec sans doute, qui avait bien du se foutre de sa gueule et elle en souffrait à présent. Lou était le genre de fille trop naïve, il était facile de profiter d'elle, elle était docile, prête à tout.. Si je m'amusais à lui raconter des conneries ça n'avait jamais rien eu de méchant, je n'avais même jamais pensé à profiter d'elle. Ce serait si simple. Je lui adressais alors un sourire amicale et passais un bras autour d'elle pour l'attirer près de moi « Viens là... Tu veux que j'le frappe ? » lui demandais-je sur un ton amusé, décidé à prendre la situation du bon côté afin qu'elle déprime un peu moins. « Bon, si j'étais une gonzesse j'te dirais " de toute façon c'est tous des c*nnards " mais.. comme je suis pas une gonzesse.. » je laissais un blanc le temps de réfléchir à la chute de mon petit dialogue.. une petite seconde, je repris « Bah... Jsuis sûr que tu peux t'envoyer en l'air avec pas mal des beaux surfeurs. Histoire de prendre ton pied tsais... Enfin après c'est toi qui voit, moi j'dis ça... j'dis rien ! » je lui souris et lui ébouriffais les cheveux.

Tu tentes l'humour, pour ne pas trop de dévoiler. Il réponds avec humour. Ca t'arrache un petit sourire quand tu l'entends les "insulter", sachant qu'il en fait partie ce petit. Alors oui, ça te fais sourire. Et puis, tu lui dis. Tu te confies. Il te connais maintenant. Il sait que t'es qu'une bonne poire, généreuse, influençable et qu'il t'en faut peu pour que tu tombes dans le panneau. Et pourtant, tu n'avais pas pensé tomber dans un piège. Non. Mais ... Comme toujours ? Il t'attire doucement à lui, et tu ne refuses pas son contact, bien au contraire. Ca ne pourrait pas te faire du mal. « Viens là... Tu veux que j'le frappe ? » Il rit. Evidemment. Non, tu ne voulais pas qu'il le frappe. C'était ta faute après tout non ? Si tu étais un peu moins stupide. « Evitons la violence. » Lui lances-tu, un petit sourire aux lèvres. Il arrivait à te redonner le sourire celui-là, et c'est exactement ce dont tu avais besoin. Tu te colles un peu plus à lui, tu te fiches pas mal d'être mouillée en cet instant. Il continue sur l'humour, et tu souris. Ouai, tous pareils. Enfin, peut-être pas tous au fond ? T'en sais rien. Il y en a bien quelques uns qui n'ont pas profité de toi non ? Surement. « Bah... Jsuis sûr que tu peux t'envoyer en l'air avec pas mal des beaux surfeurs. Histoire de prendre ton pied tsais... Enfin après c'est toi qui voit, moi j'dis ça... j'dis rien ! » Tu souris, alors qu'il vient t’ébouriffer les cheveux. Tu lui tires la langue, mais tu le laissais faire. Ca te dérangeait pas qu'on te touche les cheveux. Pas comme lui en tout cas. Ca te tente, mais tu te retiens. « Hum ... J'suis vraiment trop c*nne. » Tu soupires, lentement. « Oui, j'pourrais ... Peut-être que ça lui ferait quelque chose ... J'sais pas. Faudrait m'enfermer j'te jure. M'empêcher de sortir, peut-être que je serai en sécurité contre moi même comme ça. Et encore ... C'est pas si sûr. » Tu te t'écartes légèrement de lui pour le regarder. Tu affiches cette petite mine qui réfléchis, avant soupirer une nouvelle fois. « Si tu savais comme ça fait mal ... Faut que je me change les idées, alors je viens sur la plage, et j'me défonce. Pas malin hein, mais j'ai pas trouvé mieux. J'aurai aussi pu m'enfermer dans un studio, et danser jusqu'à ce que j'n'ai plus de forces ... Mais non. » La danse, ta passion, une part énorme de toi. Gabriel surfait, toi, tu dansais.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] J'étais content de la voir sourire. Ce n'était pas grand chose, mais au moins pendant quelques secondes elle oubliait un peu qu'un pauvre type avait fait le con avec elle, ça commençait par quelques secondes et puis elle finirait bien par passer à autre chose. C'est comme ça qu'on apprend. Elle allait en rencontrer d'autres des clampins qui voudraient se servir d'elle, et la connaissant, certains y arriverait, et elle tombera des nues, encore.. Mais à force, elle finira bien par apprendre, c'était comme ça que ça marchait. A force de se faire marcher sur les pieds, elle allait en ressortir plus forte. Enfin espérons. Elle reprit alors ses lamentations, elle m'expliqua à quel point elle souffrait et je l'observais sans trop réellement imaginer ce qu'elle pouvait ressentir. Bizarrement, je me disais que j'avais sans doute déjà du faire ça à une fille.. Que c'était pas très cool mais bon, c'est des trucs qui arrivent parfois sans qu'on s'en rende compte. Lou avait conscience de sa naïveté et pourtant elle ne semblait pas réussir à la contrôler, c'était comme si elle vivait avec cet espoir que tout le monde était bon et que tout le monde était gentil. C'était des conneries bien sûr, mais allez le lui faire comprendre hein ? « Pourquoi tu te venges pas ? La meilleure vengeance c'est de lui montrer que tu tenais pas à lui, que t'en as rien à foutre. Peut être même que tu devrais sortir avec un autre gars, te débrouiller pour qu'il le sache.. Et si ça le fait chier t'auras tout gagner. » Je lui accordais un sourire, j'étais un chieur né, c'était Léonard mon beau père qui me le reprochait tout le temps, il disait que je n'étais bon qu'à ça, faire chier le monde.. J'avais des centaines de trucs pour y arriver et il était de loin ma cible préférée. Si je pouvais faire partager mon expérience dans le domaine, c'était avec plaisir. « Ca fait du bien jtassure, une bonne petite vengeance. Y a rien de mieux que faire chier un peu le monde, j'sais de quoi j'parle. »

A vouloir trop espérer, on tombe et on s'écrase. Le plus important était de se relever non ? C'est vrai. Tu le savais. Mais ce n'était pas facile. La dernière fois que tu avais ressenti ça, c'était avec l'autre, ce prof. Tu chassas vite fait ces pensées, tu ne voulais pas y penser. Non, tu devais te changer les idées. Et apparemment, Gabriel avait un moyen pour t'aider. « Pourquoi tu te venges pas ? La meilleure vengeance c'est de lui montrer que tu tenais pas à lui, que t'en as rien à foutre. Peut être même que tu devrais sortir avec un autre gars, te débrouiller pour qu'il le sache.. Et si ça le fait chier t'auras tout gagner. » Tu le regardes dans les yeux sans le regarder en fait. Totalement concentrée sur ce qu'il vient de te dire. Te venger ? Jouer à la manipulatrice, c'est ça ? Est-ce que tu en étais capable ? Tu ne pensais pas. Tu étais bien trop influençable pour influencer les autres. Et pourtant, tu avais envie d'y croire. voir scintiller ce petit quelque chose dans les yeux de Gabriel te donnait un peu d'espoir. « Tu crois ? » Demandes-tu, sans vraiment demander. Ce genre de question qui n'attend pas de réponse. Tu continues de l'observer. Il continue de parler, et tu souris à ses paroles. Ca oui, tu le savais, qu'il aimait faire chier son monde, tu en faisais les fraies parfois, rien de méchant, certes. « C'est une idée ... » Commences-tu, en tapotant le bout de tes doigts sur tes lèvres. « Mais ... Comment je suis censée faire ça ? Tu m'connais maintenant. Manipuler quelqu'un, je sais pas faire moi ... J'suis trop ... Gentille. » Ca t'arrache une grimace. Oui, tu ne pourrais jamais prendre un mec, le manipuler lui, et manipuler Castiel en même temps. Non, c'était pas possible. « Je ... Tu pourrais m'aider ? » Lui demandes-tu alors, avec ces grands yeux plein d'espoir. Oui. Il s'y connaissait lui, peut-être qu'il pourrait t'apprendre. Peut-être même être ... Ce type avec qui tu sors ? Tu attendais donc sa réponse, le fixant légèrement. Peut-être trop d'ailleurs ?

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Je lui conseillais de se venger, ce n'était certes pas la meilleure solution, mais j'étais personnellement de ceux pour qui la vengeance est un plat qui se mange froid. Certains préféraient laisser couler lorsque quelque chose leur arrivait, moi je préférais m'en prendre directement au coupable. On pouvait dire dés lors que j'étais assez rancunier, j'avais toujours envie de faire payer les coups bas qu'on pouvait me faire. Je considérais que je ne dépassais pas les bornes et que si quelqu'un allait trop loin avec moi alors il devait payer, c'était comme ça que ça marchait... Lou sembla plutôt intéressée par l'idée mais je me demandais si elle pourrait y arriver, elle serait sans doute capable de culpabiliser. Mais elle avait besoin d'aide, et si je pouvais l'aider à sortir un peu de son monde des bisounours ou à se faire un peu moins marcher sur les pieds alors ce serait cool et très bénéfique pour elle. Elle me demanda comment faire, me dit qu'elle était trop gentille et qu'elle n'était pas faite pour manipuler les autres, je passais ma main sur ma nuque, réfléchissant à la question. Si ce mec était attaché à elle, alors effectivement, il fallait qu'elle lui montre qu'elle s'en fichait et qu'elle l'avait remplacé, il fallait donc qu'elle trouve un mec avec qui elle pourrait le rendre jaloux, je réfléchissais, le regard perdu dans les vagues alors que finalement, elle me demanda « Je ... Tu pourrais m'aider ? » Je haussais les sourcils et tournais la tête vers elle pour la regarder. Elle voulait que je l'aide. Moi. « ... Euh... » je pesais le pour et le contre. Après tout, je n'aurais qu'à être proche d'elle lorsque ce mec serait dans les parages et m'arranger pour le rendre complètement dingue.. Comment refuser une telle proposition ? Impossible. « Ok j'vais t'aider... Si il t'envoie un message ou qu'il veut te voir, faut que tu lui dises que tu vois quelqu'un, faut qu'il croit que t'es pas en colère contre lui mais que tu t'en fous en fait.. » Ignorer quelqu'un, y a rien de pire. « T'as de la chance que jte demande rien en retour.. J'ai pas l'habitude d'aider les gens comme ça, gratuitement. »

Il hésite. tu attends. Ca te fait peur. Tu ne pouvais pas te venger sans son aide. Sans ses conseils. Sans ses idées. Tu n'avais pas l'esprit qui fonctionnait de la même manière, certainement pas. Tu avais toujours vu Gabriel comme le genre de mec qui ne se fait pas marcher sur les pieds, dès votre rencontre. En cours. Redoublant, fier, malin, avec du cran. Ouai, pas totalement comme toi. Tu lui avais pour la première fois parlé en cours, et puis voilà, ainsi de suite. Il aimait bien te prendre pour une conne, tu prenais, tu n'avais pas le choix, on pouvait te faire croire que les éléphants roses existent donc bon ... Et il te dit oui. Oui bordel ! Il va t'aider ! Et là, tu sais pas pourquoi, mais tu te sens mieux, comme si c'était une très bonne nouvelle, la mieux que tu pouvais avoir alors que ce n'était pas ça. Tu ne savais même pas dans quoi tu t'engageais. Vraiment pas. Mais tu ne détestais pas l'inconnu, bien au contraire. Alors tu souriais, buvant ses paroles. Faire comme s'il n'existait pas, l'ignorer, ne pas lui répondre. Allais-tu en être capable ? Tu n'en savais rien, toi, il fallait qu'on trouve les bons mots, et tu fonçais tête baissée. Mais tu allais tenter d'être forte. « T'as de la chance que jte demande rien en retour.. J'ai pas l'habitude d'aider les gens comme ça, gratuitement. » Tu lèves légèrement les yeux au ciel, passant une main dans tes cheveux qui venaient de brouiller la vue, avant de le fixer. « Tu sais, j't'oblige à rien, d'ailleurs, tu as peut-être même une copine, ça se fait pas ... Et puis, si tu veux vraiment quelque chose en retour, demandes. J'dirais pas non. » Tu hausses les épaules, avant de regarder ailleurs. Il ne fallait pas non plus que tu le dévisages de trop non ? Ca ne se faisait pas, même si avec Gabriel, il n'y avait pas vraiment de tabou en soit entre vous. Surtout vu dans quoi tu étais en train de t'engager avec lui. « Franchement, j'veux pas que tu te prennes la tête pour m'aider, mais ... Merci Gabriel. » Tu prononces son prénom complet, pour lui montrer que ça te fait plaisir. Plus généreuse que toi, ça n'existe pas. Vous étiez bien des opposés, mais vous vous entendiez à merveille !

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Elle ne m'obligeait à rien, disait-elle. J'esquissais un léger sourire, amusé finalement de la voir ainsi. Elle ne tirait plus trop la gueule, elle souriait un peu, j'avais réussi à la faire rire, sourire, et apparemment l'idée de se venger la distrayait assez à présent pour qu'elle ne pensa plus à son malheur de façon totalement négative. Je n'étais pas un très grand optimiste, mais j'avais tendance à tout relativiser, c'était une façon comme une autre de prendre la vie comme elle venait, sans se poser de question, en se disant qu'on pourrait toujours avoir pire, ou mieux, mais en appréciant tout de même. Aider Lou allait sans doute être marrant, j'aimais bien passer du temps avec elle, elle était plutôt mignonne et pas totalement dénuée d'intelligence, elle était même assez intéressante et bien qu'elle fut beaucoup trop naïve, ça faisait son charme. Maintenant qu'elle m'avait dit que quelqu'un l'avait prise pour une conne, quelqu'un d'autre que moi, quelqu'un qui lui avait réellement fait du mal, je me sentais comme concerné par sa cause et j'avais envie de mettre cher à ce pauvre type, quel qu'il soit. Je n'avais pas peur de me retrouver face à un mec faisant deux fois mon poids et avec trois têtes de plus que moi. Lorsqu'on a rien à perdre, on a vraiment peur de rien. Lou me dit qu'elle ne veut pas que jme prenne la tête, elle me remercia cependant, je haussais les épaules. J'étais content de l'aider au final. Si réellement ça marchait et qu'elle se sentait mieux après ça, alors j'aurais tout gagné. « De rien. Ca me fait plaisir de t'aider. » je lui adressais un nouveau sourire amical avant de me lever pour prendre ma planche « Si on allait manger un truc ? Jvais chercher mes affaires là bas, mon sac, et puis on pourrait se poser quelque part ensuite nan ? »

Vraiment ? Ca lui faisait plaisir ? Il lui lança un sourire, et tu ne pus que lui répondre. Ton regard clair posé sur lui, tu te rendais compte, en ce moment, que Gabriel était le genre de mec sur qui tu pourrais compter. Il allait t'aider non ? Et puis, depuis le temps que tu le connaissais, il aurait bien eu le temps de te prendre comme une c*nne non ? Certainement. Il se lève, tu le suis du regard, alors qu'il prend sa planche. « Si on allait manger un truc ? Jvais chercher mes affaires là bas, mon sac, et puis on pourrait se poser quelque part ensuite nan ? » Tu regardes l'endroit où est son sac instinctivement. C'est plus fort que toi, avant de lui répondre. « Avec plaisir, je t'attends là. » Tu lui souris, le laissant partir, alors que tu ne lâches pas ton regard de lui. Tu pouvais le regarder sans gêne, il ne te voyait pas après tout, étant de dos. Enfin, peut-être sentait-il ton regard, mais au point de se poser des questions. Non. Bref. Tu te lèves à ton tour, toujours ton pète en main. Tu en prends une dernière bonne bouffée avant de constater que le plaisir doit se terminer ici. Et puis, te balader avec un joint en main alors que ta soeur peut te voir. Mauvaise idée. Il n'y a pas énormément de monde qui connaisse ton côté totalement défoncé, et c'était bien mieux ainsi. Il revient vers toi, planche et sac en main, tu lui adresses un sourire, alors que tu lui prends la marche pour le suivre. Vous remontez vers les stands de d'encas posés un peu partout sur la plage. Pour les touristes. certes. Même si cette plage n'est pas celle préférée des touristes. D'où ta présence. « Je ... tu veux manger quoi ? » Lui demandes-tu, en regardant les différents choix. Pas de crêpes, non, il faut trop chaud pour une crêpe. Tu penses opter pour une glace. « Par contre, on pourra se poser loin ... Loin de la foule. Je suis pas en état pour ... Enfin, tu vois. » tu hausses les épaules, sans t'en rendre compte avant de te diriger vers le stand de glace. non, défoncée dans la foule n'était pas une bonne idée. Tu préférais rester avec Gabriel. Et puis, même si tu n'allais pas l'avouer, tu étais bien à ses côtés. « Une glace à la vanille. » Murmures-tu en sentant le parfum t'enivrer. C'est ce que tu voulais. Au diable ton régime de danseuse.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] Je me levais pour aller récupérer mon sac, je marchais lentement, pas très pressé, mes pieds s'enfonçaient dans le sable mouillé, et puis j'atteignis l'endroit où j'avais laissé mes affaires, un peu plus loin au milieu des touristes. Je n'avais pas peur de me faire voler, je m'en fichais en fait, je n'avais pas envie de m'attacher à quelques valeurs matériels. Je regardais rapidement mon portable avant de mettre mon sac sur le dos et de rejoindre à nouveau Lou. J'avais la dalle, après ces deux heures de surf, je n'avais envie que d'une chose, c'était de me faire péter le bide. On se dirige vers les différents stands qui bordent la plage, il y a de tout, des glaces, des crêpes, des gauffres, des sandwichs, des frites.. Lou me demanda ce que jvoulais, je haussais les épaules pour toute réponse alors que j'analysais les diverses possibilités qui s'offraient à moi. « Par contre, on pourra se poser loin ... Loin de la foule. Je suis pas en état pour ... Enfin, tu vois. » elle se perdait un peu dans ses mots, hésitante, fébrile. Je soupirais. Je n'étais pas du genre à mâcher mes mots, et quitte à la fâcher je n'allais pas me retenir de lui dire qu'elle dramatisait, car là oui, c'était c'que je pensais. « Booooon... C'est bon, t'es pas malade non plus, t'es en bonne santé, y a juste un pauvre type qui s'est foutu de ta gueule, le monde a pas arrêté de tourner, et les gens autour en ont clairement rien à foutre de tes ptits problèmes de meufs. » Je la regardais un instant, totalement neutre. Je n'avais pas envie de la blesser mais les personnes qui s'abattait ainsi sur leur sort avait le don de m'énerver un peu. Elle était loin de la catastrophe, loin de la dépression, pas la peine d'en faire des tonnes. Je la laissais chercher sa glace et je m'éloignais un peu pour aller me prendre une grande barquette de frites. Je payais et retournais vers elle, pas prêt de m'excuser de l'avoir un peu brusqué. Elle avait besoin qu'on la secoue un peu de toute façon. Sans un mot, je me dirigeais vers un endroit pas trop peuplé mais pas non plus à l'abris des regards, je posais ma planche, mon sac, et m'installais sur le sable pour déguster mes frites noyées dans une mare de ketchup et de mayonnaise « Je roule un pète après. Ca te va ? »

Tu lui demandes si après, vous pouvez vous écarter,et sa réponse fuse. Il te regarde, tu fais de même, imbriquant chacune de ses paroles. Tu prends chers comme on dit. Mais tu restes totalement stoïque, légèrement bouche bée, avant de le laisser s'écarter pour s'acheter ce qu'il veut. Tu restes un petit moment, incrustant chaque parole. C'est vrai après tout, tu ne vas pas mourir demain, tu n'as pas perdu un proche. Tu as juste cet homme, auquel tu t'étais attachée plus que de raison qui t'avait prise pour une c*nne. Tu fermes les yeux, puis tu le regardes s'acheter des frites, avant de te reprendre en main et aller vers le stand de glace. Un cornet de glace, vanille et chocolat, vive les excès, mais tu en avais envie. il revient vers toi, tu reviens vers lui, vos achats faits, tu le suis sans un mot, pensant toujours à ses paroles. Il te brusquait, il te montrait ce qu'était la vraie vie. Il essayait en tout cas, de te remettre sur tes deux pieds. Ce n'était pas une façon des plus douces, mais peut-être que ça pouvait te faire que du bien après tout. Il s'installe avant avoir posé ses affaires, du fait de même, à ses côtés, laissant ton sac à main juste à côté de toi. Tu regardes ta glace, et commences à manger, laissant le froid éveiller tes papilles. « Je roule un pète après. Ca te va ? » Tu l'observes. Tu hésites, enfin, pas longtemps. Tu repenses à ses paroles, et lui lances un sourire. « Je n'dirais pas non. » Non, tu en avais déjà consommé un, à toi toute seule, mais un autre ne ferait certainement pas de mal. Jamais tu n'aurais pensé qu'il fumait par exemple. Enfin, tu aurais pu t'en douter, c'est vrai, mais tu n'y avais jamais vraiment pensé, et au fond, c'était plutôt pas mal pour toi. Aucun tabou. Tant mieux. Tu continues de manger ta glace, plus vite, car elle fond avec la chaleur. Tes yeux se posent sur les gens. Souriants, profitant. Toi aussi tu voulais profiter, et pour cela, tu devais oublier. Un peu de substances pour t'aider ne pourrait pas faire de mal. « J'pense que t'as raison. » Sors-tu alors, à propos de ses paroles précédentes. « Les gens en ont rien à foutre, comme je m'en balance de leurs problèmes. Et je vais me venger de ce pauvre type, il va le regretter ... Il va me regretter même. Tu verras, j'y arriverais. » Tu étais presque sûr de toi, voir même complètement sûr ! « Maintenant, on ne parle plus de ça. On oublie, j'oublie ... Elles sont bonnes tes frites. » L'art de changer de conversation. Mais c'était naturel, tu te demandais vraiment si elles étaient bonnes en fait.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image] La fumette, c'était banal comme pratique, enfin.. Je trouvais. Je connaissais peu de personne qui n'avait jamais tiré ssur un joint de leur vie, en fait pour dire vrai je n'aurais pas su en citer une.. C'était une espèce d'étape à passer au lycée, on y goûtait au moins une fois, ça faisait partie de la vie. Pour ma part, la pratique était assez régulière, je fumais plus en soirée, mais il m'arrivait lorsque je voyais des potes que nous nous calions un ou deux bédos, voire plus selon les soirées, rien d'exceptionnelle, ça nous faisait bien marrer. Je proposais donc à Lou de fumer pendant que je dégustais mes frites, j'avais ce qu'il fallait sur moi, un peu de weed, quelques clopes... Je mangeais les frites par grosse poignée, les enfournant dans ma bouche comme si je n'avais pas mangé depuis plusieurs jours et que j'étais affamé. Je léchais le ketchup sur mes doigts sans gêne, Lou prit alors la parole « Les gens en ont rien à foutre, comme je m'en balance de leurs problèmes. Et je vais me venger de ce pauvre type, il va le regretter ... Il va me regretter même. Tu verras, j'y arriverais. Maintenant, on ne parle plus de ça. On oublie, j'oublie ... Elles sont bonnes tes frites?» je souris, satisfait de l'entendre ainsi, soudainement remotivée, carrément boostée à reprendre les choses du bon pied. Elle voyait enfin le côté positif des choses et décidait d'oublier l'autre débile. J'ignorais si la vengeance allait marcher, il y avait une chance sur deux. Soit le mec s'énerverait, pèterait un câble, peut être même déciderait-il de s'en prendre à moi, il reviendrait vers elle, elle aurait gagné. Ou bien, il n'en aura absolument rien à faire et c'était possible puisqu'il l'avait prise pour une conne... Soit c'était au fond un bon type qui l'appréciait et qui allait revenir, soit c'était le roi des cons et il n'en avait rien à foutre qu'elle soit avec quelqu'un d'autre. Elle n'y gagnerait rien alors, mais ça pourrait lui changer les idées. En tout cas, puisque j'avais la tâche difficile mais excitante de l'aider à rendre un mec complètement dingue, j'allais mettre du coeur à l'ouvrage. « Délichieeeuuse » répondis-je la bouche encore pleine de frites avant d'avaler. Je m'essuyais les mains avec une serviette en papier que m'avait donné le type du stand avec la barquette, et tendais les frites à Lou pour qu'elle puisse piocher dedans. Je posais la petite boîte de frites entre nous deux et sortais alors de mon sac le matériel de roulage pour commencer l'ouvrage. « T'as jamais essayé de surfer ? Tu viens souvent matter les surfeurs, mais si tu surfais... Les surfeurs aiment les surfeuses tsais... Les surfeuses ont un bon ptit cul en général. » lui racontai-je avec un sourire en coin tandis que je préparais le joint.

Remotivée, tu avais décidé d'oublier, de l'oublier, d'oublier Castiel, et de profiter de cette après-midi. Tu n'avais pas prévu ça au début de la journée, certainement pas. Mais ce qui était sûr, c'est que tu ne voulais pas rentrer chez toi. Non. Avoir des questions sur ton manque de sourire, ils allaient s'inquiéter, repenser à cette histoire d'il y a quelques mois encore. Bref. Tout ce que tu ne voulais pas. Tu lui demandes alors si ses frites sont bonnes, l'air de rien, comme pour trouver une discussion, alors que tu te demandais vraiment si elles étaient bonnes. Ta glace terminée, tu l'avais englouti comme si tu n'avais pas mangé pendant trois jours. C'était presque ça en fait. Pas loin. Passons. Il te réponds par l'affirmatif, tu souris, alors qu'il déplace la barquette vers toi. Tu hésites. Tu te lances. T'en prends une, que tu enfouies dans le mélange de sauce, et tu la fourre dans ta bouche, entre tes lèvres. Bon sang, rien de mieux que quelques frites au final. Alors tu te prives pas, c'est lui qui te les a mis sous le nez d'abord. Tu le regardes sortir tout ce qu'il faut pour un bon petit pète. Tu souris, tu avais pratiquement la même chose dans ton sac. Sac que tu gardais précieusement. Les mauvais yeux ne devaient pas tomber dessus. Tu le regardes faire, comme passionnée, tout en l'écoutant. Il avait la technique, tu l'avais aussi, tu étais rodée maintenant. « T'as jamais essayé de surfer ? Tu viens souvent matter les surfeurs, mais si tu surfais... Les surfeurs aiment les surfeuses tsais... Les surfeuses ont un bon ptit cul en général. » Un léger rire t'échappe, et ton regard se tourne vers les vagues. Surfer ? Toi ? Tu n'as jamais quitté Biarritz, et pourtant, tu n'as jamais mis un pied sur une planche. « Tu m'aimerais plus si je surfais ? » Lances-tu, du tac au tac, en mettant une frite dans ta bouche, histoire de l'embêter, de le chercher aussi. « Je suis jamais montée sur une planche. Je crois que j'ai peur des vagues. J'ai du avoir un traumatisme quand j'étais gosse. Alors oui, je viens vous voir, et je regarde. J'ai l'droit de rêver un peu non ? Je suis bien plus à l'aise sur terre j'pense. Mais ... Maintenant que tu me dis que je pourrais avoir de beaux surfeurs ... Ca s'réfléchit. » Tu marques une pause, et tu souris un peu plus. « Les danseuses aussi ont un beau petit cul. » Affirmes-tu, totalement sérieuse, reprenant ses mots.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]J'arrachais un petit morceau de carton de mon paquet de feuilles pour le rouler et former un s parfait, j'égrainais la weed en la faisant rapidement passer dans le grinder métallique, je la mélangeais au tabac au milieu de ma paume, je posais la feuille dessus, retournais le tout, commençais à rouler après avoir placer le morceau de carter au bout de la feuille. En deux temps trois mouvements le joint fut roulé et je l'allumais sans me demander si l'on nous regardait ou pas. Personne n'allait nous embêter pour un joint, tant que la police ne passait pas dans le coin, tout irait bien, et puis j'avais le don pour me sortir de ce genre de situations délicates. « Tu m'aimerais plus si je surfais ? » me demanda Lou, je souris « Bah ouais. Carrément. » lui répondis-je de manière désinvolte et totalement naturelle. Je calais le joint entre mes lèvres et l'allumais, je tirais plusieurs lattes dessus tandis que Lou m'expliquait qu'elle n'était jamais montée sur une planche et qu'elle n'était sans doute pas faite pour ça. J'avais commencé très jeune, au temps où j'habitais encore Royan, j'avais beaucoup bougé mais toujours sur la côte Atlantique, du coup je n'avais jamais arrêté de surfer. Lorsque j'allais chez mon père en Californie, c'était encore mieux. Les vagues étaient trois fois plus grandes, trois fois plus belles et impressionnantes, c'était le pied total ! En attendant je profitais des petites vagues de Biarritz, c'était l'une des meilleure ville en France pour le surf, il pleuvait pas mal à Biarritz, plus que dans certaines villes de Bretagne, et ça voulait dire que l'océan remuait beaucoup plus, c'était tout benef pour les surfeurs d'ici, ou les touristes. Je tirais encore quelques lattes, mon regard se perdait dans les vagues, je suivais des yeux un type qui s'éclatait à faire des figures, il maîtrisait parfaitement. Je plissais un peu les yeux pour tenter de le reconnaître mais rien, sa tête ne me disait absolument que dalle. Lou me tira de mes pensées lorsqu'elle me dit que les danseuses étaient également dotées d'un bel arrière train. Je secouais légèrement la tête avant de lui tendre le joint. « Oué mais les surfeuses ont trop la classe... J'veux dire, c'est cool de danser hein, mais y a pleins de filles qui dansent. Y a plus de filles qui dansent que de filles qui surfent. Ca les rend spéciales. Et super sexy. » Je hochais la tête pour moi même, confirmant tout seul ma propre thèse sur le sex appeal des surfeuses. J'ajoutais alors, sur un ton toujours naturel, comme si je lui parlais de la pluie et du beau temps « Mais bon, t'as un bon ptit cul si tu veux réellement savoir. »

Il te dit tout simplement que oui, il t'apprécierait plus si tu étais surfeuse. Ca te fit sourire. Vraiment. En même temps, tu ne comptais pas monter demain la veille sur une planche. Non. Tu risquerais d'être des plus ridicule. Totalement. Combien de chute ferais-tu ? Des tonnes et des tonnes. Il faudrait que tu prennes les vagues très tôt le matin, quand il n'y a personne. C'était une idée. Entre autre. Tu y avais déjà pensé, de nombreuses fois, vu le temps que tu passais sur ce sable fin. Mais te jeter à l'eau, c'était une autre histoire ! Tu l'écoutais ensuite, attentivement, sur sa théorie sur les surfeuses. Il t'en fallait peu pour y croire toi, en plus, alors tu approuvais ses paroles, tu les buvais littéralement. C'est vrai qu'il y avait beaucoup de danseuses parmi les filles, tu ne pouvais pas le nier. « Mais bon, t'as un bon ptit cul si tu veux réellement savoir. » Devant ce semblant de confiance, tu souris, en t'emparant du joint qu'il te tend. Le portant délicatement à tes lèvres, tu inspires le délicat poison, doucement, lentement, le laisser rentrer dans tes poumons, avant de souffler la fumée sans le lâcher du regard. « Pour ce qui est de ta théorie des surfeuses. J't'accord le fait qu'il y en a peu comparé aux danseuses. Mais, je tiens à préciser qu'il y en a peu qui dansent comme moi. Donc, je reste quand même spéciale. » Tu lui lances un clin d'oeil, tout en lui tendant par la suite le pète à ton tour. Tu inspires l'air frai que la mer déversait sur la plage, laissant la substance s'emparer de toi. Tu en avais déjà fumé un, celui là ne mettrait pas énormément de temps avant de te monter à la tête. « Mais, merci pour le compliment, d'ailleurs, faudra pas hésiter à le tripoter devant mon arnaqueur. » Tu commençais à dire légèrement n'importe quoi, ou du moins, ce qui te passait par la tête. Tu t'emparas de la dernière frite alors qu'il tirait consciencieusement une latte. Tu dévias ton regard sur les vagues, au loin, leur bruit, leur vision, leur état. Elles semblaient plus agitées que d'habitude. Ce qui devait expliquer le nombre de surfeurs en cette après-midi.

GAB & LOU
you're so naive yet so...

[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]Je récupérais le joint après qu'elle ait fumer dessus, je posais à présent les yeux sur une fille en bikini au bord de la plage, l'eau lui montait aux chevilles et elle semblait hésiter à s'enfoncer un peu plus dans l'eau, mes yeux suivaient la courbe de ses fesses et de ses hanches, elle était pas mal et je regrettais de ne pas la voir de face pour juger un peu mieux de son physique.. J'écoutais d'une oreille distraite les propos de Lou « ...Mais, je tiens à préciser qu'il y en a peu qui dansent comme moi. Donc, je reste quand même spéciale. » Je la regardais rapidement avant de reposer mes yeux sur la fille au bord de l'eau, elle était blonde avec de longs cheveux bouclés.. C'était plus fort que moi lorsqu'il y avait une jolie fille dans les parages, obligé de mater et pas forcément de façon discrète. J'avais complimenté Lou sur ses fesses, et sa réponse m'interpella, m'arracha littéralement de mes contemplations. Elle venait de me donner l'autorisation de lui tripoter les fesses en présence de son bourreau. Intrigué, surpris, je lâchais « Hein ? » avant de reprendre rapidement mes esprits. Ah oui, j'avais la mission de rendre jaloux son clampin. Je n'allais donc pas me gêner pour la tripoter si j'en avais la possibilité. J'esquissais un sourire fourbe à cette pensée « Coooool... Je peux commencer tout de suite ? » lui demandais-je alors, sans gêne et emballé direct par ce qu'elle venait de me dire. Bah quoi ? Si je pouvais en profiter au maximum... J'étais carrément au taquet ! Je tirais alors une latte sur le joint avant de m'allonger dans le sable, j'en tirais une autre et crachais des ronds de fumée, les yeux clos.. « Tu me fais un massage mon loup ? »

Il réagit finalement quand tu lui parles de ton cul, qu'il pourra tripoter, selon ses envies. Evidemment, c'est un mec, donc il réagit immédiatement. Tu n'étais pas choquée, ni rien d'autre. Tu n'étais pas de ces filles, sainte ni touche, ou totalement prude. Non, tu commençais à avoir l'habitude de la gente masculine. Totalement. Il y en avait énormément qui t'avait prise pour une c*nne, et t'avait demandé des choses des plus délicates. Bref. Rien de bien intéressant en soi. Mais quand même. Donc tu n'étais pas du tout choquée, loin de là. Il réagit automatiquement, et démarre au quart de tour, voulant en profiter dès maintenant. Tu laisses ton rire cristallin s'échapper d'entre tes lèvres en le regardant d'un oeil légèrement distrait. Tu lui dirais bien oui, après tout, il en viendra à ce point à un moment donné non ? Comme tu lui avais dit oui, tout à l'heure. Enfin bon. Tu n'allais pas non plus lui dire oui quand même. Tu gardas le silence, un moment, avant de sourire. « Il va me falloir quelques lattes de plus pour accepter. » Lui murmures-tu, accompagnant le tout d'un petit clin d'oeil. Finalement, ton regard dévie autre part, même si tu restes assez attentive à ses moindres faits et gestes. La chaleur faisait rage sur la plage, vous deux, en plein soleil. Ca ne te dérangeait pas. Bien au contraire. Le contact de ta peau et du soleil était délectable. Exquise. Tu adorais. Tu aurais même pu t'endormir. Un véritable somnifère. « Tu me fais un massage mon loup ? » Le surnom te fait sourire, ce n'est pas la première fois. Tu le regardes, tu ne peux pas refuser. Parce que d'abord, tu aimais faire des massages. Ensuite, parce qu'il était déjà en position, attendant patiemment. Il ferme les yeux, tu en profites pour enlever ton haut de part la chaleur, te retrouvant en short et maillot de bain pour le haut. « Comment refuser. Des tas de filles payeraient pour toucher ta peau. » humour, humour. Tu le cherchais. Tu étais fragile, vulnérable, mais tu avais quand même du cran. Sans plus attendre, tu passes au-dessus de son dos, t'asseyant à califourchon sur son dos, ou plus précisément le bas de son dos, presque sur ses fesses bien rebondis dont tu ne rates rien au passage. Tu poses tes mains et commences alors. « T'endors pas hein ?! »